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13 juin 2013

Albert Jacquard : Un travail ? Un emploi ? Une activité ?


Albert Jacquard, né à Lyon le 23 décembre 1925, est un chercheur et essayiste français. Spécialiste de génétique des populations, il a été membre du Comité consultatif national d'éthique. Auteur de nombreux ouvrages de vulgarisation scientifique, il tient un discours humaniste destiné à favoriser l’évolution de la conscience collective.
Président d'honneur1 de l’association Droit au logement, il est aussi membre du comité de parrainage de la Coordination française pour la décennie de la culture de paix et de non-violence. Il a animé durant 9 ans, de septembre 2001 à juillet 2010, une chronique radiophonique quotidienne sur France Culture.
Il est également connu pour ses engagements citoyens, parmi lesquels la défense du concept de la décroissance soutenable, le soutien aux mouvements du logiciel libre et à la langue internationale espéranto.
Wikipédia

6 juin 2013

Madame Pourquoi et Monsieur Comment face à l'emploi : Qu'en pensent leurs enfants Créativité et Innovation

Vous comme moi pouvons nous interroger sur la pertinence des écoles de l'excellence française comme l'ENA, Polytechnique, Sciences Po, et celles du management dont sont issus un grand nombre de hauts fonctionnaires et de ministres en charge des questions d'emploi à la lecture de la dernière statistique officielle de l'INSEE sur le taux de chômage en France : 10,4 %, tout en sachant, ne nous mentons pas ni ne soyons dans le déni, qu'officieusement ce pays compte près de 9 millions de personnes en situation de fragilité, voire d'extrême fragilité face à l'emploi (chômeurs indemnisés, non indemnisés, radiés, intérimaires, bénéficiaires des minima sociaux RSA et les jeunes de - 25 ans non comptabilisés).

Vous comme moi avons des solutions à proposer que ce soit par notre propre expérience ou nos lectures sur le web. Parce que nous pouvons être les parents d'enfants au chômage ou les enfants de parents chômeurs, parce que l'un de nos amis est au chômage ou même vous, parce que nous pouvons être un professionnel au service des exclus du travail ou appartenant aux professionnels du recrutement, chacun de nous a déjà remotivé, conseillé ou bénéficié de conseils institutionnels ou privés pour avoir ou retrouver un emploi.

Vous comme moi savons également qu'il n'existe pas un profil type de la personne sans emploi, des illettrés et non diplômés aux titulaires d'un master ou doctorat , des jeunes sans expérience aux seniors  sur-expérimentés, des valides aux handicapés, des femmes au foyer qui retournent sur le marché de l'emploi à ceux qui ont décidé de se ré-orienter professionnellement, il serait plus que restrictif d'identifier des familles types, de réduire chacun à une case pour ensuite déterminer des axes de solutions. Nous pouvons cumuler des critères. Nous savons que la réalité n'est pas si simple.

Je n'entrerai pas dans des considérations politiques sur les oligarchies, la guerre des classes pour tenter de trouver la ou les raisons qui font qu'indépendamment que ce soit la droite ou la gauche au pouvoir avec leur idéologie respective, les deux ont échoué et échouent, et je ne vais pas vous faire perdre votre temps à tenter de démontrer que le recours aux solutions proposées par les extrêmes auraient de meilleurs résultats.

Vous comme moi, au delà de nos sensibilités politiques nous nous posons la même question :


Pourquoi les solutions Emploi ne fonctionnent pas ?

Face à ce chômage de plus en plus mortifère, nous éprouvons chacun le besoin de commencer notre réponse de la manière suivante : s'il y a un tel chômage c'est parce que : ...
  • la compétitivité
  • l'innovation
  • les charges patronales
  • l'assistanat
  • le manque de formation
  • ...
Cette liste comporte autant d'items que de personnes qui pourraient y répondre.

Notre besoin de recherche d'une causalité primaire, simple, nous amène souvent, vous comme moi, à commencer nos propositions de solution par :
  • C'est à cause de ...
  • Pourquoi ?
  • C'est parce que ...
Quand nous croyons être plus intelligents que les autres, nous développons des raisonnements plus complexes, des solutions dites multi-factorielles, et nous pouvons émettre des raisonnements de type : arrêtons de nous demander pourquoi, la solution est ailleurs, j'ai la solution, il suffit de se demander : 
Être dans le présent, comment puis-je agir sur le chômage ?
Au lieu de puiser dans le passé, il suffirait d'adopter une démarche volontariste, d'être actif dans sa recherche d'emploi, cela passerait par :
  • Le développement de sa marque personnelle avec le personnal branding
  • La maîtrise des réseaux sociaux au service de l'employabilité (LinkedIn, Viadeo, Twitter, Facebook, ...) et de notre image numérique
  • Savoir rédiger un CV attractif
  • Maîtriser l'art des entretiens de recrutement
  • Développer son réseau pour connaître les offres d'emploi du marché caché
  • Savoir être recruté par smartphone (parce que les recruteurs multiplient les canaux de contact)
  • ...
Là encore, la priorité, pleine de bon sens, à mettre en avant aura autant de réponses que de conseillers et vous comme moi savons qu'en période de chômage critique comme nous la connaissons, les conseillers sont presque plus nombreux que les chômeurs.

Je ne vais pas désigner un coupable (le chômeur, le politique, l'entreprise, le service public), je ne vais pas développer une vision négative du système (capitalisme, socialisme, révolution verte), je ne vais pas vous projeter dans un avenir négatif (croissance et emploi sur une planète aux ressources finies et limitées ou renouvelables mais supprimant toute notre manière de vivre actuelle), ni vous culpabiliser en vous proposant une auto-évaluation pour vous démontrer toutes vos faiblesses, vos axes de progrès prioritaires, etc...

Si j'ai choisi cette illustration c'est parce qu'elle met en évidence que dans les solutions emplois comme ailleurs aussi, nous avons une chaine de personnes qui, comme vous et moi, se sont documentées, se sont formées, ont expérimenté, se sont professionnalisées en s'appuyant sur les travaux de chercheurs, de praticiens et des bénéficiaires. 
Les résultats ont été quantifié, leurs impacts qualitatifs ont été étayés et aujourd'hui pour qui souhaite retrouver un emploi, de nombreux accompagnements professionnels sont proposés et fonctionnent. 

Vous comme moi, nous pouvons lire les taux de réussite de chaque solution et de leurs combinaisons et nous ne pouvons être qu'étonnés du grand fossé entre ces théories, les discours et ce quotidien : 10,7% de chômeurs et 9 millions de personnes en difficulté sur le marché de l'emploi.


Depuis quand savons-nous avec certitude que l'entretien de recrutement ne sert à rien et il est contre-productif ?
Pourtant la majorité des entreprises continuent à utiliser cette solution
Depuis quand savons-nous que nos traces sur Internet peuvent être pénalisantes pour accéder à un emploi ?
Pourtant, nous continuons de communiquer sur les réseaux parfois de manière purement émotionnelle

Depuis quand savons-nous que la réputation d'une entreprise impacte la qualité des futurs candidats postulant ?
Pourtant la responsabilité sociale des entreprise a encore été mise à mal avec les accidents au Bangladesh, la politique de rémunération des patrons et des salariés, etc...

Depuis quand ....La liste est encore presque infinie.

La diversité et la complexité des situations font que les constats de la recherche, l'expérience des utilisateurs ne peuvent être traduits en recette Emploi - Miracle qui fonctionneraient pour tous.

Les solutions développées par les allemands sont, peut-être bonnes pour les allemands, ils ont voté pour ses solutions, tout comme les solutions développées par les français reposent sur la complexité française.

Entre ce que nous apprennent les sciences et la pratique des uns et des autres, il y a un état de l'art. L'accompagnement Emploi est un art au sens où il ne peut être dominé par des prescriptions techniques, des expertises de routine mais il est le résultat des qualités et des contingences de chacun qui vont se manifester pendant la recherche d'emploi, le recrutement et la période d'essai.

Bien sur, nous sommes à la croisée des chemins avec cette troisième révolution industrielle que nous vivons, cette énergie qui devient renouvelable et ses communications qui sont de plus en plus numériques et il n'est pas inutile pour réduire le chômage, pour créer des emplois, pour améliorer les conditions de vie et d'avenir de rapprocher de nos pratiques actuelles des nouvelles découvertes scientifiques mais aussi solides soit les argumentations de telle science, de telle analyse, de tel cadre d'analyse et de réflexion sur l'employabilité, la professionnalisation, et plus globalement sur les vertus de telle politique Emploi, chacun devra faire preuve de souplesse et de créativité face à un candidat, un recruteur, un conseiller emploi.

Ce défi quotidien n'appartient pas à l'état, n'est pas la propriété de tel parti politique, il nous est propre, spécifique, unique.

Les bases sont bien évidement d'avoir des stratégies plus complètes sur les processus d'employabilité, de professionnalisation et de recrutement car comme j'espère l'avoir expliqué notre réalité devient de plus en plus complexe.

De nos croyances, de nos expériences, de notre éducation, qui peuvent être autant de freins pour réduire ce fossé entre des recherches qui démontrent le bienfait de telle solution et notre maîtrise et performance de la dite solution dans nos pratiques quotidiennes.

Vouloir réduire ce grand fossé, s'attaquer à la difficile relation entre études et pratiques professionnelles ne peut se réaliser et se réussir qu'avec un environnement constructif, collaboratif, disposant de régulateurs opérationnels. 

Créer des guides Emploi ne garantie pas leur diffusion, leur utilisation ou leur maîtrise car vous comme moi avons des filtres divers et variés.

Croire que suivre une formation va créer le changement attendu relève de la même illusion, chacun irait dans un atelier et Hop Transformation, nous ne sommes pas des machines.

Oui, la formation est incontournable et permet, quand elle est régulière, de favoriser ce changement, cette modification des pratiques, cette amélioration tant souhaitée par chacun mais que nous montre les tendances aujourd'hui ?
  • Suppression du ministère délégué à la formation professionnelle
  • Difficulté d'accès à la formation pour les plus défavorisés (chômeurs et salariés)

« Dans la vie il n'y a pas de solutions ; il y a des forces en marche :

 il faut les créer et les solutions suivent.  »

Antoine de Saint-Exupéry

28 mai 2013

Emploi et Formation dans l'industrie française ? Innovation et Créativité

Quand le Figaro titre : Pays de Loire : la bataille des emplois des non pourvus, il s'agit de mettre en avant la construction d'un centre de formation en alternance dans les technologies avancées comme solution miracle à la pénurie de candidats compétents pourtant nécessaires à l'industrie locale d'aujourd'hui et de demain. Simplement, les récents évènements médiatiques n'invitent pas les jeunes et les autres à se former et à rechercher un emploi dans l'industrie. Avec 29 400 emplois industriels supprimés en 2012 et 40 000 menacés en 2013, qui peut penser qu'un travail ou un emploi dans l'industrie est moteur d'avenir ?

De là, différents débats d'experts expliquent qu'il faudrait faire ceci ou cela pour remédier et au chômage et au déclin de l'industrie française :

Anne Lauvergeon vient d'être nommée à la tête de la commission Innovation 2030 pour imaginer en 3 mois (oui oui 3 mois) l'avenir industriel de la France. Elle peut s'appuyer sur les plus que nombreux rapports aussi bien de l'ex Centre d'Analyse stratégique devenu Commissariat général à la stratégie et à la prospective que ceux des différents think tank français, européens ou internationaux et bien évidemment s'appuyer sur les réalités territoriales de la France...3 mois quand même...surtout quand on connait le bilan d'AREVA après son passage.

Évidemment les premiers détracteurs expliqueront que c'est la faute à la formation professionnelle et aux différentes politiques de l'emploi que la France n'a pas su cultiver la valeur ajoutée de son industrie, la valoriser comme ... les allemands par exemple ou les chinois.

Ainsi, il n'est pas rare de lire ici ou là qu'il faudrait baisser les salaires, augmenter le temps de travail, favoriser la mobilité des salariés, développer les contrats en apprentissage ou en alternance (On retrouve le Figaro) pour motiver on ne sait pas trop qui à vouloir travailler dans un secteur apparemment sans avenir et sans les acquis sociaux des autres secteurs d'activités...Bref, il s'agirait de faire un peu plus de la même chose pour que l'industrie en France retrouve un peu de son arrogance et de sa superbe.

Première question !
Le problème vient-il du traitement du chômage structurel soit de l’inadéquation des qualifications des offreurs de travail aux besoins des entreprises ?

Deuxième question !
Le problème vient-il du traitement du chômage conjoncturel soit du ralentissement de l’activité qui réduit la demande de travail des entreprises et donc le niveau général d’emploi de l’économie industrielle ?

Pour répondre à ces deux questions, il faut savoir comment fonctionne l'offre de formation en France, comment salariés et direction peuvent discuter de l'avenir des métiers et des perspectives d'emploi, et s'appuyer sur les vecteurs de croissance pour mettre en place des solutions, avec les différents relais nationaux, régionaux, locaux, bref avec les territoires, vous me suivez toujours ?


Toutefois, quand Karim, entrepreneur dans l'industrie peine à recruter des salariés, il ne peut que s’énerver quand il lit les statistiques de chômage de sa région, qu'il contacte Pôle Emploi ou un organisme de formation. Il n'arrive pas à recruter alors que son bassin d'emploi connait un chômage connu de tous. Il a beau multiplier ses annonces de recrutement tous canaux confondus. Rien n'y fait, il ne trouve pas une personne compétente et les démarches pour former un jeune motivé ou un reconverti presque épanoui semblent bien compliquées.

Il faut dire qu'à l'école, seuls les élèves les plus nuls seront souvent orientés sur les filières d'emploi de notre entrepreneur, mais dans le même temps le discours généralisé des entrepreneurs à expliquer que les salariés coutent trop cher n'incite pas non plus à vouloir travailler chez eux quand on est en âge de s'orienter. Sans compter que les conditions de travail véhiculées par les salariés eux-mêmes n'invitent pas à postuler en premier temps dans les entreprises industrielles.

Les solutions proposées par les pouvoirs politiques qui recrutent pourtant la crème de la crème avec l'ENA, HEC, Polytechnique, etc... ne fonctionnent toujours pas. Karim n'arrive toujours pas à recruter dans son secteur et il perd des contrats qu'il ne peut honorer.

Ces 10 dernières années, la montée en puissance des actions locales avec le territoire qui pouvaient faire croire à notre entrepreneur que la solution allait arriver n'apportent pas les résultats attendus, la régulation entre l'offre et la demande se fait attendre. De plus, un territoire qui serait spécialisé sur un type d'emploi peut-il plaire à tout le monde à l'heure des possibles avec Internet ?

Le miracle n'a pas eu lieu

État, collectivités territoriales, maisons de l'emploi, Pôle Emploi, organismes paritaires de formation ont eu beau se rejoindre sur le projet GTEC (gestion territoriale de l’emploi et des compétences), les querelles de chapelle l'ont emportées sur le bien commun et notre entrepreneur n'est pas exempté de responsabilité avec sa politique RH presque inexistante et sans représentant RH professionnel, point d'avenir.

Des kits de solutions ou des conditions de réussite ? Intérêts collectifs et intérêts du territoire

Quand le carnet de commandes est en berne, tant le chômage partiel peut -être une solution temporaire (espoir d'une reprise) tant d'autres solutions nécessitent aussi l'engagement de l'entreprise avec des politiques d'essaimage pour perpétuer la valeur des compétences acquises des salariés au profit du tissu territorial dont fait partie l'entreprise.


Favoriser la mobilité des salariés au profit du dynamisme économique du territoire, développer l'innovation en partenariat avec l'offre de formation continue, améliorer l'attractivité de l'entreprise en développant l'employabilité de tous les personnels, développer le sentiment d'appartenance en facilitant les conditions de développement du territoire sont des solutions qui ont déjà été testées et validées comme pertinentes et productives.

Une entreprise qui se voudrait leader sur son marché peut s'engager dans la formation de plus de personnes dont elle a besoin, en les orientant par la suite sur ses sous-traitants et augmenter ainsi la qualité globale de sa chaine de production, de commercialisation, etc...mais pour cela il faut passer de l'idée de construire sa réussite à co-construire sa réussite.
 
Tant que l’entreprise est assurée de pouvoir disposer à l’endroit où elle s’établit d’une main d’œuvre prête à travailler aux conditions requises de mobilité, de qualification et d’efficacité, elle n’a d’ailleurs aucune raison d’intégrer une problématique territoriale à son modèle RH. Or, en cherchant des solutions à ses propres problèmes que l’entreprise est amenée à contribuer à une action collective dont les retombées profiteront plus largement au tissu économique local au lieu de se se comporter en «consommateur exigeant» et opportuniste.


Mintzberg et le modèle du jardinier
Le « jardinier méticuleux» sait que seule une intervention continue pourra lui permettre, le moment venu,de trouver dans le territoire les ressources dont il aura besoin pour son développement futur.
Au départ, les stratégies émergentes ressemblent plus aux mauvaises herbes qui poussent dans un jardin sauvage qu'à la culture des tomates en serre. Ces mauvaises herbes prolifèrent dans la mesure où elles sont adaptées à l'environnement. Gérer ce processus, ce n'est pas pré-concevoir des stratégies, ni se précipiter pour arracher les plantes sauvages. Le chef d'entreprise commencera par créer le climat dans lequel une large variété de stratégies pourront surgir puis encouragera celles qui montrent un potentiel de réussite et découragera les autres. C'est ainsi qu'en bon jardinier il parviendra à exploiter une riche récolte de stratégies efficaces.

9 mai 2013

Interim et recrutement : Les codes

Vous vous interrogez sur le travail temporaire...

Est-ce adapté à votre situation ?
Comment capitaliser sur ces expériences professionnelles auprès des entreprises ?
L'intérim, comment ça marche ?

Et plein d'autres réponses... à consulter du bout des doigts...

Bonne découverte

14 avr. 2013

La politique de l'emploi ? De l'abstention à l'alibi

L'emploi est la priorité pour 79 % des français d'après l'institut de sondage IFOP. Avec un taux de chômage en hausse continue depuis 10 mois, chacun se sent victime potentielle du chômage et de son ombre la précarité. Même si les chômeurs professionnalisent leurs recherches d'emploi en travaillant leur identité numérique, la valorisation de leurs compétences, leurs techniques de recherches d'emploi, etc... le nombre d'offres d'emploi publiées ou du "marché caché" reste bien insuffisantes pour résorber ce chômage de masse.
L'effondrement de la demande crée un chômage conjoncturel qui associé à l’émergence de l'économie numérique et verte s'ajoute un chômage structurel et à cela il faut enfin ajouter le chômage frictionnel étant donné les délais de réflexion des entreprises pour embaucher. Cette convergence explique d'un point de vue macro la hausse du chômage en continue depuis 10 mois. Le ressort de l'économie étant la confiance.

Dans ce contexte morose, le changement présidentiel promettait une nouvelle donne, qu'en est-il ?
Je pourrais énoncer une série de données pour vous convaincre de la validité de mon raisonnement simplement si un des lecteurs trouvent un fait le réfutant, je me retrouverais bien dépourvu même si cela ne m’empêcherait pas de tourner en boucle dans mes croyances. Après tout chacun son avis. Mes lecteurs ont-il un esprit critique digne de Kant ? Testons, il parait que l'erreur est une source d'apprentissage.
Je ne vais pas argumenter sur le bien fondé des emplois jeunes et générationnels, ils sont en débat depuis des lustres aussi bien au sein de l'OCDE, que d'autres organisations et aucune étude documentée ne parvient à trancher, mais je vais m'attarder sur un accord qui touche chaque salarié : l'accord de sécurisation de l'emploi #ani.

Comme le savez peut-être, le président François Hollande a opté pour la concertation pour transformer radicalement les conditions de travail en France. Pour ce faire représentants des salariés et patronaux ont été réuni afin de se mettre d'accord sur ce sujet délicat dans un pays où les risques psychosociaux (stress, burn-out) sont en augmentation et représentent rien que pour le stress plus de 20 milliards d'euros de coûts pris en charge par la collectivité en raison d'un système qui fragilise de plus en les individus.
Pour que cet accord soit viable, il fallait une majorité représentative, signe d'une bonne démocratie.
Cet accord a été signé le 11 janvier 2013 par le Medef et trois syndicats de salariés dont deux allaient perdre leur représentativité au mois d'Avril.

Très tôt qualifié d'accord Medef, les contradicteurs ont avancé leurs arguments dont l'une des têtes de file l'ex inspecteur du travail Gérard Filoche encarté au PS.

Il vrai que cet accord ne permettrait plus la condamnation pour son management de la peur de l'entreprise Orange / France telecom comme l'explique cet article de Rue89.

Accord Medef ou accord socialiste ?

Mardi, l’enthousiasme ne débordait pas des travées de l’Hémicycle. 278 députés se sont abstenus sur ce texte (48% des députés !). Seuls 250 parlementaires ont voté pour l’ANI. 26 contre.
Chez les socialistes, René Dosière et cinq autre de ses collègues ont voté contre.
Pouria Amirshahi, Yann Galut, Jérôme Guedj, Pascal Cherki et Henri Emmanuelli se sont abstenus. Au total, ils étaient 35 à faire de même dans les rangs PS.
À l’UMP : Henri Guaino a voté contre, tandis que la grande majorité du groupe s’abstenait (191 abstentions, 3 contre).
L’ensemble des députés UDI et EELV se sont abstenus. Si la majorité des députés radicaux de gauche ont voté pour, Olivier Falorni s’est abstenu.
Au groupe communiste, seul Bruno Nestor Azérot a voté pour tandis que les autres députés du groupe (dont certains manifestaient contre le texte) ont rejeté le projet de loi.
Enfin, chez les non-inscrits, Jacques Bompard, Gilbert Collard Marion Maréchal-Le Pen ont voté contre, de même pour Nicolas Dupont-Aignan.
Source : LCP la chaine parlementaire

Pendant ce temps Gerard Filoche continue de jouer les pleureuses sur twitter

8 janv. 2013

Compétitivité, emplois, solidarité 2013

2013, l'occasion pour la formation professionnelle de démontrer qu'elle peut être un levier d'innovation et de performance au service d'une compétitivité solidaire.



"Aujourd’hui, avec la présentation du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, nous ouvrons une étape majeure et décisive dans la sortie de crise de notre pays et de son économie."
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault 6-11-2012



Des formations en présentiel, en ligne, en mixte learning en suivant des pédagogies béhavioristes, constructivistes ou socio-constructivistes qui sont censées être au service des demandeurs d'emploi et de leurs questionnements spécifiques bassin d'emploi, qualification, diplômes, certifications, âge, diversité, handicap, ... et des solutions de proximité proposées par la politique de formation européenne, nationale, régionale, départementale ou locale. (Ouff...j'ai rien oublié ?)

Des formations à la recherche d'emploi et à la formation tout au long de la vie
  • Identité numérique, 
  • Management de la recherche d'emploi Reporting, Techniques de communication numérique
  • CV - Lettres de motivation - Recommandations manuscrites ou sociales,
  • Entretien de recrutement version speed dating ou XXL 3 entretiens de recrutement
  • Identifier les offres de formation accessibles
  • Apprendre à se créer ses propres formations professionnelles avec les nouveaux outils numériques.

Des formations au service de l'acquisition de compétences
  • Dispositifs à explorer : VAE -VAP - DIF
  • Formations qualifiantes
  • Formations certifiantes

 Des formations au service de la performance sociale
  • Optimisation de son temps professionnel
  • Harcèlement moral - Les pratiques managériales condamnées
  • Les relations conflictuelles
  • Management des communautés de recherche, d'élaboration des connaissances, de connaissances et de pratiques de l'écosystème de l'entreprise.

1 oct. 2012

Emploi : Les sites d'annonces

Bonjour et bienvenue
 
Les perles de connaissance Code 7H99 recensent la plupart des offres d'emploi(s) du marché français.
 
Job-board, Agrégateurs d'offres d'emplois, Sites spécialisés, Réseaux sociaux professionnels, sans compter les inclassables, vous bénéficiez également de formations en ligne et de conseils personnalisés.
 
Vous souhaitez rajouter, modifier, partager ces offres d'emplois, le plus simple est de faire équipe pour être à jour en temps réel. 

Direction Pearltrees 7H99 Offres d'emploi(s)

Emploi et Compétences

La notion de savoir renvoie évidemment aux connaissances initialement et ultérieurement acquises indispensables à l'exercice de la profession. 
La notion de savoir procédural est liée à ce qui est commun au métier, à la profession. 
L'expérience, le tour de main de l'ouvrier par exemple est lié à la singularité de l'individu, à sa pratique dans l'exercice de l'activité et en relation avec d'autres, au sein de l'équipe, face aux clients.

Pour de nombreux spécialistes du travail, la compétence est au centre des trois composants dans un contexte particulier que sont:
  1. le savoir somme des savoirs théoriques et techniques ou connaissances
  2. le savoir-faire habiletés
  3. le savoir-être  qualités communicationnelles

Chaque interférence entre ces trois sphères de savoir rend son titulaire :
  • "connaissant" ou "sachant" savoir + savoir-être
  • "exécutant" savoir-faire + savoir-être
  • "performant" savoir + savoir-faire
Une personne compétente réunit ces trois facettes de l'exercice de ses savoirs dans différents contextes.

Pour développer votre employabilité et vos compétences ? 

Droit : Accident du travail et Formation

Une formation pendant un accident du travail ?

Victime d'un d'accident du travail avec un arrêt de travail de longue durée ?

Avec l'article 100 de la loi de financement de la sécurité sociale, vous pouvez conserver vos indemnités journalières et suivre une action de formation, d'accompagnement, d'informations ou de conseil où la caisse primaire est partie prenante et avec l'accord du médecin traitant.

Durant le temps de la formation, le contrat de travail est suspendu.

Formation : Evaluation et Relation de service

Bonjour Agent M

Félicitations ! Votre venue était classée dans les sphères de l'inattendu.

Découvrez quels sont les liens entre Formation - Évaluation - Service 


Après avoir discuté sur le concept de compétences et son instrumentalisation par le management de l'entreprise, après avoir fait le tour des failles et des limites des systèmes d'évaluation de la formation comme instrument de l'activité professionnelle, la question débattue est comment évaluer pour être dans une relation de service avec les participants, ce qui est encore différent de penser l'évaluation comme un service.

Le recrutement professionnel en agence d'emploi

Agence d'emploi et placement des intérimaires

Depuis la loi Borloo de 2005, les agences d'intérim, qui se nomment désormais agences d'emplois, ont la possibilité de placer des demandeurs d'emploi en CDD ou en CDI dans les entreprises. Cette mesure législative permet de diminuer le placement caché connu aussi sous le nom de pré-embauche déguisée. Il s'agit d'informer le candidat qu'à l'issue de la période d'intérim il serait embauché en CDI et non qu'il pourrait être embauché. C'est comme ça que plusieurs centaines d'intérimaires voient contrat d'intérim requalifié en CDI. Les prud'hommes qualifient cette annonce comme une promesse d'embauche et une pré-embauche déguisée.

Comment faire une offre de placement aux entreprises ?





Attention La loi précise que vous ne pouvez pas commencer vos recherches sans avoir une convention commerciale avec le client. Il ne vous est pas autorisé de débaucher un candidat comme le font les cabinets de chasseur de tête. Vous devez avoir l'accord préalable d'un intérimaire. Il n'y a pas de consentement par défaut.

Le profil idéal de l'employé ?
  • Se montrer consciencieux et fiable
  • Être rigoureux et méthodique
  • Accepter et exécuter les ordres
  • Se montrer discret et réservé
  • Être d'humeur égale et posée
Le profil idéal du cadre ?
  • Se montrer consciencieux et fiable
  • Coordonner et organiser le travail des autres
  • Travailler en équipe
  • Analyser les situations
  • Faire preuve de rigueur et de méthode
  • Motiver et stimuler
  • Faire face à l'imprévu
  • Informer les autres 
La convention commerciale aborde différents points
  1. Les parties liées par la convention
  2. Les termes du contrat
    • La date d'effet de la convention
    • Le mode de sélection des candidats (indirect)
    • La méthodologie de recherche
    • Les engagements des deux parties
      • En cas de non adéquation pendant ou après la période d'essai
    • Le rétro-planning
    • La durée de l'engagement
    • Le salaire du candidat
    • L'exclusivité de la convention et du recrutement
  3. Les conditions financières
    • Honoraires
    • Frais de recrutement
    • Modalités de paiement
Une obligation de moyens et non de résultat

Les différences de coûts entre un placement et une mission d'intérim :
 
Placement direct Mission en intérim
Prestation avec une facturation à 17% Coefficient de vente 2.05
Mission de deux mois
Coefficient de rentabilité à 1,85
1 500 X 12 = 18 000 euros

9,90 X 4,33 X 35 =  1 500 euros
Facture client : 3 060 euros

Quel coût ? Quelle marge pour l'agence ?
Facture client : 6 150 euros

Quel coût ? Quelle marge pour l'agence ?

Les 20 motifs de discrimination ?
  1. Les activités syndicales
  2. Les activités mutualistes
  3. L'âge
  4. L'apparence physique
  5. L'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une race
  6. L'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une éthnie
  7. L'appartenance ou la non-appartenance vraie ou supposée à une nation
  8. Les caractéristiques génétiques
  9. L'état de santé ou de handicap ( sauf inaptitudes constatées par la médecine du travail)
  10. L'état de grossesse
  11. Les mœurs
  12. L'orientation sexuelle
  13. Les opinions politiques
  14. Les convictions religieuses
  15. L'origine
  16. La situation de famille
  17. Le patronyme
  18. Le sexe 
Quels sont les deux motifs de discrimination manquants
et ceux non mis à jour ou modifiés depuis 2012 ?

Agence d'emploi et le recrutement en CDI (Placement)

EPI : Equipement de protection individuelle




Pour l'exécution de certaines missions, l'intérimaire doit disposer d'équipements de protection individuelle gants, chaussures de sécurité.. La loi stipule que ces équipements doivent être fournis par l'entreprise utilisatrice le client d'après l'article L 124-4-6 du Code du Travail.
Les entreprises de travail temporaire doivent fournir casques, chaussures et gants et les mentionner sur le contrat de travail sans les faire payer.

Intérim et ancienneté

Nombreux sont les intérimaires qui pensent à tort que l'ancienneté dans l'intérim se calcule en fonction de l'agence pour qui ils travaillent.


 Vous avez effectué(e)
  1. une mission pour Adecco
  2. une autre pour Manpower
  3. une troisième pour Enthalpia

Votre ancienneté se calcule en fonction du nombre d'heures réalisées dans toutes les agences indépendamment de l'enseigne.


Résultat >
35 H chez Adecco + 70 H chez Manpower + 105 H chez Enthalpia = 210 heures d'ancienneté.


A ne pas confondre avec les avantages spécifiques de certaines enseignes qui ont également des programmes de fidélité interne...
A noter, les durées des arrêts maladie et des congés maternité sont également à prendre en compte si vous avez été indemnisé par le régime de prévoyance complémentaire  des intérimaires.

Quels sont vos avantages en fonction de votre ancienneté ?

  1. A partir de la 1ère heure
  2. A partir de la 450 heures de mission
  3. A partir de la 450 heures de mission + conditions de ressources
Les sites du FASTT et FAFTT vous indiqueront les avantages et démarches à suivre.

IFM : Indemnités de fin de mission (Intérim)


THÉORIE

L'indemnité de fin de mission IFM est destinée à compenser la précarité de l'emploi art L124-4-4 du code du travail.
  • Elle est au moins égale à 10 % de la rémunération totale brute perçue pendant le contrat
  • Elle doit être versée à l'issue de chaque mission et doit figurer sur le bulletin de salaire correspondant
  • Elle est imposable et soumise aux charges sociales.

CAS PRATIQUE  

Damien est en mission pour 2 mois. Il percevra chaque mois son salaire et à la fin du 2ème mois, il percevra l'intégralité de son indemnité de fin de mission.

Certaines agences la versent chaque mois, c'est un avantage qu'elles offrent à leurs intérimaires et non un droit. L'indemnité de fin de mission ne sera pas versée dans les cas suivants :
  • A l'issue de la mission d'intérim, l'intérimaire est embauché en CDI par l'entreprise utilisatrice. Cette embauche doit être dans la continuité de la mission, s'il existe ne serait-ce qu'un jour entre la fin de mission et le début du nouveau contrat, l'indemnité de fin de mission doit être versée.
  • Rupture de contrat à l'initiative de l'intérimaire qui justifie d'une embauche en CDI.
  • Rupture de contrat pour faute grave de l'intérimaire.
  • Rupture de contrat pour force majeure.
  • Contrat de mission formation.
  • Contrat saisonnier ou d'usage.

ICP : Indemnité de congés payés (intérim)

L'indemnité de congés payés doit être versée aux intérimaires qui n'ont pas pris leurs congés pendant leur mission.
Elle est calculée sur la base de la rémunération totale (indemnité de fin de mission, primes, majorations comme le 13ème mois).
  1. Elle est due quelle que soit la durée de la mission et est égale à au moins 10% de la rémunération brute totale perçue pendant la mission.
  2. Elle est versée à l'issue de la mission.
Libre à vous découvrir les secrets de cette image.

Les primes en intérim

Bonjour Agent M

Certaines primes sont parfois soumises à une condition d'ancienneté comme celle du 13ème mois dans de nombreuses entreprises. L'exemple qui va suivre concerne la prime de 13e mois, c'est le même fonctionnement pour toutes les primes liées à l'ancienneté dans l'entreprise utilisatrice, celle où t'envoie l'agence d'intérim d'emploi.



Pour bénéficier de la prime de 13ème mois chez Martin & Martin, il faut avoir 3 mois d'ancienneté.

Conséquence 1
Anne est intérimaire. 
Elle est envoyée en mission pour 2 mois par l'agence Intérim & CDI chez Martin & Martin.
> Elle ne touchera pas la prime de 13ème mois

Conséquence 2
Pierre est intérimaire.
Il est envoyé en mission pour 4 mois par l'agence Intérim & CDI chez Martin & Martin.
Les 3 premiers mois, il ne touchera pas la prime de 13ème mois.

> A partir du 1er jour du 4ème mois. Il touchera sa prime de 13ème depuis le début de la mission.

Résultat
Pierre a un salaire de 1516,70 € / mois pour 35 heures par semaine.

Le salaire horaire de Pierre : 1516.70 / 151,67 = 10 € / heure.

La prime de 13ème mois horaire (8,33%) : 0,833 € / heure.

Les 3 premiers mois, Pierre touche un salaire mensuel de 1516,70 €

Le 4ème mois, il bénéficie de la prime de 13ème mois.

Soit : 1516,70 +( 0,83x151,67)X4 = 2022,06 €.
(X 4) cela fait 4 mois qu'il est en mission !
Le 5ème mois : 1516,70 + (0,833X151,67), etc...

Heureusement que l'intérimaire bénéficie de 3 ans pour réclamer les salaires et primes non versées par l'agence Intérim & CDI.

Test de sélection Agent Niveau 2


Vous effectuez des missions d'intérim dans la même entreprise où la prime d'ancienneté est pour les + de 3 mois. En un an, le total de vos missions dépasse les 3 mois.




Touchez-vous la prime de 13ème mois ? 




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Pour vous aider dans votre recherche





Le DRH intérimaire




L'article des Echos du 17/03/11 | 07:00 | Marie Hautefort
 
Le travail temporaire n'est plus réservé aux postes d'ouvriers et d'employés. Il n'est pas rare de voir les entreprises y recourir pour pourvoir des emplois de cadres, y compris des responsables des ressources humaines. On assiste donc à une situation qui peut sembler paradoxale. En effet, voilà une personne qui n'est pas salariée de l'entreprise. Pourtant, elle a qualité pour recruter, contrôler le personnel, l'évaluer, le sanctionner et le licencier. Est-ce légal ? C'est la question à laquelle a répondu la Cour de cassation, le 2 mars 2011, par l'affirmative.
 

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