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2 mai 2015

La motivation


Revenons d'abord aux travaux les plus connus sur la motivation, ceux de MASLOW, connus aussi sous le nom de la pyramide des besoins par la mise en image réalisée par les psychologues du travail avec tous les biais que cela induit.



Commencerez-vous par satisfaire vos besoins physiques et biologiques?
  • Respirer, boire, faire ses besoins, manger, dormir, se réchauffer.
Pour mieux vous assurer du lendemain?
  • Se loger, se vêtir, se protéger, se soigner.
Êtes-vous ataviques ou grégaires pour aimer et être aimé?
  • S'exprimer, communiquer, s'intégrer, être considéré...
Allez-vous oublier votre estime des autres et  le respect de vous-même?
  • Quelles sont les reconnaissances sans activité valorisante, sans perspective ou sans conviction?
Et, vous dans le monde?
  • "La vie est une perpétuelle découverte" d'après Peterson. Comme participer même de manière désintéressée à des activités 1 français sur 2 est dans une association ou à la marche du monde?

Pour A. MASLOW 1908 - 1970, les besoins de l'individu sont hiérarchisés, l'un après l'autre. La représentation pyramidale provient essentiellement de la mise en image réalisée par les psychologues du travail sur ces travaux novateurs en leur temps. Cette représentation fausse la diversité des situations.

De plus, l'évolution du marché du travail fait apparaître que les besoins fondamentaux peuvent être altérés l'intérimaire alors qu'il s'épanouit sur les autres plans.


35 heures - Délocalisations - Restructurations
Précarité  - Mobilité - Plans de carrière - ...

Comment entretenir la motivation indispensable à toutes les réussites

dans un environnement qui change chaque jour plus vite?

Vous pouvez vous appuyer sur les techniques managériales développées par les équipes inter-culturelles à distinguer du multi-culturalisme où vous apprendrez à être performant en travaillant autrement.


Quel est le projet de vie du collaborateur?

La génération Y les 25-35 en est un bel exemple, ils se fédèrent par les valeurs d'où leur attachement au manager gourou et non à l'entreprise devenue une simple locataire. L'économie du savoir

Quelles sont vos valeurs communes?

Savoir reconnaître le talent et favoriser le développement des meilleures pratiques seraient-ils en lien avec la multiplication des signes de reconnaissance positifs?


Quel projet fédérateur?
Quelles innovations?
Quels accompagnements?

Concrètement, comment s'assurer de la mise en mouvement nécessairement permanente?

Formations? Réunions? Entretiens?
Comment prendre la parole pour mettre en mouvement?


Outre, la nécessité de savoir manager les connaissances utiles Les connaissances sont périssables, il est vital pour les entreprises où les managers agissent et font agir que ces derniers développent leurs capacités à mettre davantage en mouvement les collaborateurs. Ne pas oublier de répondre aux questions d'exemplarité. L'un des freins du développement de la motivation dans l'entreprise, aujourd'hui  ?

Simplement, il est temps d'actualiser vos connaissances sur la motivation, car outre Maslow, il existe bel et bien 101 théories de la motivation toutes aussi enrichissantes mais surtout actualisées.



Si nous nous basons sur les travaux de Fabien Fenouillet, professeur de psychologie cognitive, avec son modèle intégratif des 101 théories de la motivation actuelles, nous savons que pour les DRH et leur service Formation, il s'agira de travailler sur 3 principaux leviers de la motivation
  1. Le besoin d'affiliation ou auto-détermination
  2. Le sentiment d'efficacité personnelle ou auto-efficacité
  3. Le flux dans lequel navigue le salarié, le Flow cher aux rappeurs
Ce qui est le plus passionnant avec la prise en compte de ces 3 paramètres est que cela permet de mettre un terme au développement unique et contre-productif des expertises de routine au profit des expertises d'adaptation avec en complément non une rénovation ou refondation des stratégies de formation professionnelle et continue mais une véritable révolution des solutions d'apprentissage.

Les 3 questions :
  1. Quel est le processus d'acquisition des connaissances ?
  2. Comment interagir avec les résistances au changement ?
  3. Quelles solutions apporter pour réduire les décalages entre les ressources du salarié et ses réalisations ?
Pour y répondre, il s'agit alors d'étudier l'écosystème de l'entreprise et plus particulièrement celui du salarié dans une action de formation avant, pendant et après une réalisation.

Actuellement, si vous suivez l'actualité des ressources humaines, du management et de la formation, la tendance est à l'apprendre à l'apprendre avec la nécessité pour chaque salarié de se connaître comme apprenant, de savoir réfléchir sur et dans l'action, de développer son réseau et ses ressources pour gagner en autonomie capacité à décider et en indépendance capacité à faire.

Le développement des connaissances et des compétences est atteint par la discussion, l'apprentissage collectif et la résolution des problèmes cognitifs par le co-apprentissage
Ibn Khaldûn - 1377 

Réfléchir sur des solutions compétitives qui prennent en considération l'auto-détermination, l'auto-efficacité et l'autotélisme, 3 variables qui vont être déterminantes dans l'orientation, le comportement et la persistance des résultats permet à chaque salarié, y compris le DRH, de s'appuyer sur le plaisir inhérent et intrinsèque de l'activité professionnelle et non sur l'apparente euphorie d'un résultat temporaire. Le DRH maintiendra et développera un écosystème au service du bien-être psychologique et cela indépendamment qu'il considère que ce dernier s'atteigne par le plaisir ou le bonheur.


16 questions à se poser pour vous aider à faire le point sur votre motivation
  1. Vous sentez-vous capable de faire face aux exigences élevées d'une situation professionnelle ?
  2. Sentez-vous que vous contrôlez parfaitement vos actions ?
  3. A chaque étape, savez-vous ce que vous devez faire ?
  4. Avez-vous le sentiment de bien contrôler votre situation professionnelle ?
  5. A quel moment votre perception du temps est-elle différente ?
  6. Quand avez-vous l'impression que le temps passe plus rapidement ?
  7. Quand perdez-vous votre notion habituelle du temps ?
  8. Quelles sont les situations professionnelles où vous ne voyez pas le temps passé ?
  9. Quelle est votre perception du regard des autres ?
  10. Quelle est votre perception du jugement des autres ?
  11. Quelle est votre perception de votre apparence ?
  12. Quelle est votre perception de la pensée des autres ?
  13. Quand avez-vous le sentiment de vivre un moment professionnel enthousiasmant ?
  14. Quand estimez-vous que votre activité professionnelle est gratifiante ?
  15. Votre activité professionnelle vous procure-t-elle du bien-être ?
  16. Quelle est l'émotion que vous avez envie de partager quand vous pensez à votre travail ?

Autonomie et Indépendance



 
Qu'est-ce qui différencie l'autonomie de l'indépendance ?

Pour ma part, au départ, ces deux mots n'étaient que des synonymes, il n'était même pas utile d'aller vérifier la différence dans un dictionnaire. Ainsi, j'apprenais aux managers à rendre leurs coéquipiers autonomes. Pour ce faire, je leur expliquais les 3 piliers de l'autonomie : Savoir - Vouloir - Pouvoir de la manière suivante : 


Le savoir ?
Ensemble des connaissances d'une personne ou d'une collectivité acquises par l'étude, par l'observation, par l'apprentissage et/ou par l'expérience
 
Le vouloir ?
En psychologie, la volonté est la capacité à accomplir un acte intentionnel, consciemment.
 
Le pouvoir ?
Un pouvoir, ou super-pouvoir, dans les œuvres de science-fiction, est une capacité surhumaine extraordinaire
 
Comment repérer le degré d'autonomie de vos équipes ?
 
Degré 1 : Très Faible autonomie
 
Ne sait pas : Il attend des informations, des connaissances, des idées du manager. Si rien ne vient, il ne fera rien. Il ne fait pas le lien entre les connaissances dont il dispose et les missions à accomplir. Il ne saura pas mobiliser son expérience si on ne lui dit pas comment faire.
Ne veut pas : Il ne sait pas s'il sera capable. Au premier obstacle, il risque de baisser les bras et de déclarer que c'est impossible.
 
Degré 2 : Faible autonomie

Ne sait pas bien : Il attend des explications du manager sur ce qu'il a à faire et sur la façon de le faire. Il commence poser des questions sur le pourquoi du comment. Il fait le lien avec ce qu'il sait.
Veut bien : Il s'intéresse et aimerait bien faire plus si seulement on l'aidait davantage ou si on lui donnait plus de moyens pour faire : explication, temps. Il aimerait aussi être plus rassuré sur sa compétence.
 
Degré 3 : Autonomie modérée
Sait faire : Il a les compétences, il sait identifier celles qui lui manquent éventuellement, et sait auprès de qui aller chercher les compléments. Il est très désireux de réussir et manque parfois de recul.
Veut et pose des conditions : Il a confiance en lui et exige qu'on le laisse faire. Comme il l'entend ou il pense avoir besoin d'aide et demande à son coach. Il est moteur dans la demande des moyens.
 
Degré 4: Forte Autonomie
Sait faire : Il possède généralement toutes les compétences nécessaires. Et en tout état de cause, il sait identifier celles qui lui manquent et les acquérir par une démarche personnelle. Il possède d recul par rapport à ses activités et peut donc transmettre efficacement son savoir-faire à un débutant.
Veut faire: Il a confiance en sa capacité à réussir et sait transmettre sa confiance et sa motivation. Il n'investit que l'énergie nécessaire et il sait s 'intéresser à autre chose.
 
> Comment s'adapter aux différents degrés d'autonomie ?
 
Degré 1 :
Nouveaux embauchés, personnes nouvelles dans leurs fonctions ou encore dans les équipes à forte autorité. Les collaborateurs redoutent ici de ne pas réussir dans la norme.
  • Le formé : Attentiste, s'installe dans l'adaptation et la soumission.
  • Le manager : Il doit utiliser une communication pragmatique. Il est ferme sur les objectifs et les méthodes. Il encourage et reste permissif en cas d'erreur. Présent/Résultat/Contrôles/Félicitation/Analyses
Degré 2 :
Collaborateurs qui commencent à faire leur preuve. Ils souhaitent moins de routine et affirmer leurs compétences. Ils veulent comprendre. Donner un sens à leur travail. Ils ont peur d'être humiliés
  • Le formé : Il prend progressivement confiance en lui, il s'affirme en prenant le contre-pied, en s'opposant sur des décisions ou il ne se sent pas très sur.
  • Le manager : Il gère la tension du formé, son agressivité, il l'accepte comme naturelle. Il apporte plus de souplesse à la méthode de travail. Il donne des objectifs plus élevés. Un relationnel plus proche se crée.
Degré 3 :
Collaborateurs qui ont réussi un certain nombre d 'actions. Ils ont confiance en eux. Ils veulent évoluer rapidement mais manquent de recul et supportent mal les directives. Ils ont peur d 'être isolés.
  • Le formé : Il prend des libertés par rapport au coach. Il crée sa propre identité.
  • Le manager: Il gère la frustration par rapport à des prises d'initiatives face à un manque de communication. Il peut se rassurer en précisant les objectifs. Phase difficile pour le manager, il doit prendre du recul et faire attention à ne pas trop couver ou à laisser trop d'autonomie.
Degré 4 :
Collaborateurs devenus experts dans leur domaine. Ils maîtrisent la technique et le relationnel et utilisent efficacement leur énergie.
  • Le formé / Le manager : Ils établissent des relations égalitaires d'échanges respectivement

 Or, une autre définition précise :

L'autonomie : La capacité à décider
L'indépendance : La capacité à faire

Qu'est-ce que cela change ? 

L’autonomie αὐτονομία, autonomia est la faculté d'agir par soi-même en se donnant ses propres règles de conduite, sa propre loi, ce qui est différent de l'indépendance qui consiste à pouvoir faire sans pour autant décider. 
Un ouvrier est indépendant dans son travail mais il décide de moins en moins de ce qu'il peut faire de par la mise en procédure de chacun de ses gestes.
Ainsi, il n'a aucune autonomie dans son travail, il ne peut créer sa loi au service de l'excellence de l'entreprise, y ajouter sa diversité, il est en attente de robotisation, il ne peut que faire.
Autre exemple, une personne en situation de handicap moteur perd en indépendance capacité à marcher quand une autre en situation de handicap cognitif pourra être placée sous le régime de la tutelle ou curatelle car n'étant plus à même de décider pour préserver sa vie sur le long terme.

Stress et Excellence





Le stress peut avoir plusieurs causes :
  1. Le travail
  2. Le socio-familial
  3. Les stresseurs aigus
  4. Les stresseurs psychologiques
  5. Le quotidien 

Le stress dépend essentiellement de 3 facteurs :
  1. L'environnement
  2. Les autres 
  3. Et vous !
Simplement, le stress ou plus précisément la prise de risque permet également d'atteindre l'excellence.



 Des Chiffres clés France
  • 35% des salariés déclarent subir au moins 3 contraintes de rythme de travail
  • 57% déclarent avoir un rythme de travail imposé par une demande extérieure obligeant à une réponse immédiate
  • 27% disent être soumis à des contrôles ou surveillances permanents exercés par la hiérarchie
  • 56% disent devoir interrompre une tâche pour en faire une autre non prévue et pour 44% de ceux qui sont concernés cela perturbe leur travail
  • 36% déclarent ne pas pouvoir faire varier les délais fixés pour réaliser leur travail
    Source enquête SUMER 2010. Dares Analyses, mars 2012, n°023

Suggestion d'une solution


Cette vidéo peut être sous-titrée en français, visionnez-la pleinement.
  1. Les avocats de l'ange : Le bon stress nous fait grandir
  2. Les avocats du diable : Le bon stress n'existe pas

D'après vous, quelles sont les 3 pratiques managériales à mettre en place dès votre retour au travail pour établir ou restaurer un climat propice à la prise de risque afin de mieux atteindre l'excellence ?

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