Julie Grèzes propose un exposé sur nos interactions sociales avec autrui
et sur la régulation de nos propres émotions, de notre capacité à
comprendre l'autre, en d'autres termes, l'empathie.
L'empathie n'est pas uniquement de la contagion émotionnelle, mais c'est
aussi distinguer soi de l'autre et réguler ses propres émotions. Et
cela va dépendre de plusieurs facteurs différences inter-individuelles
entre les gens, capacité inégale à ressentir de l’empathie, relations
entre les groupes et les hiérarchies sociales.
Julie Grèzes Directeur de Recherche INSERM dirige l'équipe "Cognition
Sociale" au Laboratoire de Neurosciences Cognitives Inserm U960 de
l’École normale supérieure de Paris. Son travail consiste en l'étude des
liens entre la cognition sociale et le système moteur, elle cherche à
identifier les mécanismes permettant de lire les signaux sociaux
d'autrui et de réagir de manière appropriée aux situations sociales.
.
En complément, l'empathie chez l'homme et la femme est différente :
May the force of gender be with you: Identity, Identification and “Own-Gender Bias” de
Dans
ce chapitre, une méthodologie expérimentale innovante est décrite pour
étudier l’identité en utilisant l’identification avec des personnages
fictifs dans un récit de fiction informatisé (hypertexte).
Cette méthodologie révèle une conclusion imprévue selon laquelle les
femmes s'identifient plus fortement avec leur propre sexe, tandis que
les hommes s'identifient de manière égale avec l'un ou l'autre. Cela fait écho à d’autres résultats de recherche de domaines assez différents, suggérant un phénomène général.
Les implications pour les recherches futures et la manière dont ces
résultats pourraient éclairer la communication créative et la pratique
de la santé mentale en relation avec le genre sont discutées.
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