Comme nous l'avons déjà écrit, il n'y a pas de débat sur la PMA / GPA en France, il y a une fabrique du consentement pour légaliser la marchandisation des corps et promouvoir l'eugénisme à grande échelle. Cela peut se comprendre quand la concentration de sperme chez des hommes vivants aux États-Unis, en
Europe, en Australie et en Nouvelle-Zélande a diminuée de 59,3% entre
1973 et 2011. Les européens deviennent infertiles, la technique les sauvera-t-elle ?
A l'université Bordeaux Montaigne, des "groupes" on sait lesquels, on réussit par leurs menaces violentes à faire censurer une conférence. Ces mêmes "groupes" qui se plaignent d'être discriminés sans hasard. Comme nous l'avons déjà écrit, ces "groupes" sont aujourd'hui des générateurs de violences qu'ils subissent d'où notre indifférence à leur sort.
La prochaine conférence Montaigne prévue le jeudi 24 octobre 2019 n’aura pas lieu.
"Sylviane
Agacinski, invitée dès le mois de mai dernier, avait choisi d’évoquer
"l’être humain à l’époque de sa reproductibilité technique". Ses
réflexions portent sur les marchés du corps humain en général (sang,
cellules, organes, grossesses).
Des groupes
ont décidé d’empêcher la tenue d’un échange légitime et évidemment
contradictoire sur ces questions d’ordre éthique et juridique dans le
contexte des débats actuels sur la PMA et la GPA. Cette manifestation de
censure est une atteinte excessivement grave et violente à la
confrontation des idées à laquelle notre université est attachée.
Empêcher la discussion au sein d’une communauté participe d’une dérive
liberticide.
Ne pouvant assurer pleinement la
sécurité des biens et des personnes ni les conditions d’un débat vif
mais respectueux face à des menaces violentes, l’université a décidé
d’annuler cette rencontre.
La gravité de
cette entrave au débat démocratique ne saurait constituer ni fierté, ni
victoire pour quiconque, mais une réelle indignation de tous ceux qui
sont attachés à la richesse du dialogue, de l’échange pour comprendre la
complexité de notre monde."
Les organisateurs des conférences Montaigne :
Béatrice Laville, Bernard Lachaise, Roger Billion, Élisabeth Bridet,
Marie Dinclaux, Linda Lawrance, Maïté Lachaise
Comprendre l'origine de cette censure violente par les mouvances LGBT d'extrême-gauche avec le cas de l'université d'Evergreen de l'état de Washington aux USA.
Quand on veut fausser un débat, il suffit de choisir des interlocuteurs qui vont dans le sens des croyances.
Mettre en exergue Ciotti, la Manif pour tous permet d'axer sur les
opposants à la PMA / GPA sont des homophobes. En rhétorique, cela
s'appelle Ad Hominem et Ad Personam et permet d'occulter le propos, la
personne étant disqualifiée.
Pourtant dans l'analyse des décodeurs, ils rappellent le contexte fortement
homophobe dans les années 70 et les analyses étaient axées à savoir
si les couples "fabriquaient" à leur tour des homosexuels. Elles n'étaient pas centrées sur le bien-être de l'enfant.
Les études actuelles aussi bien au Royaume-Uni (pays de la seule
experte sur le sujet), aux USA ou en Suède, démontrent que les enfants
de PMA Femmes Seules ont une moindre réussite scolaire et développent
plus de troubles ainsi que des probabilités significatives de tomber
dans la délinquance et la toxicomanie.
Concernant la PMA / GPA de couples et peu importe que le couple soit
hétéro ou homo, là encore les études actuelles montrent des difficultés
pour les enfants. Aussi bien en raison de la méthode de procréation
retenue, certaines comme la FIV ISCI créant plus de retard de
développement que d'autres que part le fait que ce mode de procréation
anxiogène par les traitements, les échecs et son faible taux de réussite
(20% d'après les chiffres de l'inserm 2015) font que la psychologie et
le comportemental des "parents d'intentions" sont différents et
impactant négativement pour les enfants.
Et pour les violences sur enfants, l'étude Daly et Wilson montre que les
parents non biologiques sont 12 fois plus violents que les parents
biologiques.
Mais au delà des études existantes qui mettent en exergue des problèmes minimisés dans cette vidéo des décodeurs, vidéo qui fait l'impasse sur l'avis de l'Académie de Médecine qui précise un changement anthropologique majeur et les motivations de cet avis.
La PMA GPA favorise la manipulation biotechnique des capacités
reproductives. En réalité, ces deux pratiques font
partie d’une même logique vis-à-vis de la procréation : il s’agit de
contourner les limites naturelles, quitte à éreinter le corps et à
tomber dans le déni de notre condition, comme le prouvent les dérives du
mouvement LGBT, grâce auquel une députée vient de proposer
de supprimer, soit-disant à la faveur des personnes intersexuées et
transgenres, la mention du sexe à l’état civil, car elle serait une
donnée relative et « inutile » à observer.
Par ailleurs, les entreprises telles que Google proposent la congélation d'ovocytes des femmes durant leurs périodes de haute productivité puis de passer par une PMA plus tard y compris quand l'horloge biologique sera dépassée.
La PMA pour toutes ne pallie pas à une inégalité sociale, mais naturelle
: la procréation seule ou entre personnes du même sexe est une
impossibilité matérielle (ce qui rend le remboursement de la PMA par la
Sécurité sociale aberrant).
Qu'en disent les enfants, devenus adultes à qui on a décidé de supprimer
volontairement leur filiation biologique au profit d'une filiation
fictive ?
Ils se regroupent en collectif pour exiger la fin de l'anonymat des
donneurs (Pourtant à écouter les décodeurs du Monde tout irait bien dans le meilleur des
mondes).
Ils témoignent de leur mal-être à ne pas connaitre leurs origines.
Et maintenant, ils font des procès à leurs parents d'intention pour
obtenir une déchéance de parentalité et d'avoir un état civil conforme à
la réalité biologique (Voir la décision de la CEDH en Janvier 2019).
Les décodeurs du Monde peuvent minimiser les inconvénients, taire la parole des
concernés, ils ne décodent rien, ils participent à la fabrique du
consentement telle que définit par Edward Bernays qui s'était appuyé sur
les mouvements féministes pour mieux vendre des cigarettes.
Aujourd'hui, la fabrique du consentement au transhumanisme s'appuie sur les mouvements féministes et LGBT pour promouvoir une techno-reproduction où la sélection de certaines caractéristiques (Choix de la couleur des cheveux, de la couleur des yeux, du sexe de l'enfant, de son phénotype, de son groupe sanguin, de son niveau de QI avec suppression de maladies sont offerts sur catalogue suivant le porte monnaie des parents d'intention).
Quelques liens avec études sourcées et témoignages :
Le site Racine Rouge tenu par Cécilia Lépine propose une analyse sur la PMA que nous vous invitons à découvrir.
Lors de la lecture de son texte, nous vous invitons à avoir en mémoire la fabrique du consentement d'Edward Bernays qui s'est servi des mouvements féministes, les suffragettes, pour vendre davantage de cigarettes.
Par ailleurs, nous mettons ici notre commentaire en ligne puisque Cecilia Lépine ne l'accepte pas, elle l'a supprimé. Les féministes n'aiment pas la contradiction, elles préfèrent la pensée en entre-soi comme tous les mouvements sectaires. Mise à jour 21h33 : Notre commentaire est à nouveau en ligne sur le site de Racine Rouge.. Mise à jour 27/11/2019 16h 22 : Cette tendance que nous observons chez les féministes ne s'applique pas dans le cas spécifique à Cécilia Lépine. Notre premier commentaire fait suite à un quiproquo dû à une question technique de publication des commentaires.
La question de la PMA / GPA, est souvent
posée dans le débat public et dans le débat des militants féministes et
LGBT comme un débat entre conservateurs et progressistes. Cette manière
de poser les cardinaux de ce débat la limite plus qu'autre chose à mon
sens car il fait l'impasse sur l'Intérêt Supérieur de l'Enfant, il fait
l'impasse sur l'avenir d'un humain, ce dernier, l'enfant étant réifié
aussi bien comme réponse à un désir ou expression d'un besoin.
Le
progrès tel qu'il est mis en débat met en exergue des technophiles et
technophobes, simplement, là encore, ce binarisme, en fait oublier les
subtilités. Cela revient à réfléchir par réductionnisme, l'humain ne se
distingue plus alors de la machine qui ne pense qu'en 0 ou 1, en vrai et
faux, en bien ou mal, etc...
A titre d'exemple, l'Art
Pariétal et l'Art Numérique ne s'opposent pas, l'un n'est pas un progrès
sur l'autre, chacun véhicule une idée de progrès. Mais chacun aussi
amène à se poser la question : Prédire qu'est-ce que le progrès commence
par définir le but de l'Histoire avec un H majuscule.
Le
progrès notamment technique nous a permis d'améliorer la productivité,
notamment au travail, et nous pouvons tous observer à quel point les
progrès scientifiques et techniques se sont répandus dans toute la
société au point que nous pouvons fabriquer du vivant.
La
procréation médicale assistée a permis à des couples à la fertilité
incertaine d'avoir des enfants, cette procréation agissait tel un
médicament face à un problème de procréation. La technique s'est
développée et d'une fécondation dite in vivo, nous sommes passés à une
procréation Ex Utero ce qui a donné lieu à l'introduction d'un tiers
(spermatozoïde, ovocyte ou embryon) avec une gestation aussi bien chez
la génitrice biologique qu'une génitrice extérieure (le cas de la GPA).
La
technique permet cela aujourd'hui et les méthodes de
techno-reproduction se sont transformées en Assistance médicale
Procréative. Cela a induit à un changement de paradigme avec l'émergence
d'une fonction injonctive et performative. L'enfant a naître devait
être un "bon enfant".
C'est-à-dire que les examens médicaux
doivent (déontique) assurer aux futurs "parents" que l'enfant est sans
handicap majeur (le cas de la trisomie 21 détectable avant
l'implantation dans l'utérus et d'autres maladies identifiables par le
dépistage pré-natale non invasif) mais également avec certaines
caractéristiques (même phénotype, telle couleur de cheveux ou des yeux,
tel groupe sanguin, tel sexe et maintenant tel niveau de QI). Nous
sommes donc arrivés au seuil du transhumanisme et de la fabrication
d'enfants dits parfaits grâce à la techno-reproduction.
Simplement,
ce progrès technique et scientifique fait également l'impasse sur le
progrès humain et des conditions de vie qui eux aussi composent ce
concept de progrès.
Les études (Aux USA, en Suède et au
Royaume-Uni) à ce jour permettent de savoir, par exemple, que les
enfants de familles mono-parentales ont une moindre réussite scolaire,
ont une probabilité de basculer dans la délinquance et la toxicomanie
plus importante.
Par mono-parentale s'entend une famille où l'enfant est
orphelin suite à un accident de la vie et maintenant suite à un choix
délibéré et volontaire d'une femme, c'est le cas de la PMA femme
célibataire. N'est pas considéré comme mono-parentales, des enfants qui
seraient sous le régime de la garde alternée, ceux là, ont les mêmes
chances de réussite que les enfants de familles non divorcées.
D'autres
études, notamment celle de Daly et Wilson, éclairent sur l'Effet
Cendrillon, à savoir que des parents non biologiques sont 12 fois plus
violents que des parents biologiques. Ainsi dans une famille dite
recomposée ou dans le cas d'une PMA de couples, on observe plus de
violences de la part des parents sur leurs enfants non biologiques y
compris quand le foyer est composé d'enfants biologiques et non
biologiques.
L'étude Bowen faite sur 252 enfants
montrent que les enfants fabriqués par la méthode FIV ISCI, privilégiée
par l'Inserm, augmente le risque de retard dans le développement de
l'enfant.
Une étude israélienne montre que les enfants
issus de PMA / GPA ont des difficultés d’adaptation scolaire et les
enfants eux-mêmes montrent plus d’agressivité et de sentiments anxieux
et/ou dépressifs. Les plus problématiques sont des garçons et des
enfants ayant des parents d’âge avancé.
Au travers de
ces quelques études et il en existe encore d'autres, nous pouvons saisir
les difficultés à venir sur les questions de progrès humains et de
conditions de vie d'êtres en devenir.
A noter également, une différence entre Parents d'adoption, Tuteurs légaux et Parents d'intention.
Pour les enfants, il existe une différence bien que légalement rien ne distingue ces 3 dénominations.
Les pupilles de la Nation ont des tuteurs légaux, ils ne les reconnaissent pas comme parents.
Les
orphelins adoptés distinguent les parents d'adoption des parents
biologiques et nous pouvons observer que les parents d'adoption sont
souvent accompagnateurs de leurs enfants quand ceux ci sont en recherche
de leurs parents biologiques.
Les parents d'intention PMA GPA ont
eux davantage tendance à expliquer qu'ils sont les seuls réels parents
ce qui à l'adolescence peut créer différents conflits jusqu'à des procès
de déchéance de parentalité à la demande des enfants.
Si
j'ai tenu à rédiger tout cela et que j'étais heureux de lire votre
analyse non pas de féministe mais d'humaine sur cette question et que je
tenais, en ma qualité de personne sans filiation biologique à qui l'on a
imposé une filiation d'intention que je refuse, mon point de vue et
comment j'analysais cette question avec les mises en exergue effectuées.
Je ne prétends pas détenir la vérité mais simplement à
exprimer comment un individu à qui on a volé son identité biologique
délibérément malgré, je n'en doute pas de bonnes intentions initiales,
comment une personne directement concerné par ce sujet peut à la fois
être en accord avec l'asservissement techno-reproductif que vous avez
explicité et en même temps avoir un avis quelque peu décalé sur le sujet
puisque nous ne partageons pas les mêmes cardinaux dans l'analyse.
C’est
sans grande surprise que l’Assemblée nationale a voté l’ouverture de la
PMA aux femmes célibataires et aux couples lesbiens ce vendredi 27
septembre. Ce vote, célébré par moult effusions de joie, est décrit
comme une « grande avancée » pour les femmes. Les associations
féministes et LGBT, qui ont grandement porté ce projet de loi,
s’accordent sur le sujet : la PMA est une question d’égalité sociale,
une mesure féministe qui permet aux femmes de contrôler leur fertilité
comme elles l’entendent. Elle serait un moyen de sortir du « modèle
hétéro-patriarcal » qui veut qu’il faille un homme pour élever un enfant
et former une famille.
Pour l’opinion progressiste, ceux qui s’y
opposent sont soit des fidèles éparpillés de feu la Manif pour Tous,
soit des droitistes rétrogrades et homophobes. Dans tous les cas,
s’opposer à la PMA, c’est prendre le risque d’être remis à sa place par
les partisans du progrès, qui semblent malheureusement croire que tout
ce qui est innovant et fondamentalement opposé aux modèles et aux
principes du passé constitue un progrès moral. À ce progrès s’oppose la
droite conservatrice et traditionnelle, qui ne serait qu’un frein aux
avancées de l’humanité puisqu’elle cherche à nous maintenir dans
l’obscurité des cavernes de l’âge primitif. Dans Marianne, Jacques
Julliard écrit :
Selon David Blankenhorn , [20]Patrick Fagan , [21]Mitch Pearlstein[22],David Popenoe[23] et Barbara Dafoe Whitehead[24]
, le fait de vivre dans une famille monoparentale est fortement corrélé
à l'échec scolaire et aux problèmes de délinquance, de drogue
utilisation, grossesses précoces, pauvreté et dépendance à l’aide
sociale aux États-Unis. En utilisant une modélisation à plusieurs niveaux, Suet-Ling Pong
a montré qu’une forte proportion d’enfants américains issus de familles
monoparentales obtenaient de piètres résultats en tests de
mathématiques et en lecture.[25][26]
En Suède, Emma Fransson et al.
ont montré que le bien-être physique, la santé mentale, l’amitié entre
amis, l’intimidation, les activités culturelles, les sports et les
relations familiales des enfants vivant avec un seul parent étaient plus
dégradés que ceux des enfants de familles intactes. En revanche, les enfants bénéficiant d'un partage des responsabilités parentales
qui vivent à peu près autant que leurs père et mère divorcés jouissent
du même bien-être que les enfants de familles intactes et obtiennent de
meilleurs résultats que les enfants avec un seul parent gardien.[27]
L' Office des statistiques nationales du
Royaume-Uni a signalé que les enfants de parents célibataires, après
contrôle d'autres variables telles que le revenu familial, sont plus
susceptibles d'avoir des problèmes, notamment deux fois plus
susceptibles de souffrir de maladie mentale.
Des chercheurs britanniques et américains ont montré que les enfants
sans père étaient trois fois plus susceptibles d’être malheureux et
qu’ils étaient également plus susceptibles d’avoir un comportement
antisocial, d’abuser de la drogue et de se livrer à la délinquance
juvénile.[29][30][31][32]
Wikipedia
A cela, il faut rajouter l'effet Cendrillon :
Les "parents d'intention" non biologiques sont plus violents que les parents biologiques.
Pour 1 violence pour 1000 parents biologiques, l'étude Daly et Wilson
montre 12 violences pour 1000 parents non biologiques. La même étude
montre que dans les familles recomposées, les "parents d'intention" sont
plus violents avec leurs enfants non biologiques qu'avec leurs enfants
biologiques.
Vous pouvez également lire l'étude de Boris Cyrulnik sur la biologie de
l'attachement. puisque ce monsieur est le maitre à penser des 1000
premiers jours de l'enfant depuis l'action lancée par la présidence
française Macron
Et pour conclure, sur les impacts et violences sur les enfants, il faut rajouter les violences conjugales qui sont plus importantes dans les couples de lesbiennes que dans les couples d'hétérosexuels et d'homosexuels hommes comme l'a démontré la CDC, l'équivalent de l'Insee au Canada. Une femme lesbienne a 44% de probabilités d'être violée par sa compagne. Une femme bisexuelle, 56% d'être violée par sa compagne et une femme hétérosexuelle a 35% de probabilités d'être violée par son compagnon.
Nous comprenons la logique du discours d'Aurore Bergé, car pour certains représentants et promoteurs des PMA / GPA, les hétérosexuels qui font des enfants naturellement stigmatiseraient les couples de lesbiennes et d'homosexuels qui doivent recourir à la PMA / GPA.
Quand les féministes lesbiennes, après leur victoire pour la parentalité à la filiation fictive proposent des thérapies de conversion aux hétérosexuelles car d'après elles, on peut devenir Lesbiennes par choix. Nous comprenons mieux la déchéance intellectuelle qui traverse le mouvement féministe français.
Et pour conclure, un amendement déposé par la France Insoumise pour faire interdire les mentions d'homme et femme sur l'état civil car cela discriminerait les transsexuels.
#DirectAN#PJLbioéthique Notre amendement propose la suppression de la mention du sexe à l'état civil. Cette mention, qui n'a, aujourd'hui, plus aucun intérêt, a, pour les personnes transgenres et intersexuées notamment, des conséquences concrètes parfois très oppressives. #LGBTpic.twitter.com/HJHnDGWHjY
Quand, sur la base d'une étude anglaise sur les changements de sexe qui ont augmenté de 5 377 % ces dix dernières années et que ces opérations sont préconisées par les associations LGBT de plus en plus tôt, le nombre de personnes regrettant leur changement de sexe augmente de plus en plus.
La vie française est faite d'anodins symboliques. C'est dans ces détails non pas que le diable se cache mais que les paradoxes français se révèlent en plein jour.
L'Assemblée Nationale a voté le droit à la PMA Sans père où la filiation fantasmée prime sur la filiation biologique. Le réel n'a plus d'importance, les revendications l'emportent, peu importe l'Intérêt Supérieur de l'Enfant.
Si la France a su à une époque désormais lointaine séparer l’État de l’Église, la Science et la raison des croyances, ce n'est plus le cas aujourd'hui, nous assistons à un basculement au nom d'intérêts communautaires divers et variés.
L'état civil admet que deux femmes peuvent enfanter et fait écrire noir sur blanc que l'enfant est issu de deux femmes ou deux hommes. La science a beau progresser, elle n'en est pas capable mais peu importe le réel et ses conséquences, la tyrannie des minorités l'emporte. La croyance prime à nouveau sur le réel.
Pour autant, la justice française considère que le choix d'un prénom peut porter préjudice à l'intérêt de l'enfant si les parents souhaitent nommer leur enfant Jihad et les invitera à choisir Jahid, ce qui signifie la même chose mais serait moins connoté "guerrier" pour ceux ne maitrisant pas la langue arabe. Nous appelons cela un jeu de dupes.
Cela ne manque pas de cynisme car Latifa Ibn Ziaten peut écrire sur Twitter qu'elle est heureuse de faire son Jihad sans que cela n'émeuve personne puisqu'elle est invitée partout et présentée comme une sainte et peut se promener dans les écoles avec son voile et faire ce que nous considérons comme du prosélytisme religieux en toute tranquilité.
Ce qui ne manque pas de sel à la vue de son traitement différentiel entre son fils tué par un terroriste islamiste faisant un "Jihad" et son autre fils vivant et homosexuel qui doit rester caché. L'un a les honneurs, l'autre est banni. Cocasse comme situation pour la France vu les débats qui s'y déroulent et les arguments mis en avant.
Pour conclure sur les défaillances de la Justice en France concernant la parentalité, une étude de 2013 du gouvernement sur les gardes d'enfants lors des séparations :
"Dans le cadre de ces 6 042 décisions définitives, la résidence chez la mère a été prononcée dans 71% des situations, la résidence en alternance dans 17% des situations, la résidence chez le père dans 12% des situations et la résidence chez un tiers dans des cas très marginaux (0,1%)."
Exprimé autrement : En cas de divorce, si vous êtes le père et que votre demande est en
désaccord avec la mère alors vous n'avez que 4% de chance d'être
satisfait.
Les juges étant majoritairement des femmes et considérant que la femme est plus apte à élever un enfant. Cela explique aussi la décision française concernant la PMA sans père. Nous mettons en parallèle, le taux de suicides des français qui est le plus élevé d'Europe. Nous vous laissons chercher non la cause mais les corrélations !
Débattre d'un changement civilisationnel où des parents décident de créer volontairement des orphelins de père ou de mère suivant que le couple est lesbien ou homosexuel, demandent à faire des enfants à partir de personnes décédées rejeté de justesse lors de ce vote, quid du prochain vote ? nécessitent comme pour les questions sur la nocivité ou non du tabac, de certains pesticides de savoir d'où s'expriment les personnes afin de limiter ce qu'il est commun d'appeler un conflit d'intérêt et comme le précise la commission européenne, une situation de conflit d'intérêt.
Ce sujet qui engage toute la société puisque pris en charge par la sécurité sociale exige des personnes qui n'ont pas des intérêts particuliers sur cette question de PMA sans père et fassent croire qu'il s'agit d'intérêt général.
Tout le monde comprend que Google soit pour un plus grand accès aux données pour mieux se développer et proposer des services gratuits au plus grand nombre, Google décidera de ses orientations et arguments en fonction de ses intérêts particuliers tout en argumentant sur l'intérêt général de développer de meilleurs outils profitables à tous. La question devient la concurrence libre et non faussée peut-elle s'exercer ? 50 procureurs américains ont décidé que non en lançant une action anti-trust, l'Europe et la France ont mis en place une régulation des données avec la loi RGDP.
Concernant le pseudo débat PMA, il se résume à une équation binaire : Avantages et inconvénients, Pour ou Contre quand la question des origines de l'Homme est une question structurante et fondamentale.
Les affects des uns et des autres sont mobilisés avec les effets de l'homoparentalité Vs l'hétéroparentalité Vs mono-parentalité où tout est équivalent à tout.
"Si tout se vaut, le cannibalisme
n’est qu’une question de goût culinaire"
Léo Strauss 1899-1973
Les pro PMA tiennent à distinguer que le géniteur peut ne pas être le père, il en est de même pour la génitrice qui peut ne pas être la mère, l'important n'est plus la biologie, être descendant de mais serait la fonction parentale, la fonction père et la fonction mère pouvant être incarnées selon leurs dires par deux femmes, deux hommes, deux personnes. Ainsi, une grand-mère peut avoir la fonction père, un oncle, la fonction mère.
Cette manière d'argumenter ne résiste pourtant pas à l'épreuve du réel. Puisque les orphelins eux mêmes parlent de parents d'adoption, de tuteurs légaux, et de parents biologiques. Ce n'est pas l'intention qui fait loi à leurs yeux.
Les pupilles de la Nation ont des tuteurs et non des parents d'intention. Pourtant ils ont bien la fonction de père et mère puisqu'ils disposent de l'autorité parentale. Les pupilles de la Nation évoqueront des parents de substitution envers qui ils sont reconnaissants mais qui résulte de leur choix et non d'une obligation d'aimer des personnes qui se déclarent compétentes car ayant acquis l'autorité parentale. Les choses sont plus complexes comme vous pouvez le constater et non une simple équation binaire.
Si la PMA avait à l'origine la fonction de remédier à une infertilité biologique du couple, avec la demande des lesbiennes en couple ou célibataire et des hétérosexuelles célibataires, le changement de dénomination vers AMP avec A pour Assistance montre aussi que cette technique médicale est devenue non plus un remède à l'infertilité biologique mais un service de procréation avec une assurance sur la "qualité" de l'embryon à implanter avec une fonction performative : Faire un bon enfant.
Un service qui s'étoffe avec un Dépistage Prénatal permettant d'éliminer par exemple les enfants ayant des gènes trisomiques, ce qui pour les personnes atteintes de trisomie 21 revient à les tuer, ils évoquent un génocide les concernant.
Ainsi, les centres de reproduction humaine dépendant des techniques d'insémination et de dépistage font que les systèmes techniques de procréation deviennent injonctifs à différents degrés :
Incitatif comme pour la trisomie, les français considèrent comme légitime de supprimer les embryons porteurs d'une trisomie 21 au nom de parents dits d'intention, de bonnes ou de mauvaises intentions ? Ils sont libres de choisir
Impératif comme pour les PMA GPA faites à l'étranger où les parents commandent filles ou garçons et donc le centre de reproduction doit impérativement implanter soit des filles, soit des garçons. Le directeur de l'information de BFM, Marc-Olivier Fogiel a d'abord commandé une fille puis il a commandé un garçon, l'enfant devient un bien de consommation selon des désidératas.
Prescriptif, préférez-vous un enfant blond ou brun, blanc, noir ou métisse avec des yeux verts ou vairons ? Les études vous prescrivent d'avoir le même phénotype que l'enfant crée. Un couple de lesbiennes portent plainte contre une banque de sperme car l'enfant est né métisse. Le couple ne voulait pas un enfant mais un enfant blanc
Coercitif avec la PMA, même les couples de lesbiennes respectant le droit de l'enfant à sa généalogie sont obligées de se déclarer mères de l'enfant et exclus de fait la place du géniteur-père.
Un autre effet supposé bénéfique pour l'intérêt Supérieur de l'Enfant serait que son état civil soit un mensonge biologique puisque les mentions de mères seront écrites pour expliquer sa naissance avec l'effacement du père et du géniteur.
Quand pour les enfants dont la mère refusait d'indiquer le père, la mention né sous X ou sans père connu était inscrite, un père en absence était donc reconnu. L'état civil français prenait en considération la réalité biologique de la naissance.
La paternité était présumée en cas d'enfants nés de parents mariés, la paternité pouvait être falsifiée avec tous les dégâts connus pour l'enfant et l'homme en cas d'adultère de la femme ou de fausse reconnaissance de paternité établie.
A noter que pour les premières PMA pour raison d'infertilité, le législateur a autorisé une sélection phénotypique afin que l'illusion et le mensonge puissent être les plus plausibles. Beaucoup d'enfants ont appris sur le tard qu'ils étaient issus d'une PMA avec un géniteur à identifier.
Dans le premier titre, il est intéressant de noter les termes de frère et sœur deviennent caduques puisque que pour aussi bien Agnès Buzyn, ministre, Jean-Luc Mélenchon, député, Caroline Mecary, Avocate, la filiation d'intention prime sur la filiation biologique. Ils ne peuvent plus être reconnus comme frère et sœur et peuvent même se marier, aucun texte de loi ne les y empêchent désormais. Ce n'est plus légalement un cas d'inceste grâce à "la chance" que représente cette nouvelle bioéthique selon Emmanuel Macron et son gouvernement. Dernière vidéo pour conclure sur la fabrique du consentement.
Un débat avec une personne émettant des réserves sur la PMA / GPA et
deux personnes pro PMA / GPA, cela crée déjà une asymétrie du débat, un
temps de parole accordé au pour et contre non respectueux.
Ali Benmakhlouf commence par expliquer qu'un père et un géniteur sont
deux personnes potentiellement différentes. Ce qui est valable également
pour la mère et la génitrice comme l'avait expliqué Dolto et comme le
démontre la GPA. Or, dans la formulation d'Ali BenMakhlouf seule la
distinction du mâle est faite, rien sur la femelle.
Comme le précise Sylviane Agacinski, la PMA sans père n'est pas une
extension de droit. Les humains ne volent pas, ils sont discriminés par
rapport aux oiseaux, greffons leur des ailes pour étendre leur droit
> Transhumanisme !
Lisa Carayon souhaite distinguer le libéralisme économique du politique,
c'est toujours du libéralisme et comme Ali Benmakhlouf, les deux
parlent de Centre de reproduction humaine... Libéralisme = Rentabilité
et profit, il s'agit d'enfants à naitre et non d'humains à fabriquer en
fonction des désidératas permis par la Science Choix de la couleur de
peau, du sexe, de la couleur des cheveux, de la couleur des yeux, et
maintenant du QI avec les IVG sélectifs pour les embryons ne
correspondant pas à la commande de "parents". Les éleveurs de Bovins font la même chose.
Aucun temps de parole sur les DROITS DE L'ENFANT et son intérêt supérieur !
Que dit la Cour Européenne des Droits de l'Homme ?
La CEDH a approuvé une reconnaissance de paternité biologique pour
l'intérêt supérieur de l'enfant en Janvier 2019. Elle a obligé un homme à
un examen biologique suite à la demande d'un enfant.
Il est également consternant dans cette fabrique du consentement où il
n'y a pas de réel débat de ne jamais entendre des enfants à la filiation
biologique interdite au profit d'une filiation d'intention, imaginaire
ni de communiquer sur les études de surmortalité de ces enfants !
Démagogues et obscurantistes en tous genres profitent d’une complaisance extraordinaire et l’idée d’expertise
n’est convoquée que pour se voir sur-le-champ confisquée par une
victimisation hystérique des lesbiennes et hétérosexuelles célibataires.
Ainsi l'astre mort de la parentalité sans filiation biologique avec la
fabrique d'orphelins peut commencer.
Nous aimerions vous donner notre nom, nous savons que vous avez du mal avec les anonymes mais nous n'en avons pas. En effet, après avoir été mis en vente suite aux recommandations de féministes d'un foyer de fille mère de Paris en 1970, notre réelle identité nous a été volée par des parents d'intention. Ils ont fait une fausse déclaration, écrit une filiation fictive et nous avons dû porter un nom qui n'est pas le notre et que nous rejetons.
Cette particularité d'une vie sous une fausse identité, nous en connaissons tous les risques pour les avoir vécu et y avoir survécu pour le moment.
Simplement, comme nous savons également que notre expérience ne fait pas loi, n'a pas la valeur d'une étude scientifique et médicale, qu'elle n'est qu'un témoignage. Alors, nous nous sommes renseignés, nous avons cherché les études sur les troubles induits par un développement sans père et/ou mère biologique autant par curiosité que pour nous renseigner sur nous-mêmes, d'avoir une autre grille de lecture de nos vies, de notre mal-être, de cette quête obsessionnelle de qui nous sommes, comment pouvons-nous évoluer et dépasser ce traumatisme.
Lors de ces investigations, nous avons été amené à dialoguer avec des enfants adoptés informés ou non sur leur sort, des enfants de couple de lesbiennes en recherche permanente de leur père, des enfants sans père se sentant coupés en deux, en plus de la lecture des dites études et de leurs conclusions.
Vous vous appuyez sur les statistiques des familles mono-parentales, ces familles ne sont pas des familles où les enfants sont sans père, il s'agit de familles où le père est connu et éloigné. Nous sommes stupéfaits qu'une ministre d'une grande puissance économique fasse cet amalgame où elle considère que les familles mono-parentales sont des lieux où les pères n'existent pas. Pourquoi inviter la CAF alors à se saisir de la pension familiale si ces pères n'existent pas ?
Dans la famille imaginaire induite de la PMA sans père, la CAF ne pourra saisir de compte en banque pour le paiement d'une pension alimentaire. Le donneur étant anonyme ou révélé non pas quand l'enfant en fera la demande mais quand l'état décidera que le délais est bon. Devoir attendre d'être majeur pour connaitre son père. Quelle maltraitance d’État.
Les recherches et les témoignages des pédopsychiatres et psychiatres sont pourtant formels, les troubles sont avérés. Il ne s'agit pas d'une posture sociétale de droite mais d'avis médicaux. A moins que vous ne considériez soit que tous les pédopsychiatres sont de droite ou que l'avis d'un médecin dépend de ses convictions politiques. Vous atteignez un niveau de ridicule sans nom.
Des recherches sont déjà en ligne sur les sites académiques et vos services ministériels devraient les connaitre. Une dernière chose, la France est championne en nombre de suicides en Europe, un problème de santé mentale dit-on. Vous devriez vous renseigner au plus vite si la mort des français vous est importante en votre qualité de ministre et seulement de ministre et non de mère que vous êtes. Même si nous serions curieux de vous entendre dire à vos enfants, votre père n'a servi à rien dans votre construction.
Nous nous permettons d'écrire cela car nous avons trop côtoyé les politiciennes et politiciens français, vous nous dégoutez par votre cynisme et vos lâchetés. Nous ne sommes pas dupes de vos communications, de votre novlangue comme on dit en 2019.
Nous ne vous saluons pas étant donné vos déclarations sur LCI. Nous ne saluons plus les personnes qui refusent de nous reconnaitre par notre véritable identité. Et nous savons déjà vu la justice en France que nous serons enterrés sous une fausse identité.
Certains pensent que c'est un conte, d'autres que c'est la nouvelle réalité, à vous de vous faire votre avis.
L'insémination artificielle a permis de mettre en place différents dispositifs de testage afin de vous assurer une descendance de qualité. Ne faites plus confiance au hasard.
Les tests génétiques vous permettent désormais de mieux choisir les bons embryons. Nous savons aujourd'hui que le destin de votre futur enfant dépend de son patrimoine génétique et de son milieu d'élevage. De plus, comme vous vous en doutez élever un enfant coute cher et quelle garantie avez-vous que vous avez investi là où il fallait ? N'avez-vous pas trop dépensés ? Quelle rentabilité éducative attendre en 2019 ?
Réussissez au mieux votre projet parental !
Vous ne pouvez pas vous appuyer que sur les conseils de Boris Cyrulnik pour réussir les 1000 premiers jours du futur enfant, cela n'impactera que sur le milieu d'élevage.
Aujourd'hui vous pouvez bénéficier de bien plus et de vous assurer d'avoir un enfant de haut niveau. Pensez à son futur dans une société de plus en plus concurrentielle.
Offrez-vous le meilleur
Le marché de la procréation artificielle vous permet de choisir avec soin les meilleurs mâles reproducteurs et de les accoupler avec les meilleures femelles gestatrices afin d'offrir un meilleur avenir à votre futur enfant.
Les avancées en génétique permettent d'éliminer les mauvaises embryons. Il vous faut minimiser les risques sur sa santé mentale avec des femelles gestatrices bien nourries. Les centres de reproduction artificielle vous garantissent que les femelles gestatrices bénéficient d'un régime alimentaire de qualité grâce aux progrès en neurosciences et d'un environnement de qualité.
La biologie de l'attachement
Le récit de soi
Mais, il vous faut minimiser les risques de maladies avec une sélection adaptée et performante des embryons. Les tests génétiques vous permettent de limiter les dégâts et les offres vous permettent un remboursement total ou partiel des services de reproduction proposés en cas d'enfant défectueux.
Réalisez votre rêve
De plus, maintenant vous avez la possibilité d'avoir un futur enfant en vous faisant plaisir par le choix de son sexe, de sa couleur des cheveux et des yeux. Un enfant qui répond à votre idéal, une famille plus heureuse.
Accepteriez-vous un enfant handicapé ?
Vous savez que la société sera plus dure avec lui, évitez lui de souffrir, ne lui donnez pas naissance. La législation vous permet de procéder à des IVG sélectifs, profitez-en.
Et n'oubliez pas, il faut protéger le mode de vie européen comme l'a déclaré Ursula Van der Leyen, la nouvelle cheffe européenne, votez pour une meilleure sélection humaine.
Lors de nos précédents articles sur la PMA / GPA, nous avons exprimé notre opinion en qualité de personnes privées de leur filiation biologique par des "parents d'intention", nous avons abordé les impacts psychologiques et cognitifs des différents modes de procréation offerts par le marché et dressé quelques alertes.
Dans cet article, nous allons aborder les questions du débat démocratique, de la fabrique du consentement, de la tyrannie de la minorité et de l'Intérêt Supérieur de l'Enfant.
Un débat démocratique est une discussion au sein d'une assemblée politique comme peuvent l'être l'Assemblée Nationale et le Sénat en France. En ce sens, concernant la PMA / GPA, il y aura bien dans les faits un débat démocratique puisque le sujet va être débattu.
Sauf que lorsqu'on a écrit cela, nous n'avons rien n'écrit. Pouvait-on parler de débat démocratique au moment du grand débat entre Emmanuel Macron et les Gilets Jaunes ?
Nous nous rendons vite compte qu'il existe différents niveaux de débat.
Théoriquement, chacun se fait une opinion sur les questions aussi bien dites publiques que privées mais dans la pratique chacun se rend vite compte qu'il ne dispose pas de tous les éléments pour se faire une honnête conclusion.
Entre les questions économiques, morales, éthiques et politiques, chacun accepte de confier la responsabilité à une assemblée qui pourra convoquer différentes experts et différents représentants de la société pour décider, pour acter d'un choix.
Nous avons alors une prise de décision déléguée, à un ensemble que nous pouvons nommer gouvernement invisible. En effet, si nous connaissons nommément chaque élu de l'assemblée, nous ne connaissons pas les différents experts sollicités.
De plus, en fonction des intérêts de différents groupes, un débat démocratique fera l'objet de polémiques, des actions pour tenter de disqualifier des personnes par des attaques Ad Hominem ou Ad Personam. Cette personne, ce représentant fait l'objet d'une tentative de disqualification pour ce qu'il est et non pour ce qu'il dit.
Ainsi, un représentant religieux sera disqualifié au prétexte que les religions sont majoritairement homophobes au lieu d'écouter l'argument sur la procréation et le transhumanisme. De même, un représentant des associations LGBT sera considéré comme obligatoirement pour la PMA / GPA quand des homosexuels ont déjà écrit leur opposition quant à ce mode de procréation.
L'appel à la polémique permet de neutraliser le débat démocratique. Nous pouvons observer des associations LGBT faisant un rappel permanent aux polémiques lors du mariage pour tous et tenter ainsi de disqualifier toutes les personnes sur ce sujet qui seraient opposés à la PMA / GPA. Or, les deux sujets sont bien distincts.
Dans un autre domaine, bien que la France ait voté l'interdiction de la peine de mort, elle mène des opérations dites "homo" pour tuer des personnes en dehors de tout cadre légal ou la polémique du "si votre enfant est tué par une femme, souhaitez-vous le rétablissement de la peine de mort dans ce cas ?"
Ce qui, en psychologie, s'appelle créer une dissonance cognitive par un appel aux instincts et aux émotions afin de faire évoluer la raison dans le sens que l'on souhaite.
Le débat d'opinion pose le problème que toutes les opinions se valent et il devient difficile d'élever le débat en fonction des débatteurs. Sur quoi se base leurs opinions ?
L'appel à la Science, la fameuse preuve scientifique pour les départager.
Or, dans le débat actuel de la PMA / GPA, la question n'est pas scientifique. La technique permet de faire de la gestation pour autrui, la science permet des pratiques eugénistes en sélectionnant la couleur de cheveux, des yeux, de peau, le sexe de l'enfant jusqu'à un certain niveau de QI génétique et tout ce qui peut être considéré comme une tare tels des handicaps, ce qui conduit à l'élimination de l'embryon car il ne correspond pas aux seuls désirs d'adultes.
La PMA GPA amène à discuter et disputer en fonction de questions philosophiques, éthiques et politiques. Les sciences vont permettre d'apporter un éclairage aussi bien sur les techniques actuelles de procréation et de sélection humaine mais également d'éclairer sur la psychologie des "parents" et les impacts sur les "enfants".
Le préalable d'un débat démocratique sur la question de la PMA / GPA est que tous s'accordent sur l'Intérêt Supérieur de l'Enfant et qu'ensuite que chacun s'engage à respecter l'autre.
Ce qui signifie que les accusations d'homophobie ne peuvent être lancées à la légère et à ce titre nous invitons les personnes diffamées par cette ritournelle à porter plainte contre ces LGBT accusateurs comme c'est actuellement le cas. La question de la PMA / GPA n'est pas une question homosexuelle puisque des couples hétérosexuels y ont recours.
Maintenant que nous connaissons les élèments du débat démocratique, nous devons analyser plus finement les éléments qui le composent et participent à la construction de l'opinion publique et de sa prise de décision.
Louis XIV disait :"L’État, c'est moi" à une époque les rois régnaient sans partage. En 2019, la France est une république, ce qui n'empêche pas le député Jean-Luc Mélenchon de clamer : "La république, c'est moi". Chaque citoyen français peut en dire autant : " La république, c'est nous". Avec le suffrage universel et l'éducation pour tous, aristocratie, bourgeoisie et petit peuple peuvent régner de concert.
Ne soyons pas naïfs, le débat n'y gagnerait pas en hauteur comme on dit, nous savons aussi grâce au développement des sciences, au développement d'analyses des sociétés qu'une minorité peut influencer et influence la majorité dans le sens de ses intérêts. Les exemples ne manquent pas de sel dès lors qu'il existe une asymétrie de choix.
Dans les systèmes complexes comme le sont les sociétés actuelles, ce n'est pas la majorité qui s'impose. Le premier vainqueur aux élections est aujourd'hui l'abstention, des personnes qui ne sont représentées nulle part. Les minorités prennent le pouvoir.
Chacun a sa vision du monde et la valeur que nous avons d'une vision du monde dépend des croyances que nous leur conférons.
Quand un individu défend sa vision du monde comme un monde avec une gestation pour autrui PMA / GPA ou un monde sans gestation pour autrui, un monde avec filiation biologique ou un monde avec filiation d'intention, son appel au libre arbitre et aux a-priori de l'autre, dans le cas qui nous importe avec l'a-priori d'homophobie, il fait appel à des déterminismes qu'il est le seul à croire. Nous savons grâce aux sciences que l'Homme obéit à des lois comportementales comme la quête d'identité, les origines.
Prenons, un débat démocratique sur la PMA / GPA composé de 4 personnes.
Deux sont pour, deux sont contre, les arguments de raison de chacun neutralisant l'autre.
Comment vont-ils au final prendre leur décision puisque l'appel à la raison ne donne aucune issue ?
Un autre mécanisme s'enclenche, l'appel au préjugé.
La question devient pour un des deux groupes souhaitant voir son choix sélectionné, quels sont les meilleurs préjugés à réactiver ?
1 - S'agissant de changement de cadre de vie, de filiation, dans le doute vaut mieux s'abstenir ?
2 - Le choix de la nouveauté, certains peuvent dans le monde avoir recours à la PMA GPA et inventer des filiations, pourquoi pas nous ?
Nous voyons dans cet exemple que nous ne sommes plus dans une prise de décision liée à des arguments de raison mais de préjugés.
Si les préjugés s'annulent, entre en jeu le dernier mécanisme de la prise de décision, les mécanismes psychologiques : activation d'autres préjugés, prédominance d’inflexibles et présence de contrariants. Nous arrivons à la question des limites avec le transhumanisme et les procréations commerciales.
Et là, nous retrouvons le discours des associations LGBT qui s'autoproclament être les représentants d'une "pensée homosexuelle", si vous êtes contre la PMA GPA, vous êtes homophobes.
Argument qui ne fonctionne pas auprès des couples hétérosexuels mais qui permet de disqualifier l'autre dans l'opinion publique en mettant le curseur sur l'homophobie quand il s'agit d'un débat sur l'Intérêt Supérieur de l'Enfant.
Prenons un autre exemple pour dépayser la problématique.
Les religions ont comme principe en général les fameux : ne pas voler, ne pas blesser, ne pas tuer. Or, chaque religion est minoritaire par rapport aux athées et autres religions.
L'histoire de l'Humanité a montré que ces quelques principes de ne pas voler, ne pas blesser et ne pas tuer se sont pourtant répandus pour devenir universels et s'appliquer à quiconque.
De l'esclave à celui d'une autre religion peu importe que le livre de telle religion appelle à tuer l'autre. Même dans les théocraties rigoristes s'appuyant sur des textes religieux appelant au meurtre, ce crime est condamné par la communauté internationale.
A chaque exécution en raison de l'athéisme ou de l'homosexualité comme dans des théocraties musulmanes, la communauté internationale condamne ces meurtres, de même que l'opinion publique. Pourtant une minorité l'emporte, les meurtres ont lieux
Selon Damon Centola du groupe des dynamiques en réseau
l’université de Pennsylvanie, les petits groupes seraient capables de
renverser les normes établies dès qu’ils atteignent une masse critique
de 25 %.
Comment s'organise une minorité pour tenter la bascule de la majorité ? Ce qui est bon pour l'un est bon pour l'autre ?
Une filiation d'intention qui crée des désordres chez l'enfant, une législation qui crée une discrimination entre enfants dits naturels autorisés à porter le nom de leurs parents biologiques avec des enfants PMA / GPA à qui l'on impose de porter un nom qui n'est pas le leur est-ce bon ?
Bien sur, quelques enfants à la filiation fictive sont et seront heureux mais faut-il pour autant accepter une hausse du risque suicidaire pour les autres enfants qui refusent cette parentalité d'intention ?
Prenons l'exemple de l'alimentation. Les publicitaires insistent sur l'aspect pratique de choisir des plats préparés, ce que l'on nomme des aliments transformés. Nous savons désormais que pour des questions de gains, ces plats préparés contiennent du "mauvais gras" et trop de sucres", le seul danger identifié par la majorité est que cela peut générer un risque d'obésité que la société accepte.
Or, de nouvelles études des neurosciences montrent que cela impacte aussi l'intelligence des individus en l'altérant comme le soulignait une émission d'Arte sur le cerveau et l'alimentation. Cela génère même des troubles du comportement chez les enfants dont les mères gestatrices ont une consommation trop grasse, trop sucrée. Elles ne deviennent pas que grosses, elles altèrent la santé mentale de leur futur enfant.
Autre exemple avec l'industrie du tabac, il s'agissait d'accroitre le marché avec une société où les femmes ne pouvaient fumer dans la rue. Lors d'une manifestation féministe, les suffragettes, les publicitaires ont embauchés des photographes pour magnifier les femmes fumeuses et les nommer, les torches de la liberté. Fumer pour une femme était devenu un acte de résistance, un acte de liberté. Le marché a pu s'accroitre comme le cancer des poumons chez la femme. Dans cet exemple de la cigarette, une minorité, les cigarettiers se sont appuyés sur le féminisme pour vendre leurs produits.
A l'éthique de la discussion et de la persuasion rationnelle, que présuppose la démocratie, s'opposent alors une persuasion a-rationnelle et une intention d'arrêter de convaincre en manipulant.
A l'exigence de l'honnêteté intellectuelle, du débat, de l'écoute, de la modestie, de l’exhaustivité de l'information s'oppose le mensonge, la partialité et l'occultation de données pertinentes.
Dans l'opacité d'intérêts privés, ceux qui peuvent se payer des professionnels de la communication comme des GPA à l'étranger (150 000 € dans le cas de Marc-Olivier Fogiel) sont l'antithèse de la démocratie mais l'expression même de la tyrannie des minorités.
Pour revenir à la question de la PMA GPA et peu importe que le couple soit homosexuel ou hétérosexuel, nous savons par différentes études que les parents sont plus anxieux et considèrent l'enfant comme un handicapé qu'il faut protéger et qu'ils surprotègent du monde extérieur. Les enfants culpabilisent davantage de ne pas être à la hauteur de l'enfant idéal que se sont construits leurs parents d'intention comme nous l'avions expliqué dans l'article :PMA / GPA : De l'enfant désir à l'enfant idéal, l'enfant paie le prix fort !
Comment ferait une minorité, les centres de gestation PMA / GPA et de sélection humaine pour accroitre leur marché ?
Les LGBT sont un élément de réponse. L'homophobie le préjugé à mettre en avant pour ne pas débattre, l'intérêt supérieur de l'enfant, le grand oublié du débat.