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29 mai 2015

Comment fixer un objectif ?


Bonjour Agent M.

Heureux de vous retrouver ici. 

Vous vous interrogez sur comment fixer un objectif réaliste ?

Prenez place



Dans la vidéo suivante, Madame Pi et l'agent M Junior échangent sur les ingrédients d'un objectif dans le secteur de l'intérim.





L'objectif est-il toujours?

Simple
Mesurable
Accessible
Réaliste
Temporisé

ou

Mesurable
Accessible
Logique
Individuel
Normé


La question du mesurable
fait émerger de nombreux débats tant sur l'évaluation de la mesure d'un savoir, d'une connaissance, d'une pratique ou de comportements professionnels que sur l'intérêt même de s'appuyer des mesures quantitatives  pour en valider la qualité.


Ce débat d'experts techniques en amènent d'autres à penser que le secteur de la formation est enfin mature pour l'industrialisation.D'autres considèrent que les marchés de l'éducation et de la formation professionnelle vont d'abord se rejoindre pour mieux se diviser en 4 pôles  ou 4 zones de cristallisation où l'apprenant d'aujourd'hui et le participant de demain construira son propre parcours d'apprentissage en s'assurant de la nature et qualité de ses sources. 

Imaginons qu'un professionnel souhaite mieux réussir ses entretiens de vente, recrutement, management. Devra-t-il se fixer comme objectif, d'être capable de mieux ?

- Connaitre les cycles d'achats
- Connaitre la législation en vigueur
- Maîtriser les comportements associés aux différentes situations clients
- Maîtriser les techniques pour être convaincant lors des  différentes relations avec le client
- Développer ses réponses aux objections et aux négociations
- Acquérir des techniques de fidélisation
-...

Quels sont les objectifs d'une formation ?

Durant les 7, 14, ou 21 minutes, heures, semaines  de formation, est-il optimal de choisir

- Apprendre à savoir comment faire ?
- Faire et de faire faire ?
- Tout dépend du point de départ et du temps disponible ?

26 mai 2015

Emploi : La période d'essai

Le contrat de travail vient d'être signé ?

C'est fait, vous êtes un agent M Heureux ?
Il s'agit maintenant de confirmer l'avis du chargé  de recrutement et du management. Vous devez réussir votre période d'essai.

Vous souhaitez faire une bonne impression ?

Vous devez rapidement connaître le travail à faire et les comportements attendus pour réussir. La connaissance des produits et services de l'entreprise ainsi qu'une bonne entente avec vos nouveaux collègues sont déterminantes.
 
Comment prendre place 
et 
montrer votre sens de l'initiative ?
 


 

Les conseils


Indépendamment que vous soyez

  1. junior sur le poste indépendamment de votre âge 
  2. confirmé sur le poste
 votre priorité doit se porter sur 2 axes :
  1. Les compétences à mobiliser
  2. Les comportements professionnels attendus

Demandez systématiquement à votre management ce qu'il attend de vous concrètement en terme de missions. Où vous pouvez trouver la documentation de l'entreprise ou le manuel qualité?
Il s'agit de mettre en place des objectifs hebdomadaires.


En cas de différences sur la méthode de travail à privilégier. N'hésitez pas à demander des objectifs clairs en terme de délais pour planifier au mieux votre travail et améliorer la qualité de votre apprentissage et de votre intégration.
 
Qu'est-ce qui motive un manager 
à renouveler la période d'essai ?
 
La qualité dans l'entreprise est plus un discours qu'une réalité et  il n'a pas pris le temps de vous suivre les premiers mois. Le management use de la possibilité de renouveler la période d'essai. Bienvenue dans le monde réel et ses imperfections humaines.
Votre performance n'est pas au rendez-vous, toutefois le manager estime que vous allez continuer de progresser grâce à votre comportement professionnel positif. Toujours à l'écoute, à vouloir vous informer et à apprendre.
Vous êtes capable d'entendre les remarques qui vous sont faites et vous acceptez de vous remettre en question même quand vous avez raison.
De plus, depuis votre premier jour, vous avez gagné en rapidité. 
Votre capacité à vous adapter aux aléas et aux personnages les plus pittoresques de l'entreprise font de vous une personne appréciée.
 

Évidemment, les rumeurs à la machine à café et l'inutilité de certaines activités vous interrogent tout comme l'absence de certaines informations et des conditions de travail qui pourraient être bien meilleures.

Toutefois est-ce que toutes les vérités sont bonnes à dire quand il est question de signer la fin de votre période d'essai ?

Vos droits.Service-Public.fr
Merci de votre attention.

2 mai 2015

Le social Learning face aux Titans ? Connectivisme

Lois et usages de l'apprentissage

La pédagogie est un monde formidable, les théories s'enchainent pour parfaire les précédentes et s'adapter au monde qui nous entoure. De nos grands-parents qui se juraient fidélité pour la vie avec une espérance de vie bien courte aux petits poucets et petites poucettes d'aujourd'hui qui changent de partenaires comme d'entreprises, l'éducation et la formation tels des titans se font bousculer par le nouveau dieu, qu'est le social learning.
  

Des 5 principales théories de l'apprentissage Behaviorisme, Gestalt psychologie, Psychologie cognitive, constructivisme et socio-constructivisme à la 6eme le connectivisme ou le neuro-apprentissage, que s'est-il passé ? Qu'est-ce qui a changé ? Les pédagogues ont-ils peur de disparaître tels les Titans et les dieux en leur temps ?

Pour qu'un individu puisse construire ses propres savoirs, il faut qu'il soit capable de transposer les théories et les concepts en actions, du savoir au savoir-faire. Cette opération mentale peut se faire de différentes façons. Le cerveau apprend de 4 manières différentes Habituation, Association, Imitation et Médiation d'après le neuroscientifique Edouard Gentaz, directeur de recherche au CNRS-laboratoire de psychologie et neurocognition de Grenoble.  

De la théorie à la pratique individuelle Code 7H99


La classe ou le groupe de formation qui en fonction des méthodes pédagogiques déployées fait que le pédagogue ou l'andragogue est placé au centre des échanges. Cela limite de fait les interactions entre les apprenants, ce que certains appellent les liens faibles.


Certains évoqueront que cette centralité permet de mener un dialogue pédagogique performant afin de faciliter l'apprentissage qui respecte toujours 5 étapes pour s'ancrer à court et à long terme.
Or, le développement des TICE Technologie de l'information, de la communication et de l'enseignement amplifie un phénomène déjà constaté auparavant mais non encore quantifié : l'apprentissage informel se développe de plus en plus. env 70%


Apprendre en société jusqu'au 20e siècle Code 7H99

Ce développement est rendu possible et est accentué par la mise à disposition de ressources pédagogiques sur le web. Simplement, en raison de la diversité qualitative des ressources, du temps imparti et des support de communication pour y accéder ordinateurs, tablettes, smartphones et du relais comme wiki, blog, moteurs de recherche, etc... cela peut occasionner une surcharge informationnelle, cognitive et communicationnelle.

Apprendre en réseau, seul mais jamais les autres Code7H99

En fonction du mode d'apprentissage de l'individu, certaines ressources ne lui sont pas adaptées. Certains pour apprendre ont besoin d'écouter, de lire, d'avoir une représentation conceptuelle ou de faire. De plus, sachant qu'une "compétence" se développe dans et par l'action, l'apprenant sera à un moment ou un autre en situation de médiation aussi bien face à ses pairs qu'à d'autres, ce qui l'amènera à s'auto-réguler.
Et, Sachant qu'un apprenant renforce son engagement dans l'apprentissage par des auto-évaluations courtes et régulières et qu'il est également indispensable qu'il prenne plaisir pour mieux suivre et passer à l'action, ce qui fait partie de l'apprenance,  nous avons alors de l'auto-motivation et de l'auto-efficacité.

Le Social Learning est-il la réponse à ces principes et fondamentaux ?

Que devient le rôle du professeur, de l'éducateur, du pédagogue ? 

Un extrait de l’article fondamental de George Siemens sur le Connectivisme:
Le Connectivisme est l’intégration des principes explorés par les théories du chaos, théories des réseaux et la théorie de l’information, de la complexité et la Systémique et les théories de l’Auto-organisation. L’apprentissage est un processus qui se produit dans des environnements nébuleux composés d’éléments de base en mouvement – et le processus d’apprentissage n’est pas entièrement sous le contrôle de l’individu.
L’apprentissage processus défini comme la connaissance pouvant être actionnée peut résider en dehors de nous au sein d’une organisation ou une base de données, et se concentre sur la connexion d’ensembles d’informations spécialisées, les liens qui nous permettent d’apprendre davantage sont plus importants que l’état actuel de notre connaissance. Le Connectivisme est motivé par la compréhension que les décisions sont fondées sur des fondations qui se modifient rapidement. De nouvelles informations sont constamment acquises.
La capacité d’établir des distinctions entre l’information importante et sans importance est vitale. La capacité de reconnaître quand de nouvelles informations modifient le paysage en fonction des décisions prises hier est également critique.
En management, lors de prise de parole en public, les managers se doivent de communiquer en fonction des préférences communicatives du cerveau de leurs interlocuteurs pour échanger avec tous. Ce que l'on nomme une communication à 360 degrés ou cerveau global.
 

Simplement, cela ne suffit pas car pour qu'une formation soit pérenne, il est nécessaire de prendre en compte les 3 mémoires :
  1. Les sens
  2. Le travail
  3. Le long terme
5 principes d'une formation efficiente
  1. Cohérence
  2. Signalisation
  3. Redondance
  4. Contiguïté spatiale
  5. Contiguïté temporelle
C'est là qu'intervient le pédagogue Nouveau Persée ? dans son rôle de médiateur, en développant l'esprit critique de l'apprenant, ce qui développera aussi sa capacité à résoudre des problèmes complexes et favorisera, comme le propose le connectivisme, l'échange entre pairs. Cela nécessite d'intégrer les TICE dans la classe où le lieu d'apprentissage réunira  virtuel et réel pour une distance proximale rassurante.
Se pose alors la question des dispositifs pédagogiques à mettre en place pour que le pédagogue au lieu de consacrer son énergie à concevoir des supports pédagogiques, développe leur qualité intrinsèque et renforce, de facto, celle de l'apprentissage.

Actuellement, les pionniers sont plutôt sous l'effet diligence. A savoir, ils recréent avec les nouvelles technologies d'anciens dispositifs. Ce phénomène d'imitation qui se généralise n'est que le préambule à de nouvelles pratiques pédagogiques afin de dépasser les modèles actuels et d'innover. La bataille ne fait que commencer. 

L'apprentissage social comment ça se passe exactement ?

L'entraide mutuelle qui s'installe à l'intérieur d'une communauté d'apprenants présente un certain nombre d'avantages : 4
  1. L'émulation
  2. Commenter le travail au fur et à mesure de sa progression;
  3. Soutien aux plus novices;
  4. Répartition du travail à l'image de ce qui se pratique dans la réalité.
Cette manière de concevoir l'apprentissage au sein d'une communauté conduit à une modification radicale du rôle de l'enseignant. Il s'agit pour lui d'être un facilitateur plutôt que de s'ériger en dispensateur unique du savoir.

Bruner propose d'utiliser le terme "étayage" scaffolding pour caractériser les interactions pédagogiques qui prennent place au sein d'une communauté d'apprenants. Celles-ci consistent, pour le partenaire plus avancé, à prendre en charge les parties de la tâche qui dépassent initialement les capacités du partenaire moins avancé en lui permettant de se concentrer sur les parties de la tâche qui lui sont accessibles.
Le terme étayage s'est imposé, parmi les chercheurs néo-cognitivistes, pour désigner les interactions de soutien mises en œuvre par un adulte ou par un pair afin d'épauler un sujet dans la résolution d'un problème qu'il ne pourrait résoudre seul. Considérée de cette manière, la notion d'étayage convient aussi parfaitement pour caractériser le type d'intervention pédagogique mise en œuvre au sein de la zone proximale de développement afin d'aider le sujet à se rapprocher de son niveau de développement potentiel.

Bruner associe six fonctions principales à l'étayage:
  1. L'enrôlement correspond au fait que le tuteur s'efforce de soutenir l'intérêt du sujet par rapport à la tâche
  2. L'orientation consiste à s'assurer que l'apprenant ne s'écarte pas du but assigné par la tâche.
  3. La réduction des degrés de liberté désigne les procédés par lesquels le sujet plus avancé simplifie la tâche pour aider l'apprenant à résoudre le problème qui lui est posé. Il peut, par exemple, dans un premier temps, prendre en charge les parties de la tâche les plus complexes et les rétrocéder ensuite à l'apprenant pour éviter une surcharge cognitive en début d'activité.
  4. La mise en évidence des caractéristiques critiques de la tâche consiste à attirer l'attention sur les éléments pertinents de la tâche tout au long de son traitement par l'apprenant.
  5. Le contrôle de la frustration permet d'éviter que les difficultés rencontrées ne se transforment en échec et n'entraînent un sentiment de démotivation par rapport à la tâche.
  6. La présentation de modèles aide à démontrer la tâche à l'apprenant, à achever la tâche pour lui ou à en détailler les étapes.
Perkins 1995 parle "d'individu-plus" pour désigner l'ensemble des ressources mobilisées pour traiter une situation, celles-ci incluant à la fois celles disponibles chez l'individu et celles fournies par l'environnement. Pour cet auteur, l'individu plus son environnement constituent un système cognitif répondant à l'hypothèse d'accès équivalent entre les connaissances disponibles à partir de la mémoire de l'individu et à partir de l'environnement. Ce qui importe, c'est le type de connaissance, la manière dont elle est représentée et ses modalités d'accès mais pas l'endroit où elle se situe.

Salomon 1995 met en évidence l'interaction très étroite qui existe entre les composantes du système cognitif mobilisé pour traiter une situation c'est-à-dire entre d'une part, les ressources cognitives internes de l'individu et d'autre part, l'environnement constitué à la fois par les outils cognitifs qu'il met à disposition et par les interactions sociales qui s'y développent. Pour cet auteur, l'environnement n'aidera pas seulement l'individu à trouver une solution au problème qu'il a à traiter mais laissera également chez lui une trace cognitive. Un'employé pourra progressivement transférer vers son propre système cognitif une partie des opérations dont il s'est déchargé, dans un premier temps, sur l'ordinateur.

Pour Salomon, les outils fournis par l'environnement ne jouent pas seulement un rôle de médiateur mais aussi d'artefact en ce sens qu'ils organisent ou réorganisent Plasticité le fonctionnement cognitif. Ainsi, des enfants qui utilisent un système d'aide à l'écriture The Writing Partner améliorent non seulement leurs performances d'écriture mais développent aussi certaines capacités d'autorégulation métacognitives à travers certaines traces cognitives laissées par le dispositif. Il s'agit d'un processus en spirale où les outils fournis par l'environnement participent au développement de la cognition individuelle qui en devenant plus performante rend les activités distribuées plus efficaces. Salomon décrit ce processus comme une véritable coopération, un enrichissement mutuel entre activités individuelles et distribuées.


Le connectivisme est l’intégration des principes explorés par les théories du chaos, théories des réseaux théorie de l’information, de la complexité Systémique et les théories de l’Auto-organisation. L’apprentissage est un processus qui se produit dans des environnements nébuleux composés d’éléments de base en mouvement – et le processus d’apprentissage n’est pas entièrement sous le contrôle de l’individu.

L’apprentissage processus défini comme la connaissance pouvant être actionnée peut résider en dehors de nous au sein d’une organisation ou une base de données, et se concentre sur la connexion d’ensembles d’informations spécialisées, les liens qui nous permettent d’apprendre davantage sont plus importants que l’état actuel de notre connaissance.
Le Connectivisme est motivé par la compréhension que les décisions sont fondées sur des fondations qui se modifient rapidement. De nouvelles informations sont constamment acquises.

La capacité d’établir des distinctions entre l’information importante et sans importance est vitale. La capacité de reconnaître quand de nouvelles informations modifient le paysage en fonction des décisions prises hier est également critique.

Ce que le Web apporte de nouveau, c’est aussi une intensité dans la mouvance et la convergence de l’information. Non seulement la triple synergie de l’instantanéité, de l’étendue et du volume de l’information modifie la qualité intrinsèque de l’information, mais elle donne lieu à des idées qui autrement ne verraient jamais le jour.
Les 4 questions en suspend


1-Quel est l'aspect de la compétence à acquérir ?
Accéder à la vidéo explicative par le toucher
2-Quel est le processus d'apprentissage pour poursuivre et atteindre la compétence ?


3-Quels sont les principes et lignes directrices pour amorcer et faciliter l'apprentissage ?

20 sur 20 ?
4-Quelles méthodes d'évaluation pour suivre et renforcer l'apprentissage ?

La motivation


Revenons d'abord aux travaux les plus connus sur la motivation, ceux de MASLOW, connus aussi sous le nom de la pyramide des besoins par la mise en image réalisée par les psychologues du travail avec tous les biais que cela induit.



Commencerez-vous par satisfaire vos besoins physiques et biologiques?
  • Respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer.
Pour mieux vous assurer du lendemain?
  • Se loger, se vêtir, se protéger, se soigner.
Êtes-vous ataviques ou grégaires pour aimer et être aimé?
  • S'exprimer, communiquer, s'intégrer, être considéré...
Allez-vous oublier votre estime des autres et  le respect de vous-même?
  • Quelles sont les reconnaissances sans activité valorisante, sans perspective ou sans conviction?
Et, vous dans le monde?
  • "La vie est une perpétuelle découverte" d'après Peterson. Comme participer même de manière désintéressée à des activités 1 français sur 2 est dans une association ou à la marche du monde?

Pour A. MASLOW 1908 - 1970, les besoins de l'individu sont hiérarchisés, l'un après l'autre. La représentation pyramidale provient essentiellement de la mise en image réalisée par les psychologues du travail sur ces travaux novateurs en leur temps. Cette représentation fausse la diversité des situations.

De plus, l'évolution du marché du travail fait apparaître que les besoins fondamentaux peuvent être altérés l'intérimaire alors qu'il s'épanouit sur les autres plans.


35 heures - Délocalisations - Restructurations
Précarité  - Mobilité - Plans de carrière - ...

Comment entretenir la motivation indispensable à toutes les réussites

dans un environnement qui change chaque jour plus vite?

Vous pouvez vous appuyer sur les techniques managériales développées par les équipes inter-culturelles à distinguer du multi-culturalisme où vous apprendrez à être performant en travaillant autrement.


Quel est le projet de vie du collaborateur?

La génération Y les 25-35 en est un bel exemple, ils se fédèrent par les valeurs d'où leur attachement au manager gourou et non à l'entreprise devenue une simple locataire. L'économie du savoir

Quelles sont vos valeurs communes?

Savoir reconnaître le talent et favoriser le développement des meilleures pratiques seraient-ils en lien avec la multiplication des signes de reconnaissance positifs?


Quel projet fédérateur?
Quelles innovations?
Quels accompagnements?

Concrètement, comment s'assurer de la mise en mouvement nécessairement permanente?

Formations? Réunions? Entretiens?
Comment prendre la parole pour mettre en mouvement?


Outre, la nécessité de savoir manager les connaissances utiles Les connaissances sont périssables, il est vital pour les entreprises où les managers agissent et font agir que ces derniers développent leurs capacités à mettre davantage en mouvement les collaborateurs. Ne pas oublier de répondre aux questions d'exemplarité. L'un des freins du développement de la motivation dans l'entreprise, aujourd'hui  ?

Simplement, il est temps d'actualiser vos connaissances sur la motivation, car outre Maslow, il existe bel et bien 101 théories de la motivation toutes aussi enrichissantes mais surtout actualisées.



Si nous nous basons sur les travaux de Fabien Fenouillet, professeur de psychologie cognitive, avec son modèle intégratif des 101 théories de la motivation actuelles, nous savons que pour les DRH et leur service Formation, il s'agira de travailler sur 3 principaux leviers de la motivation
  1. Le besoin d'affiliation ou auto-détermination
  2. Le sentiment d'efficacité personnelle ou auto-efficacité
  3. Le flux dans lequel navigue le salarié, le Flow cher aux rappeurs
Ce qui est le plus passionnant avec la prise en compte de ces 3 paramètres est que cela permet de mettre un terme au développement unique et contre-productif des expertises de routine au profit des expertises d'adaptation avec en complément non une rénovation ou refondation des stratégies de formation professionnelle et continue mais une véritable révolution des solutions d'apprentissage.

Les 3 questions :
  1. Quel est le processus d'acquisition des connaissances ?
  2. Comment interagir avec les résistances au changement ?
  3. Quelles solutions apporter pour réduire les décalages entre les ressources du salarié et ses réalisations ?
Pour y répondre, il s'agit alors d'étudier l'écosystème de l'entreprise et plus particulièrement celui du salarié dans une action de formation avant, pendant et après une réalisation.

Actuellement, si vous suivez l'actualité des ressources humaines, du management et de la formation, la tendance est à l'apprendre à l'apprendre avec la nécessité pour chaque salarié de se connaître comme apprenant, de savoir réfléchir sur et dans l'action, de développer son réseau et ses ressources pour gagner en autonomie capacité à décider et en indépendance capacité à faire.

Le développement des connaissances et des compétences est atteint par la discussion, l'apprentissage collectif et la résolution des problèmes cognitifs par le co-apprentissage
Ibn Khaldûn - 1377 

Réfléchir sur des solutions compétitives qui prennent en considération l'auto-détermination, l'auto-efficacité et l'autotélisme, 3 variables qui vont être déterminantes dans l'orientation, le comportement et la persistance des résultats permet à chaque salarié, y compris le DRH, de s'appuyer sur le plaisir inhérent et intrinsèque de l'activité professionnelle et non sur l'apparente euphorie d'un résultat temporaire. Le DRH maintiendra et développera un écosystème au service du bien-être psychologique et cela indépendamment qu'il considère que ce dernier s'atteigne par le plaisir ou le bonheur.


16 questions à se poser pour vous aider à faire le point sur votre motivation
  1. Vous sentez-vous capable de faire face aux exigences élevées d'une situation professionnelle ?
  2. Sentez-vous que vous contrôlez parfaitement vos actions ?
  3. A chaque étape, savez-vous ce que vous devez faire ?
  4. Avez-vous le sentiment de bien contrôler votre situation professionnelle ?
  5. A quel moment votre perception du temps est-elle différente ?
  6. Quand avez-vous l'impression que le temps passe plus rapidement ?
  7. Quand perdez-vous votre notion habituelle du temps ?
  8. Quelles sont les situations professionnelles où vous ne voyez pas le temps passé ?
  9. Quelle est votre perception du regard des autres ?
  10. Quelle est votre perception du jugement des autres ?
  11. Quelle est votre perception de votre apparence ?
  12. Quelle est votre perception de la pensée des autres ?
  13. Quand avez-vous le sentiment de vivre un moment professionnel enthousiasmant ?
  14. Quand estimez-vous que votre activité professionnelle est gratifiante ?
  15. Votre activité professionnelle vous procure-t-elle du bien-être ?
  16. Quelle est l'émotion que vous avez envie de partager quand vous pensez à votre travail ?

Autonomie et Indépendance



 
Qu'est-ce qui différencie l'autonomie de l'indépendance ?

Pour ma part, au départ, ces deux mots n'étaient que des synonymes, il n'était même pas utile d'aller vérifier la différence dans un dictionnaire. Ainsi, j'apprenais aux managers à rendre leurs coéquipiers autonomes. Pour ce faire, je leur expliquais les 3 piliers de l'autonomie : Savoir - Vouloir - Pouvoir de la manière suivante : 


Le savoir ?
Ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience
 
Le vouloir ?
En psychologie, la volonté est la capacité à accomplir un acte intentionnel, consciemment.
 
Le pouvoir ?
Un pouvoir, ou super-pouvoir, dans les œuvres de science-fiction, est une capacité surhumaine extraordinaire
 
Comment repérer le degré d'autonomie de vos équipes ?
 
Degré 1 : Très Faible autonomie
 
Ne sait pas : Il attend des informations, des connaissances, des idées du manager. Si rien ne vient, il ne fera rien. Il ne fait pas le lien entre les connaissances dont il dispose et les missions à accomplir. Il ne saura pas mobiliser son expérience si on ne lui dit pas comment faire.
Ne veut pas : Il ne sait pas s'il sera capable. Au premier obstacle, il risque de baisser les bras et de déclarer que c'est impossible.
 
Degré 2 : Faible autonomie

Ne sait pas bien : Il attend des explications du manager sur ce qu'il a à faire et sur la façon de le faire. Il commence poser des questions sur le pourquoi du comment. Il fait le lien avec ce qu'il sait.
Veut bien : Il s'intéresse et aimerait bien faire plus si seulement on l'aidait davantage ou si on lui donnait plus de moyens pour faire : explication, temps. Il aimerait aussi être plus rassuré sur sa compétence.
 
Degré 3 : Autonomie modérée
Sait faire : Il a les compétences, il sait identifier celles qui lui manquent éventuellement, et sait auprès de qui aller chercher les compléments. Il est très désireux de réussir et manque parfois de recul.
Veut et pose des conditions : Il a confiance en lui et exige qu'on le laisse faire. Comme il l'entend ou il pense avoir besoin d'aide et demande à son coach. Il est moteur dans la demande des moyens.
 
Degré 4: Forte Autonomie
Sait faire : Il possède généralement toutes les compétences nécessaires. Et en tout état de cause, il sait identifier celles qui lui manquent et les acquérir par une démarche personnelle. Il possède d recul par rapport à ses activités et peut donc transmettre efficacement son savoir-faire à un débutant.
Veut faire: Il a confiance en sa capacité à réussir et sait transmettre sa confiance et sa motivation. Il n'investit que l'énergie nécessaire et il sait s 'intéresser à autre chose.
 
> Comment s'adapter aux différents degrés d'autonomie ?
 
Degré 1 :
Nouveaux embauchés, personnes nouvelles dans leurs fonctions ou encore dans les équipes à forte autorité. Les collaborateurs redoutent ici de ne pas réussir dans la norme.
  • Le formé : Attentiste, s'installe dans l'adaptation et la soumission.
  • Le manager : Il doit utiliser une communication pragmatique. Il est ferme sur les objectifs et les méthodes. Il encourage et reste permissif en cas d'erreur. Présent/Résultat/Contrôles/Félicitation/Analyses
Degré 2 :
Collaborateurs qui commencent à faire leur preuve. Ils souhaitent moins de routine et affirmer leurs compétences. Ils veulent comprendre. Donner un sens à leur travail. Ils ont peur d'être humiliés
  • Le formé : Il prend progressivement confiance en lui, il s'affirme en prenant le contre-pied, en s'opposant sur des décisions ou il ne se sent pas très sur.
  • Le manager : Il gère la tension du formé, son agressivité, il l'accepte comme naturelle. Il apporte plus de souplesse à la méthode de travail. Il donne des objectifs plus élevés. Un relationnel plus proche se crée.
Degré 3 :
Collaborateurs qui ont réussi un certain nombre d 'actions. Ils ont confiance en eux. Ils veulent évoluer rapidement mais manquent de recul et supportent mal les directives. Ils ont peur d 'être isolés.
  • Le formé : Il prend des libertés par rapport au coach. Il crée sa propre identité.
  • Le manager: Il gère la frustration par rapport à des prises d'initiatives face à un manque de communication. Il peut se rassurer en précisant les objectifs. Phase difficile pour le manager, il doit prendre du recul et faire attention à ne pas trop couver ou à laisser trop d'autonomie.
Degré 4 :
Collaborateurs devenus experts dans leur domaine. Ils maîtrisent la technique et le relationnel et utilisent efficacement leur énergie.
  • Le formé / Le manager : Ils établissent des relations égalitaires d'échanges respectivement

 Or, une autre définition précise :

L'autonomie : La capacité à décider
L'indépendance : La capacité à faire

Qu'est-ce que cela change ? 

L’autonomie αὐτονομία, autonomia est la faculté d'agir par soi-même en se donnant ses propres règles de conduite, sa propre loi, ce qui est différent de l'indépendance qui consiste à pouvoir faire sans pour autant décider. 
Un ouvrier est indépendant dans son travail mais il décide de moins en moins de ce qu'il peut faire de par la mise en procédure de chacun de ses gestes.
Ainsi, il n'a aucune autonomie dans son travail, il ne peut créer sa loi au service de l'excellence de l'entreprise, y ajouter sa diversité, il est en attente de robotisation, il ne peut que faire.
Autre exemple, une personne en situation de handicap moteur perd en indépendance capacité à marcher quand une autre en situation de handicap cognitif pourra être placée sous le régime de la tutelle ou curatelle car n'étant plus à même de décider pour préserver sa vie sur le long terme.

Stress et Excellence





Le stress peut avoir plusieurs causes :
  1. Le travail
  2. Le socio-familial
  3. Les stresseurs aigus
  4. Les stresseurs psychologiques
  5. Le quotidien 

Le stress dépend essentiellement de 3 facteurs :
  1. L'environnement
  2. Les autres 
  3. Et vous !
Simplement, le stress ou plus précisément la prise de risque permet également d'atteindre l'excellence.



 Des Chiffres clés France
  • 35% des salariés déclarent subir au moins 3 contraintes de rythme de travail
  • 57% déclarent avoir un rythme de travail imposé par une demande extérieure obligeant à une réponse immédiate
  • 27% disent être soumis à des contrôles ou surveillances permanents exercés par la hiérarchie
  • 56% disent devoir interrompre une tâche pour en faire une autre non prévue et pour 44% de ceux qui sont concernés cela perturbe leur travail
  • 36% déclarent ne pas pouvoir faire varier les délais fixés pour réaliser leur travail
    Source enquête SUMER 2010. Dares Analyses, mars 2012, n°023

Suggestion d'une solution


Cette vidéo peut être sous-titrée en français, visionnez-la pleinement.
  1. Les avocats de l'ange : Le bon stress nous fait grandir
  2. Les avocats du diable : Le bon stress n'existe pas

D'après vous, quelles sont les 3 pratiques managériales à mettre en place dès votre retour au travail pour établir ou restaurer un climat propice à la prise de risque afin de mieux atteindre l'excellence ?

31 août 2013

Recrutement & Emploi : L'analyse de vos postes et de l'environnement professionnel


Bonjour Agent M
Heureux de vous retrouver ici.
Vous vous interrogez sur vos compétences ?
Nous allons y répondre en quelques étapes.




Agent M

Il est préférable d'être à deux pour cet exercice. L'un écoutant les explications de l'autre. Seul-e, vous avez un risque très élevé de l'arrêter en cours de route. Soyez vigilants.



Les principales missions du poste  

Elles sont en nombre limité : Quatre à sept au maximum



Votre rôle dans le service ? 

Des outils d'aide à la créativité
Cliquez pour accéder aux ressources
  • En quoi est-il différent de celui des autres ? Si la fonction venait à disparaître, que manquerait-il à l’ entreprise, au service ? 
  • Identifier la raison d’être du service  en quelques lignes 
  • Identifier la raison d’être de la fonction ou des fonctions en quelques lignes
Pour vous aider à mieux définir les principales missions de vos postes précédents :

Qui a besoin de ce travail ? Quelle personne ? Quelle fonction ?
S’agit-il de clients internes ou de clients externes ?





Une mission permanente se compose de trois éléments :






1 - Le degré de responsabilité ou impact sur le résultat identifié

Direct et primordial : Vous êtes le seul garant du résultat et avez les leviers nécessaires pour agir.

Direct et partagé : Vous êtes garant du résultat mais votre responsabilité est partagée avec un collègue.

Indirect : Vous participez au résultat atteint par d'autres

2 - Le résultat permanent attendu

Quelle responsabilité pour quel résultat final et dans quel domaine ?

Exemple : assurer les objectifs du service 

3 - Les activités principales 

Quels sont les moyens pour arriver au résultat attendu ?


La trilogie des savoirs




Cette étape demande de l'effort et la réflexion 





Trois domaines 
1 - Le domaine du savoir

Il concerne le domaine des connaissances, théories, méthodes, techniques professionnelles générales…   
Connaître le secteur d’activité de l'entreprise
Connaître la législation du travail  
Connaître le principe de fonctionnement d’une Entreprise de chaudronnerie
Connaître …………………………

2 - Le domaine du savoir-faire 

Il concerne le domaine des gestes, mouvements, modes opératoires, mises en pratique des connaissances. 
Rédigez un compte-rendu de visite  
Construire un plan d’actions commerciales 
Organiser une campagne de sensibilisation à la sécurité sur les chantiers  
Rédiger un livret d’accueil  
Gérer ………………………………..  


3 - Le domaine du savoir-être 

Il concerne le domaine des comportements et des attitudes. 
Etablir une relation positive avec autrui 
Ecouter  
Se remettre en cause  
Avoir confiance en soi  
Faire face au stress  
Etre…………………………

Face à chaque activité, identifiez les compétences nécessaires correspondante et en face de chaque compétence identifiée, repérez s’il s’agit d’une compétence relevant :
  • D’un savoir : S
  • D’un savoir faire : SF 
  • D’un savoir être : SE 
Fiche de compétences - Synthèse
 
La colonne ‘priorité’ est destiné à classer par ordre d'importance vos missions principales.

Missions Principales Activités
Types de savoirs Priorités





Mission 1
Mission 2
...
Activité 1
Activité 2
...

S1 / S2
SF 1 / SF 2
SE 1 / SE 2
1
2

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