Suite au Grenelle des violences faites aux femmes hétérosexuelles organisé par la secrétaire d’État Marlène Schiappa, les associations féministes se battaient entre elles pour avoir le plus de subventions de l’État français. Chaque association avançait des théories plus ésotériques les unes que les autres sur l'origine des violences chez le mâle Blanc et seulement chez le mâle Blanc. L'épisode du MillaGate avait démontré qu'une lesbienne blanche pouvait être menacée de mort et interdite de scolarité sans que les féministes et les partis de gauche ne lèvent un œil. L'ésotérisme était tel que certaines féministes se nommaient désormais Les Sorcières. Rarement un tel niveau d'obscurantisme n'avait régné en France avec les mouvements féministes qui s'étaient affranchis depuis bien longtemps de la raison et des sciences.
L'une des féministes, Yael Mellul qui avait échoué à faire condamner le chanteur Bertrand Cantat pour le suicide d'une de ses ex-compagnes cherchait à tout prix à faire condamner les hommes pour le suicide qu'elle qualifiait de forcé chez leur conjointe. Même s'il était étonnant qu'une personne comme Yael Mellul qui avait la qualité d'avocate, c'est-à-dire sans lien avec la médecine et la psychiatrie pour avoir un fondement scientifique sur les causes multiples d'un suicide, soit considérée comme compétente sur ce sujet, son intense lobbying auprès du gouvernement avait porté ses fruits. Les ministres de l'emploi et de l'économie et les banquiers devaient-ils être condamnés suite à la hausse des suicides en raison de la crise de 2008 ?
Le pedigree de cette féministe aurait dû dissuader un quelconque gouvernement d'écouter cette femme, elle était connue pour être un soutien de l'association la LDJ, une organisation jugée comme terroriste par les USA. Elle avait affiché son soutien sur twitter en 2015 à leurs actions de piratage. En France, des membres de cette association avaient déjà été condamnés pour des faits de violence contre différentes personnes dont l'un des ex-membres avait été envoyé aux assises pour violences volontaires avec préméditation ayant entraîné la mort sans intention de la donner. Elle avait milité pour la pénalisation des clients de prostitués et obtenu gain de cause quand les études en Europe montraient que ce genre d'actions entraînait plus de violences et de stigmatisations pour les personnes ayant décidé de faire librement le commerce de leur corps.
Cautionner la violence des uns, participer à plus de violences contre les prostitués et accuser sans fondement la violence et la responsabilité des autres, tout cela pouvait être considéré comme schizophrénique et loin d'une position d'une démocrate s'en remettant à l'impartialité de la justice et au libre arbitre des personnes dont les femmes, mais bon sans travail et devoir de mémoire qui se souvenait des actions terroristes des premières féministes, les suffragettes ?
L'histoire serait ironique en réaffirmant la force du réel face aux obscurantistes. Si la France avait adopté les recommandations de Yael Mellul, la science allait faire son entrée au tribunal et les chiffres de suicides suite à des violences domestiques étaient sans appel pour les femmes.
Au-delà de la réalité de ces chiffres et des conséquences pour la circonstance aggravante lors d'un suicide d'un des conjoints, l'autre question que posait l'action de Yael Mellul était que cela faisait des femmes des êtres inférieurs aux hommes.
En effet, les causes du suicide étudiées par la suicidologie posait une question sans réponse : Si le suicide, le meurtre de soi est l'ultime liberté laissée à un homme, enlever cette explication aux femmes, les rendaient incapables d'être responsables de leurs actes par elles-mêmes, soit des enfants éternels, des êtres sous tutelle.
Ainsi, il en était de l'obscurantisme des féministes en France qui se retrouvait dans les propos et les actions de Yael Mellul ou de l'association Osez le féminisme chez qui elle donnait des conférences sur le thème le suicide forcé des femmes dans le cadres des violences conjugales en oubliant aussi bien les hommes que les lesbiennes.
Mais, peut-être, pensait-elle comme la féministe Monique Wittig pour qui les lesbiennes n'étaient pas des femmes, comment savoir chez les obscurantistes qui raisonnaient sur des croyances éculées ?
Peut-être ignorait-elle que les violences conjugales sont plus importantes chez les couples de lesbiennes que dans les couples hétérosexuels et les couples d'homosexuels, comment savoir ?
Le rapport du gouvernement avait omis les meurtres de femmes par leur conjointe et les associations Nous Toutes et Osez le féminisme ne comptabilisaient pas les meurtres de femmes lesbiennes par leur conjointe comme féminicide, un terme impropre, uxoricide aurait été le bon terme.
Les obscurantistes ne lisaient pas les rapports scientifiques et ne comptabilisaient que les cas qui accréditaient leurs croyances, qui elles seules comptaient pour leur esprit. Le réel appartenait donc au déni, au monde profane, elles vivaient dans un monde sacré où les femmes étaient des princesses Disney en attente d'un prince charmant.
L'équation 2 + 2 = 5 devait être considérée comme vraie pour croire que les violences conjugales étaient le fait des seuls hommes et mettre de côté les apports de la Science. Mais bon, la réalité savait être patiente et en attendant l'image des femmes par les féministes ravissait les religieux et leur ordre patriarcal.
La dernière vidéo d'une autre féministe Maïa Mazaurette, une femme qui se vivait comme un trou à bites y expliquait que les pratiques lesbiennes étaient plus en adéquation avec la réalité du corps féminin, que les femmes devaient sortir du genre et des idées reçues. Le lesbianisme était un choix pour cette féministe dont le média Brut faisait la promotion. Les féministes commençaient à développer le même discours que les religions sur l'homosexualité, le choix.
Les féministes françaises étaient devenues des êtres sans tête, bonnes pour le palais des mythes et des croyances. Le réel n'était pas un lieu de vie pour ces femmes sous emprise de l'idéologie féministe et qui étaient dans la paranoïa du patriarcat. Une lesbienne avait plus de probabilité d'être violée par sa conjointe qu'une femme par son mari mais les féministes ne lisaient pas les études scientifiques comment auraient-elles pu savoir ?
Lors de notre précédent article : La Pédophilie en France : la fin d'une omerta ?, nous avons traité ce sujet sous l'angle de la presse française et des abus sexuels sur enfant du 19 ème siècle à nos jours.
Le livre Le Consentement de Vanessa Springora défraie la chronique et toutes les féministes françaises sont sur le pont à crier avec la meute contre Gabriel Matzneff et les cercles littéraires qui l'accueillent et font de lui un écrivain édité par la Maison Gallimard.
Pour les féministes françaises, la femme est sous domination masculine même si la domination masculine n'existe pas et elles sont prêtes à toutes les manipulations statistiques pour affirmer que la femme sans la féministe est une condamnée, incapable de reconnaître son statut de victime éternelle.
Nous avons déjà consacré plusieurs articles sur les impostures et faillites des féministes françaises :
Revenons au débat suscité par Le consentement de Vanessa Springora ou de l'histoire du libertinage à la pédophilie et pédocriminalité en France.
En 1782, Pierre Choderlos de Laclos publie Les liaisons dangereuses mettant en scène trois protagonistes : le couple libertin composé de la Marquise de Mertueil et du Vicomte de Valmont et de leur proie Cécile de Volange, agée de 15 ans.
A cette époque, les rapports sexuels
avec mineurs sans violence ne sont pas condamnés. Il faut attendre 1832 pour une condamnation si la personne mineure est âgée de moins de
11 ans. Il est fréquent dans le milieu aristocratique que des jeunes
filles de 11 ans à 15 ans soient mariées à des hommes plus âgés.
Les meneurs de jeu sont ces libertins qui n'ont pour but que de séduire
et arriver à leur fin avec les femmes qu'ils rencontrent.
En un mot :
collectionner les conquêtes. Mais les libertins apprécient aussi la
compagnie de jeunes filles.
« Déflorer une vierge, n'est-ce pas un projet plus excitant...
»
La marquise de Mertueil
Imagine-t-on quel serait le livre écrit par Cécile de Volange, quarante ans après avoir été déflorée par le Vicomte de Valmont sur les conseils de la Marquise de Merteuil, amie de sa tutrice ?
Quelques siècles plus tard en France ... Simone de Beauvoir souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, elle a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.
« On ne naît pas femme, on le devient »
Simone de Beauvoir
Simone de Beauvoir, enseignante bisexuelle, a pour habitude de coucher avec de jeunes élèves du Lycée Molière où elle enseigne. Elle est dans ce qu'on appelle en 2020, un détournement de mineurs.
Est-ce pour cette raison que la Secrétaire d’État à l'égalité homme - femme, Marlène Schiappa a déclaré à propos de la femme d'Emmanuel Macron, le président de la République Française : « Brigitte Macron est la nouvelle Simone de Beauvoir » ?
Simone de Beauvoir a couché avec différentes élèves et elle en a partagé certaines avec son compagnon Jean-Paul Sartre.
Bianca Lamblin, le jouet sexuel de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre tel qu'elle le raconte dans Mémoires d’une jeune fille dérangée (Balland, 1993), et c’est
dans le vitriol qu’elle trempe sa plume comme on dit du livre de Vanessa Springora.
La ressemblance avec l'histoire entre Vanessa Springora et Gabriel Matzneff devient alors évidente, tout comme la continuité avec Les Liaisons Dangereuses.
« L’intelligence de son regard d’un bleu lumineux nous frappa dès le début
», écrit Bianca Lamblin, qui porte alors son nom de jeune fille, Bienenfeld. « A
seize ans, on est facilement ébloui », ajoute-t-elle.
Vanessa Springora, directrice des éditions Julliard, l’auteure se souvient d’un
« bel homme » au « physique de moine bouddhiste émacié », aux « yeux d’un
bleu surnaturel » et à la présence « cosmique » dans Le consentement.
Vanessa Springora : « Par son statut d'écrivain, Gabriel Matzneff
redoublait son entreprise de prédation par une exploitation littéraire
de cette séduction et de possession des jeunes filles et jeunes garçons.
Il utilisait la littérature pour continuer à assouvir ses pulsions ». Elle aurait pu rajouter comme elle est censée avoir une culture littéraire en sa qualité d'éditrice, à la manière d'une Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre s'appuyant sur leur aura littéraire et féministepour mettre dans leur lit des jeunes élèves.
Après la mort de Simone de Beauvoir sont publiées les Lettres à Sartre, dans lesquelles Bianca Lamblin est nommée Louise Védrine, et une biographie de Beauvoir de Deirdre Bair
qui révèle la véritable identité de Louise Védrine. Bianca Lamblin,
humiliée et blessée par ce qu'elle découvre dans ces lettres, répond aux
écrits posthumes de Beauvoir par une autobiographie intitulée Mémoires d'une jeune fille dérangée. Elle y décrit comme Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ont abusé d’elle à l’âge de seize ans et écrit :
« J’ai
découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes
filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou
faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. ». Quant à Sartre, avec lui aussi la relation prit son temps au début, et
fut philosophique avant de passer au lit, mais on le sent plus
prédateur, car il est question de seulement quelques semaines, et pas de
profiter d’une contingence de voyage, mais de planifier une défloration
de la façon la plus directe et sciemment immorale possible (l’auteure
parle de « muflerie »). Alors qu’il conduit Bianca dans sa chambre
d’hôtel, il lui dit froidement : « La femme de chambre de l’hôtel va être bien étonnée, car hier j’ai déjà pris la virginité d’une jeune fille » (p. 55).
Conséquents dans leur perversion, Simone de Beauvoir et Jean-Paul
Sartre signèrent des pétitions en 1977 appelant à la dépénalisation de
la pédophilie, dénonçant la condamnation de trois hommes pour avoir eu
des relations sexuelles avec des enfants de douze et treize ans.
Dans l'affaire qui oppose Vanessa Springora à Gabriel Matzneff, ce dernier a publié de son vivant les lettres de Vanessa quand elle avait 14 ans où elle lui déclare son amour d'alors.
Cette publication vaut condamnation de la part de Marlène Schiappa qui le qualifie de pédocriminel, ce qu'elle ne fait pas pour Brigitte Macron.
On peut débattre emprise, consentement, morale, droit...
Mais peut-être une notion simple pourrait-elle faire CESSER de diffuser une lettre écrite par une jeune fille alors mineure au pédocriminel dont elle tentait de se débarrasser.
Le camps des pro-pédophiles s'est appuyé en France sur les sciences sociales et la psychanalyse en avançant que l’enfant est un pervers polymorphe à la sexualité débridée. Ils expliquaient que le regard sur la pédophilie est une construction
sociale et culturelle, donc arbitraire, soit qu'on pouvait s’en affranchir.
Tout comme les féministes d'aujourd'hui s'appuient sur les sciences sociales pour expliquer que le genre et la parentalité sont une construction sociale pour vendre l'idée de la PMA / GPA et que chacun peut déterminer son sexe.
Par ailleurs, l'injonction à se considérer comme victime et à écarter toute personne ayant un vécu différent est à nouveau en marche. Si une personne ne déclare pas ne pas avoir été traumatisée par une relation dissymétrique, elle est considérée comme pro-quelque chose. Certains psychiatres regroupés en association de lutte contre les viols expliquent que tout viol laisse un traumatisme éternel, ce qui est faux mais c'est leur stratégie pour se créer une rente financière avec les subventions, peu importe qu'ils créent par ces discours de nouvelles victimes, qu'ils exigent le silence des voix discordantes comme n'importe quel mouvement sectaire et qu'ils mettent en place des statistiques dont les hommes violés disparaissent.
Que disent les féministes qui idolâtrent les pédophiles Simone de Beauvoir ou Colette à propos de Gabriel Matzneff ?
L'exemple de la franc-maçonne féministe Françoise Laborde :
C’est à cet épisode qu’on reconnaît en effet la perversion de l’infect #GabrielMatzneff.
Cette façon de s’en prendre à l’intime, de révéler des confidences qu’il dit être celle de #VanessaSpringora dévoile l’infamie du personnage. Cet homme est une merde @LEXPRESS. https://t.co/9xygKxbY8T
La question du consentement n'est pas une problématique morale contrairement au traitement actuel mais une question de légalité, soit pour la justice, un traitement au cas par cas. La loi actuelle fait que la majorité sexuelle est à 15 ans, ce qui n'empêche pas des jeunes filles d'être une mère à 14 ans, elles ne sont pas avortées au nom du principe qu'elles ne peuvent être consentantes à la maternité à cet âge là.
La loi permet de condamner les détournements de mineurs et nous pouvons observer qu'en France, tout dépend de qui détourne : un homme ou une femme !
Pour conclure, l'événement littéraire qui ne sera pas relayé par les féministes françaises : l'ouvrage de Joffrine Donnadieu.
« Depuis dix ans, j'anime des ateliers d'expression
et de théâtre dans deux hôpitaux, à Paris.
Le premier, à la Salpêtrière,
concerne des enfants et des adolescents dépressifs, suicidaires,
maltraités, parfois à la lisière de la schizophrénie.Le second, à
Necker.
A l'intérieur de ces ateliers, j'ai entendu beaucoup de
témoignages d'enfants abusés par des femmes. Romy est une sorte de
mosaïque de tous ces récits. »
"Déflorer une vierge, n'est-ce pas un projet plus excitant..."
La marquise de Mertueil
Actuellement un lynchage médiatique a lieu en France avec Gabriel Matzneff.
La prise en compte des crimes sur enfants est un phénomène plutôt récent dans l'histoire française. Elle est concomitante avec un mouvement de réflexion globale de la société sur l'enfance. C'est à la fin du 19e siècle que la société s’intéresse au travail des mineurs et commence à réfléchir à une législation spécifique aux droits de l'enfant.
La manière dont la presse relate les abus sexuels sur mineurs comprend quatre grandes phases :
1 - De 1880 à 1920 : le temps des accusations
2 - De 1920 à 1970 : le temps du reflux
3 - La révolution sexuelle des années 1970 : Il est interdit d'interdire
4 - Le tournant des années 1990 avec une condamnation sans appel de cette pratique ou presque.
De 1880 à 1920 : Le temps des accusations
La presse relate les abus sexuels et les mauvais traitements sur enfant. Le journal La Dépêche consacrera même une rubrique nommée Les Satyres en 1910. Si la presse française a eu du retard dans l'exposition des viols et des attentats à la pudeur, cette médiatisation des affaires a participé à une prise de conscience populaire.
En 1898, une loi est votée en France sur la répression des violences, voies de fait, actes de cruauté et attentats commis envers les enfants.
Les crimes des satyres commis sur les garçons et les filles posent déjà la question du consentement avec la formule : "Victime ou complice ?" mais uniquement pour les filles et non pour les garçons.
La presse distingue alors deux types de faits : les abus sexuels sur enfants hors cercle familial avec l'émergence du stéréotype du seul prédateur pédophile, la prédatrice est oubliée et les abus sexuels incestueux où la responsabilité des enfants est interrogée et est sujette à caution. Pour les garçons abusés par des femmes pédophiles, l'absence de traces corporelles rend leur témoignage encore suspicieux et leur parole est largement étouffée et prête à rire.
Si la presse abreuve en détails son lectorat pour les autres crimes, elle est dans une économie du silence concernant les crimes sexuels sur enfant où les services d'investigation sont aux abonnés absents. Les criminels n'ont pas la parole et encore moins les enfants.
En 1904, le Parlement fait voter une loi concernant «l’éducation des
enfants difficiles et vicieux de l’Assistance publique», ceux qui,
précisément, avaient subi des sévices sexuels.
De 1920 à 1970 : Le reflux
Le silence sur ces crimes augmente, ils sont évoqués quand l'enfant décède sinon ils font l'objet d'une dépêche lapidaire. La parole des enfants est toujours largement sujette à caution. Lorsqu’en
1960, André Le Troquer, ancien président de l’Assemblée nationale, est
condamné avec 23 personnes pour ce que la presse appelle alors une
affaire de « Ballets roses »
la moralité des jeunes filles est examinée de très près, puisque «
certaines, il est vrai, abusaient des maquillages et des décolletés »
affirme Le Parisien libéré.
Il y a 60 ans éclatait l'affaire des "Ballets roses de la République", un scandale sexuel qui va mettre en cause l'un des plus hauts personnages de la République précédente : André Le Troquer #histoirepic.twitter.com/IQFG424wKB
Les crimes sur enfant sont davantage condamnés comme un outrage à la société que pour les impacts qu'ils ont sur les enfants. Le traitement est avant-tout moraliste, les enfants disparaissent des scènes de crime, ils sont invisibilisés.
1970, la révolution sexuelle : Il est interdit d'interdire
Avec leurs écrits Gide, Montherlant ou Roger Peyrefitte ont célébré les pratiques pédophiles au nom de la liberté.
Et c'est au nom de la libération des mœurs, du droit à la différence des « amours minoritaires » et de la contestation de l’ordre bourgeois, que Libération accueille Tony Duvert et Gabriel Matzneff, interviewés par Guy Hocquenghem.
Les livres de Tony Duvert décrivent des activités pédophiles sans
dissimuler, et même en revendiquant leur caractère autobiographique.
Descriptions de scènes de drague, de fellation, de sodomie avec enfants,
tout ceci est contenu dans cette littérature, bientôt promue par Le Gai pied, journal des homosexualités, dont le numéro 0 paraît en février 1979. Tout est mis sur le même plan, au nom du droit à la différence : amours
libres, couples informels, homosexualité, zoophilie, pédophilie.
En 1980, Roland Jaccard salue, dans Le Monde des livres, la dernière publication de Tony Duvert, L’enfant au masculin,
avec ces mots : ce livre « traite d’un sujet qui chagrine les familles,
indigne les vertueux, dérange les plus permissifs et choque même les
professionnels du scandale : la pédérastie ». Et Jaccard loue cette «
pensée si généreuse » qui débusque les « hypocrisies ».
Enfin,
en 1981 encore, Philippe Sollers mêle critique et louanges à propos du
dernier livre de Gabriel Matzneff. Reconnaissant en lui un libertin
métaphysique, qui « réinvente la transgression, le scandale en se
lançant à corps perdu dans l’aventure qui ne peut pas ne pas révulser la
loi : la chasse aux mineurs », il ajoute : « Ce dernier point est
probablement inacceptable. Il m’est complètement étranger. Je ne juge
pas, je constate. Je vois que cela a lieu. J’essaye de comprendre cette
fantaisie obstinée, peinte par ses illustrateurs comme un paradis ».
1982 : Affaire Coral
L’affaire du Coral dite également affaire du lieu de vie, ou affaire des « ballets bleus du Coral » est une affaire d'abus sexuels sur mineurs. Très médiatisée à l'époque, l'affaire se signale par la mise en cause
de plusieurs personnalités publiques, Gabriel Matzneff, Écrivain, Jack Lang, Ministre de la Culture, Jean-Pierre Rosenczveig, Président du Tribunal pour Enfants de Bobigny, René Schérer, universitaire Paris 8 ce qui donne alors lieu à des
soupçons de manipulation d'origine politique ou policière.
Les revendications liées à la sexualité des mineurs sont d’abord
apparues, après Mai 68, comme des revendications d’émancipation par
rapport à des infractions, comme le détournement de mineurs pour lequel a
été condamnée Gabrielle Russier, dénoncées par les militants comme des
protections des familles et de leur pouvoir sur les enfants (Artières,
2008).
Ces revendications ont trouvé un lieu d’expression dans les
mouvements homosexuels émergents : des groupes ont en effet décidé de
rompre avec le registre d’action de l’association Arcadie qui, depuis
les années de la Libération, défendait l’idée d’une organisation
homosexuelle centrée sur la discrétion et la respectabilité (Jackson,
2006 ; Sibalis, 2010). Le Front homosexuel d’action révolutionnaire
affirme ainsi la possibilité d’une expression et d’une visibilité des
pratiques homosexuelles. L’animateur le plus connu du FHAR, Guy
Hocquenghem, a raconté la naissance du mouvement au Nouvel Observateur en 1972
en faisant le récit de sa propre expérience militante. Lui-même homosexuel, il a pour amant son professeur René Schérer, il est
entré en politique au lycée, dans le cadre des Jeunesses communistes.
Entré à l’École normale supérieure, il rejoint l’Union nationale des
étudiants de France et écrit des articles pour l’organisation trotskiste
de la Jeunesse communiste révolutionnaire. Militant d’extrême gauche et
homosexuel, il explique qu’il vit alors une douloureuse double vie. Il participe à mai 68 dans lequel il voit « une rupture au sein du mouvement révolutionnaire ». Mais il constate que le mouvement refuse d’aborder réellement la question homosexuelle. Après mai 68, Guy Hocquenghem est exclu de la Jeunesse communiste révolutionnaire et se rapproche des maoïstes de Vive la révolution ! Leur journal Tout ! annonce une réunion régulière aux Beaux-Arts : « à
la première nous étions une trentaine. Le jeudi suivant, une centaine,
et, au moment des départs en vacances, un millier. On est venu nous
trouver. On a reçu des centaines de lettres ». Le Désir homosexuel, son livre-manifeste de la « révolution » homosexuelle est considéré aujourd'hui comme l'un des textes fondateurs de la théorie queer.
Un rappel de la législation française
Le Code de 1810 ne fixait pas de majorité sexuelle et ne comportait pas
d’incrimination spécifique concernant la sexualité avec des personnes
mineures. En 1832 fut créé l’attentat à la pudeur sans violence, qui
punissait les relations sexuelles avec des mineurs de moins de 11 ans.
Une loi de 1863 fit monter cet âge à 13 ans et une ordonnance de 1945, à
15 ans.
Une législation d’un type nouveau est adoptée en 1942 par le
régime de Vichy, qui incrimine les relations homosexuelles avec des
mineurs. Cette « dégradation » (Jackson, 2006, 153) de la situation des
homosexuels fut confirmée par un décret du 8 février 1945, et devint
l’article 331, alinéa 3 du Code Pénal.
Cela signifiait, par conséquent,
que « l’âge de la majorité sexuelle était de 15 ans pour les
hétérosexuels et de 21 ans pour les homosexuels » (Jackson, 2006, 153).
Des analyses actuelles pointent ce qui
forme, selon elles, le fonds d’erreur des militants pour l’abrogation de
la majorité sexuelle. Les propos tenus par Foucault en 1979 sont
souvent cités pour illustrer ce point : « De toute façon, expliquait-il
alors, une barrière d’âge fixée par la loi n’a pas beaucoup de sens.
Encore une fois, on peut faire confiance à l’enfant pour dire si oui ou
non il a subi une violence ».
En poussant à l’extrême la logique du consentement, Foucault aurait
oublié que « l’alternative entre la violence et le consentement fait ici
l’économie d’un troisième terme, qui ne se confond ni avec l’un, ni
avec l’autre : le pouvoir » (Fassin, 2002). La compréhension des
rapports de force, en particulier du déséquilibre structurel de pouvoir
entre adultes et enfants, impose de définir la liberté des enfants en
déterminant ce à quoi ils ne peuvent pas consentir, de la même façon que
le déséquilibre de pouvoir entre patron et employés fait que
l’apparence du consentement n’exclut pas la constitution du harcèlement
sexuel (de Singly, in Verdrager, 2013, 10).
Pour appuyer les revendications
d’abrogation des lois discriminatoires, les militants défendent les
personnes poursuivies pour des relations sexuelles avec des mineurs, en
particulier dans le cadre du Comité d’urgence anti-répression
homosexuelle (CUARH), mais aussi en sollicitant de plus larges soutiens.
En janvier 1977 paraît dans Le Monde une tribune en défense de
personnes placées en détention provisoire pour des relations sexuelles
avec des mineurs de moins de 15 ans. Parmi les signataires,
on trouve des militants connus (Jean-Louis Bory, Pierre Hahn, Jean-Luc
Hennig, Guy Hocquenghem, Françoise d’Eaubonne, Gabriel Matzneff, René
Schérer), des écrivains (Pierre Guyotat, Louis Aragon, Francis
Ponge, Roland Barthes, Simone de Beauvoir, Philippe Sollers), des
artistes (Patrice Chéreau) des médecins (Bernard Kouchner), des
philosophes (François Châtelet, Gilles Deleuze, Félix Guattari,
Jean-Paul Sartre, Jean-François Lyotard). Cette pétition montre que le
refus de la répression permet de rassembler des personnes aux
engagements politiques différents, autour de la notion centrale de
consentement aux relations sexuelles.
Les pédophiles, des amis de la famille ?
Une statistique américaine qui porte sur les pédophiles (homosexuels et hétérosexuels) condamnés comme agresseurs
d’enfants, dévoile un fait curieux : l’enfant n’a pas rencontré son
agresseur à la sortie de l’école, à la piscine ou dans un square, mais à
la maison. C’était un ami de la famille, pour environ 60 % des cas.
On met les bambins en garde contre tous les dangers
du monde extérieur, on leur dit : N’écoute pas les messieurs dans la
rue, ne va pas en voiture, refuse les bonbons, rentre vite chez nous ! …
-
Et c’est là qu’il attend, le vilain monsieur. Rien de surprenant.
L’ami de la famille est un ami des parents. Il tente et réussit son coup
parce que l’autorité parentale le protège aux yeux de l’enfant : c’est
donc dans les familles où les enfants seront le plus soumis à cette
autorité que l’agresseur sera le plus à l’aise. Milieu conservateur,
patriarcal. L’idée même de contraindre un enfant à des
relations sexuelles suppose, chez notre pédophile agresseur, la même
mentalité patriarcale » (Duvert, 1980, 43).
Affirmer
la possibilité du consentement des mineurs, distinguer la sexualité
avec les mineurs du viol, sur majeurs ou mineurs, renvoyer la
responsabilité des violences les plus fréquentes sur les enfants au
milieu familial, ces trois lignes d’argumentation visent à défaire la
rationalité pénale qui s’applique à la pédophilie, en montrant qu’il
s’agit d’un crime sans victime. C’est en ce sens qu’est rédigée la
plate-forme revendicative d’un éphémère Front de libération des
pédophiles, que Libération publie en mai 1977.
Le tournant des années 1990 : la condamnation ou presque
L’émission de Mireille Dumas Bas les masques,
consacrée au printemps 1995 à l’enfance maltraitée. Le soir même de
l’émission le thème était évoqué au journal télévisé de 20 heures par un
journaliste parlant de 4 000 cas d’abus sexuels commis (entendons
dénoncés) pour la seule année 1994.
Pour la première fois, un média évoque les effets de la pédophilie sur
les enfants, laissant aux témoins le soin de dire leur mal être, leur
incapacité à oublier, à se construire une vie heureuse et équilibrée. À
partir de cette date, les médias sont plus soucieux de mesurer le
phénomène et de dénoncer l’exploitation sexuelle des enfants. On hésite
également moins à reconnaître que, bien souvent, c’est la famille qui
est le grand pourvoyeur des abus sexuels. On se met à parler en
abondance du commerce de la pornographie infantile, de la prostitution
et du trafic d’enfants. Ceci explique la mobilisation des médias autour
de l’affaire Dutroux en 1996, alors même que le sujet était déjà devenu
depuis plusieurs mois un de ces thèmes porteurs dont les magazines
aiment à alimenter leurs pages ou leur heure d’antenne.
Les années 1980-1990 forment également une rupture en
matière pénale. Le nombre de personnes condamnées pour des violences
sexuelles contre les mineurs s’est accru.
« Si
les condamnations pour viol ont augmenté de 82 %, les circonstances qui
caractérisent le crime sont ici déterminantes. C’est l’augmentation de
ces condamnations pour viol sur mineur de moins de quinze ans ou pour
viol par un ascendant de la victime qui explique, à elle seule, la
progression constatée. Avec 578 cas, ces condamnations sont presque six
fois plus nombreuses en 1993 qu’en 1984. Elles constituent désormais
plus de la moitié de l’ensemble des condamnations pour viol. »
(Burricand, Monteil, 1996).
La fin de l'omerta ? Pas si sûr...
2013 : Yasmine, 12 ans, et sa professeure, 30 ans : récit d'une passion interdite, publié dans Le nouvel Obs, le traitement sémantique marque la séparation entre la pédophilie masculine décriée et féminine expliquée. C'est le même verbatim que Gabriel Matzneff pour minimiser les faits.
2017 : La France découvre le candidat à la présidentielle française Emmanuel Macron en même temps que son histoire personnelle avec sa rencontre avec sa professeure de français âgée de 39 ans Brigitte Trogneux quand il avait 14 ans.
2018 : TED : La pédophilie, une orientation sexuelle ?
Mirjam Heine est allemande, étudiante en médecine, et elle voudrait
changer le regard sur les pédophiles. C’est au cours d’une conférence
TED donnée à l’université de Würtzberg en Allemagne qu’elle a affirmé,
devant un auditoire, que « La pédophilile est une
orientation sexuelle inchangeable, au même titre que…
l’hétérosexualité ».
2019 : L'étude scientifique de la pédophilie et de la pédocriminalité demeure un des parents pauvres de la recherche psychiatrique. «Il
y a peu de recherches sur les causes de la pédophilie en comparaison,
par exemple, avec les travaux menés sur l'étiologie de la schizophrénie», confirme Ray Blanchard, qui a supervisé la section du DSM-5 traitant des paraphilies.
En France, une étude est lancée mais uniquement sur l'inceste.
Pourtant publiquement réprouvées, les violences incestueuses perdurent :
5 à 6 % des enfants sont victimes d’agressions sexuelles d’un proche. A
la croisée des études socio-historiques, juridiques, anthropologiques,
le projet de recherche pluridisciplinaire DERVI renouvellera la
connaissance de l’inceste en se focalisant de manière novatrice sur sa
divulgation, sur sa pratique et sur ses liens avec le groupe social.
DERVI étudiera ce moment primordial du dévoilement de l’inceste à des
échelles (familles, réseaux institutionnels, médias), en des contextes
(familial, judiciaire, administratif, médiatique, littéraire), suivant
des modalités (révélation, dénonciation, témoignage, signalement,
détection, récits, « affaires ») et avec des répercussions (indignation,
indifférence, déni, scandale) variables.
Qui dit ou montre quoi ? A
partir de quand ? Qui entend quoi ? Qui en rend compte ? Quelles sont
les modalités du dévoilement de l’inceste ? Comment est-il accueilli ?
Les réponses à ces questions aideront à comprendre ce qui permet ou
empêche de dire, entendre et restituer l’inceste aujourd’hui.
Dans
ce but, DERVI propose de désenclaver l’inceste. Il s’agira :
1. De placer
l’inceste sous un éclairage interdisciplinaire
2. de permettre aux
anthropologues de replacer les violences incestueuses actuelles dans la
diachronie
3. de se défaire de la représentation courante de l’inceste
comme acte extraordinaire pour mettre au jour son caractère ordinaire
4. de ne pas isoler l’inceste, mais le situer dans le cadre des autres
violences à l’égard des enfants
5. de penser l’inceste au sein d’une
configuration plus large en dépassant le couple attendu fille
victime/père agresseur, et de prendre en compte la diversité des
agresseurs ainsi que le voisinage.
DERVI associera les terrains
ethnographiques longs et les approches historiques, fondées sur
l’analyse qualitative et quantitative. Il réalisera ses objectifs au
travers de 4 tâches :
1. comprendre la révélation de l’inceste et sa
prise en charge dans le contexte contemporain de la protection de
l’enfance dans une cellule de recueil des signalements, à l’Aide sociale
à l’enfance et au tribunal pour enfants (terrains ethnographiques
contemporains)
2. comprendre les violences incestueuses en contexte
judiciaire en interrogeant les spécificités juridique, pénale et
socio-culturelle dans une perspective comparatiste et dans la longue
durée (doctrine pénale, législation et archives judiciaires, 18e-21e
siècles)
3. comprendre les interprétations médicales de l’inceste et
leur diffusion dans l’espace public à travers l’étude du discours
médical produit sur les violences incestueuses depuis l’émergence de la
médecine aliéniste jusqu’à nos jours (rapports d’expertise et théorie
médicale, discours médical dans les médias et la littérature de
témoignage, 18e-21e siècles)
4. comprendre les violences incestueuses
dans leur dimension sociale et culturelle à partir de l’analyse de leur
réception dans l’espace public (témoignages et discours médiatiques sur
l’inceste ; 19e-21e siècles).
DERVI garantira la valorisation et la
dissémination des résultats tant auprès de la communauté académique et
scientifique, qu’institutionnelle, civile (Education Nationale, brigades
des mineurs, protection de l’enfance, associations de victimes, etc.),
médiatique et politique. Il permettra de réinsérer l’objet inceste dans
le domaine des sciences sociales et apportera de nouvelles manières de
l’investir. Ses résultats aideront les acteurs de la prévention à
renouveler leurs pratiques et messages d’informations, et à penser de
nouveaux moyens de détection et de prévention. Ils éclaireront l’action
publique, ainsi que les élus et représentants politiques amenés à
prendre des décisions et à refondre les lois pour endiguer les violences
incestueuses.
Le projet DERVI contribuera par ce biais à la lutte
contre les violences faites aux femmes et aux enfants, objet de
mobilisation à l’échelle mondiale.
Cohn-Bendit se dédouanant à la façon d'un Matzneff
« Jamais je ne pus m’empêcher de répondre présent aux brusques appels de
solitude et de silence où me plongeait la présence de l’humanité
criante, hurlante, jacassante, piétinante, avançant en nations pour tuer
ou s’amassant en foule désordonnée pour voir tuer. Rares les fois où je
n’ai pas précipité mon départ avec imprudence. Ceux qui me voient
m’éclipser en un instant supposent à tort que l’angoisse commande cette
fuite soudaine. C’est pire que l’angoisse : c’est le sentiment de
l’humanité. » Pascal Quignard, La Barque silencieuse
La blogueuse Marlène Schiappa devenue secrétaire d'état en France continue de nuire à l'égalité Homme-Femme et à réifier la femme comme une chose vulnérable qui ne peut être qu'une éternelle victime d'un patriarcat imaginaire.
En effet, comme l'a rappelé le magazine l'Express, quid des violences entre homosexuels où les lesbiennes trustent la première place des couples violents devant les couples d'homosexuels hommes et les couples hétérosexuels.
De plus, toutes les études scientifiques montrent que dans le cadre des violences conjugales les femmes comme les hommes sont violents à parts égales. Il n'y a pas plus d'hommes violents que de femmes.
De l'étude Steinmetz en 1970, Amdt en 1982, Walker et Brown en 1985,
Ferraro et Johnson en 1983, Marshall en 1992, Lye et Biblarz en 1993,
Archer en 2000, Addis et Mahalik en 2003, Miller et White en 2003,
Galdas et al en 2005, Sweeney en 2007.
En revanche, les femmes commettent davantage d'infanticides que les hommes et la justice, où 80 % des magistrats sont des femmes, est plus clémente avec les femmes qu'avec les hommes.
Ces résultats scientifiques sur les violences conjugales sont contre-intuitifs pour le citoyen lambda en raison de la communication sur la mortalité des femmes supérieure aux hommes par la non prise en compte des décès par suicide dans le contexte de violences conjugales.
Le gouvernement vient de mettre en place un questionnaire auprès de la police française afin, soi-disant, de mieux prendre en charge les plaignants de violences conjugales et non les victimes puisque ce mot induit que la personne est déjà déclarée non responsable ni co-responsable de la situation.
Nous allons démontrer en quoi ce questionnaire de 23 questions est une aberration scientifique, au-delà que les questions ne sont pas neutres puisque orientées sur les femmes. La police devra-t-elle faire un questionnaire pour les hommes blessés physiquement ou psychologiquement lors de violences conjugales comme lors d'un chantage à la garde d'enfants en cas de séparation fait par la femme qui sait qu'elle peut s'appuyer sur les décisions de justice majoritairement en sa faveur ?
Selon l'étude du gouvernement français en 2013 : Dans le cadre de ces 6 042 décisions définitives, la résidence chez la mère a été prononcée dans 71 % des situations, la résidence en alternance dans 17 % des situations, la résidence chez le père dans 12 % des situations et la résidence chez un tiers dans 0.1%.
Ce questionnaire Schiappa signe la fin de l'égalité dans la prise en charge des plaignants et de la présomption d'innocence tout en instaurant une présomption de culpabilité.
Toute méthode de recueil d'informations comporte des biais, nous allons dans un premier temps expliciter ces biais de manière générale puis effectuer un focus sur les biais que cela va induire auprès des OPJ, officiers de police judiciaire.
De façon globale, les biais sont de quatre ordres :
1 - Les biais cognitifs : la perception, l'attention, la mémoire, le langage et le raisonnement.
2 - Les biais affectifs : les sentiments et les émotions.
3 - Les biais méthodologiques : liés aux erreurs de recueil de l'information.
4 - Les biais socio-culturels : Les relations sociales et culturelles dans lesquelles les personnes évoluent et évolueront.
Un biais de méthode avec une question mal formulée, polysémique peut être lié à un biais cognitif en raison d'un mauvais raisonnement ou d'un langage inadéquat mais il peut aussi renvoyer à un biais socio-culturel en raison de l'importance de telle valeur ou tel précepte religieux ou de questions socio-professionnelles pour les couples travaillant ensemble.
Un biais socio-culturel comme les stéréotypes ou les préjugés passe par la perception ce qui mobilise la mémoire.
L'ensemble de ces biais peuvent se manifester aussi bien consciemment qu'inconsciemment et autant chez la personne questionnée que chez celle qui recueille l'information.
Les principaux effets des biais :
1 - Les effets des biais méthodologiques
Un recueil d'information insuffisant ou incomplet, une mauvaise formulation des questions et un excès de questions ouvertes vont provoquer lassitude de la personne interrogée, déclencher un comportement d'évitement ce qui amène à une exploitation plus difficile des données délivrées.
2 - Les effets des biais affectifs
Une déformation du jugement entraînée par l'influence des états affectifs sur les processus de raisonnement et d'évaluation. Les émotions interfèrent avec le jugement de la personne sur sa situation.
3 - Les effets de biais de désirabilité sociale
Le comportement de la personne interrogée est influencée par la volonté de se montrer sous une facette positive lorsqu'elle est interrogée et observée. Elle est motivée par une valorisation liée au fait d'être un sujet d'intérêt (Effet Hawthorne).
4 - Les effets de biais de confirmation
Une tendance naturelle pour les individus à privilégier les informations qui confirment leurs idées préconçues, leurs hypothèses et à accorder moins d'importance aux points de vue jouant en défaveur de leurs conceptions et objectifs.
5 - Les effets de biais d'auto-complaisance
Une tendance des individus à attribuer la causalité de leur réussite à leurs qualités propres (causes internes) et leurs échecs à des facteurs ne dépendant pas d'eux (causes externes).
6 - Les effets de biais d'handicap intentionnel
Une stratégie consistant à mettre en avant des obstacles à sa propre réussite dans l'optique d'un échec futur pour éviter des interprétations causales.
7 - Les effets de primauté ou de récence
La personne donne une importance exagérée à ce qui se passe au début (primauté) ou à la fin (récence) du recueil d'information
8 - Les effets de Halo
Une des caractéristiques de la personne qui détient l'information influe favorablement ou défavorablement la perception totale et globale de celui qui recueille l'information.
9 - L'effet de fixation de l'objectif
La personne reste focalisée sur son objectif sans communiquer sur la globalité de la situation.
10 - Les effets de biais de similarité et de différence
Considérer que la personne qui recueille l'information sera plus favorable si elle est identique à soi et plus défavorable si elle est différente.
11 - Les effets de soumission au groupe
Une personne interrogée peut être influencée par les réponses préalables des autres membres de son groupe même si cela ne lui convient pas.
Les biais que nous avons listés sont des biais propres à tous les individus, ils sont présents de manière plus ou moins marqués suivant le contexte. Dans le cadre des violences conjugales, nous pouvons déjà observer l'impact qu'ils peuvent avoir dans une enquête policière puis devant un tribunal.
Pour les OPJ, officiers de police judiciaire, ils considèrent qu'un témoignage exhaustif et exact est un facteur déterminant pour la réussite d'une enquête.
A première lecture du questionnaire des 23 questions décidées par Marlène Schiappa et Christophe Castaner, nous pouvons constater que les biais sont plus importants que la recherche de vérité, pourquoi ?
Tous les récits comportent toujours des erreurs et des oublis et ce pour deux raisons majeures :
1 - Les défaillances des témoins
2 - Les défaillances méthodologiques de la police française.
Quel est le protocole de la police française lors d'un dépôt de plainte ?
L'OPJ est censé faire une brève présentation afin de réduire l'anxiété de la personne interrogée.
Cela nous renvoie aux biais affectifs de la personne venant déposer plainte.
Ensuite, l'OPJ est censé demander un rappel libre des faits afin de ne pas orienter le témoignage, d'interférer avec les souvenirs de la personne.
Or, selon l'étude de 2001 de Ginet et Py, seules 14 % des auditions comportent un rappel libre des faits. Et lors de ces rappels libres, près d'un tiers des personnes sont souvent interrompues à une fréquence élevée par l'OPJ ce qui va influencer la personne interrogée dans son récit de témoignage.
Pourtant, les études montrent et démontrent que le rappel libre des faits contient moins d'erreurs de témoignages que les questions fermées comme celles du questionnaire des 23 questions.
Les questions spécifiques nuisent à la qualité du témoignage en focalisant la mémoire sur certains aspects ce qui d'une part peut remanier le souvenir en faveur du sens que la personne interrogée désire et ce qui oriente l'enquête.
Toujours selon l'étude Ginet et Py de 2001, les OPJ posent huit fois plus de questions fermées qu'ouvertes avec 30 % de questions dirigées donc biaisées et 12 % de questions négatives.
Conseils pour les prochains ministres de l'égalité Homme - Femme et de l'Intérieur, soucieux de la vérité et des travaux scientifiques.
Des solutions existent afin de faciliter le travail des enquêteurs de la police française comme un plus grand usage d'un rappel libre où l'OPJ veillera à une remise en contexte mental, soit de penser aux élèments environnementaux, émotionnels et humoraux de la personne interrogée.
A l'issue du rappel libre de faire un changement narratif dans différentes temporalités avec des changements de perspective selon plusieurs angles de vue.
Ainsi, le recueil d'information permet d'avoir 30 % d'informations supplémentaires et cela limite les affabulations de la personne interrogée.
La parole étant inséparable de ses conditions de profération, il est
indispensable de s’intéresser aux circonstances du dévoilement des faits
et au contexte familial, ce qui suppose un minimum d’expertise du
fonctionnement familial. De nombreux travaux de recherche ont porté sur
les allégations d’abus sexuels dans le cadre des procédures judiciaires
de séparation des parents.
Elles sont le plus souvent le fait des mères (71%) dans l’étude récente de Bala et Schuman,
un peu moins des pères (17%) et rarement des enfants eux-mêmes (9%).
Même si elles sont en augmentation ces dernières années, représentant
selon les auteurs entre 2% et 10% des procédures judiciaires de séparation, les allégations d’abus
sexuels à l’encontre de l’un ou l’autre des parents restent finalement
assez minoritaires. Dans l’étude québécoise de Thoennes et Tjaden,
seulement la moitié des 129 situations d’abus allégués s’est avérée
fondée.
Suivant que vos centres d'intérêts portent sur l'Architecture, la Littérature, l'Art ou la Philosophie, le postmodernisme va vous évoquer différentes choses toutes reliées par la notion de nouvel espace.
Si l'unité de pensée du modernisme était le temps, celle du postmodernisme est l'espace et même le "Safe Space" qui en est l'ultime aboutissement.
Immédiatement alors vos connaissances actuelles vont être testées. Car si vous pensez connaître le temps et l'espace, qu'en est-il de l'Espace-Temps ?
De la théorie de la relativité restreinte à la relativité générale :
Si les modernistes se sont écharpés sur la temporalité où tels des maya, la définition et le sens du temps n'est révélé que par le contexte d'une part, et que le mot temps a tellement de sens qu'il n'en a plus, que le temps n'est qu'une illusion puisque nous sommes toujours dans un instant présent qui ne cesse de se renouveler par la force du temps. Il ne peut donc passer même si l'on peut croire qu'il s'écoule, seule notre réalité passe.
Les postmodernistes s'écharpent sur l'espace qu'ils pensent construire par la force de leur langage. Ainsi, avec les Cultural Studies, Gender Studies, Women's Studies, Black Studies, PostColonial Studies, ils célèbrent le Safe Space et le Trigger Warning, soit un espace de sécurité coupé du monde et un message informatif pour éviter un potentiel traumatisme à la lecture d'un mot ou d'une situation suivant leur vécu.
Cela est symbolisé et sacralisé par la réunion en non-mixité chez les féministes, les LGBTistes et les décoloniaux avec des temps de safe space où la parole ne serait pas traumatisante car n'émanant pas d'une personne naturalisée oppressante mais d'individus intrinsèquement blessés par l'héritage collectif d'une mémoire remaniée et fantasmée.
Pour nous, physiciens dans l’âme, la distinction entre passé,
présent et futur ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace
soit-elle.
Albert Einstein
Or, avec la théorie de la relativité restreinte, nous sommes dans une réalité d'un espace-temps qui ne s'écoule pas. Nos fonctions cérébrales et neurologiques qui participent à nos souvenirs et induisent une temporalité nous plongent dans cette illusion au même titre qu'un sablier.
Depuis Galilée, le modernisme s'est pensé dans le bon sens en discutant des temporalités, soit une pensée que nous pouvons qualifier de "newtonienne" et qui se retrouve, chez le philosophe Bergson dont les théories reposent sur l'écoulement du temps. De même pour les religions monothéistes avec leur mythe du Jugement dernier où la temporalité relève de la même illusion.
Des religions multi-millénaires aux philosophes d'inspiration "newtonienne", nous comprenons mieux l’avènement du postmodernisme qui pensant colmater les brèches du temps a investi la notion d'espace qui n'existe pas non plus par elle-même. L'intersectionnalité développée par Crenshaw en ne s'appuyant que sur l'espace d'une intersectionnalité sans temporalité oublie la trame générale dans laquelle elle se situe.
La question du progrès appréhendée sans temporalité distincte de l'espace amène à quelles réflexions ?
Dans l'un de nos articles relatifs à la loi travail, nous avons posé la question du progrès en mettant en exergue ses quatre dimensions : Technique, Scientifique, Conditions de Vie et Progrès Humain où si le progrès technique est reconnaissable par tous, ceux de la Science, des Conditions de Vie et du Progrès Humain sont loin d'être partagés par tous et même connus de tous, ne serait-ce qu'avec la connaissance commune de l'espace-temps, de la relativité restreinte et générale.
Dès 1979 dans La Condition Postmoderne, Lyotard met en exergue la prédominance du récit narratif où le ressenti d'une oppression, le témoignage vaut réalité et se doit de mettre en doute une explication rationnelle de l'événement. C'est le début des prémisses du slogan vaut démonstration.
Nous en trouvons un exemple majeur avec un tweet de J.K. Rowling, l'auteure de la saga Harry Potter et le déluge de messages de haine qu'elle a reçu en retour de la part d'activistes LGBT, d'éditorialistes et plus globalement des intersectionnels.
Dress however you please.
Call yourself whatever you like.
Sleep with any consenting adult who’ll have you.
Live your best life in peace and security.
But force women out of their jobs for stating that sex is real? #IStandWithMaya#ThisIsNotADrill
Maya est une chercheuse licenciée pour avoir twitté qu'il n'existait que deux sexes. Un message considéré comme transphobe.
La biologie confirme bien qu'un humain, y compris intersexe, est déterminé par les chromosomes X ou Y, il n'existe pas de troisième chromosome pour le sexe en biologie. Une réalité inacceptée et inacceptable par les adeptes et les croyants des théories littéraires et non scientifiques d'une Judith Butler et du lobby LGBT comme StoneWall. Ils ont oublié qu'à vouloir construire socialement une identité de genre sans une réelle dysphorie qui est observable scientifiquement indépendamment d'un ressenti, les jumeaux Reimer se sont suicidés.
Si la société a progressé avec une acceptation sociale de l'homosexualité, de la bisexualité et du transsexualisme, cela ne signifie pas pour autant qu'il existe plus de deux sexes, indépendamment des modes de vie des uns ou des autres. Les répercussions de mettre dans le même espace-temps une identité sexuelle et biologique avec une acceptation sociale se pensant identité réelle au lieu de vécue est un frein au progrès humain et à l'amélioration des conditions de vie.
Prenons l'exemple du sport, où des personnes transsexuelles (Homme vers Femme) préemptent les classements des compétitions sportives féminines puisque même si socialement, ces personnes sont reconnues et acceptées comme femmes, leur biologie et leur force musculaire sont celles d'hommes. Ainsi, il y a un hold up sur les podiums de la part de transsexuelles sur les femmes. Et pour les mêmes raisons, les transsexuels (Femme vers Homme) n'ont aucune chance dans les compétitions sportives masculines.
De même, si les mouvances LGBT dénoncent, à raison, les thérapies de conversion proposées majoritairement par des mouvances religieuses, ces mêmes associations LGBT proposent, à leur tour, des thérapies de conversion à des enfants pour en faire des transsexuels, indépendamment des résultats d'examens menés par des médecins et des taux de suicide en hausse. Le changement de sexe n'était pas toujours la bonne réponse à la problématique de l'individu, indépendamment qu'un enfant dise se sentir de l'autre sexe ou aimer le même sexe. De nombreuses personnes ayant reçu un traitement de transformation le regrettent post-opératoire en raison de surdiagnostics de cette dysphorie.
D'une volonté de déconstruire le modernisme, le temps comme prison, les postmodernistes en sont à développer une politique et une police identitaires des espaces et des corps.
Nous pouvons multiplier les exemples dans les autres registres évoqués : Women's Studies, Black Studies ou Postcolonial Studies qui font que les féministes deviennent misandres et la femme ne peut être qu'une victime éternelle incapable de surmonter un événement comme le cas du viol, les activistes noirs deviennent racistes, les anciens colonisés deviennent néocolonisateurs.
En Physique, le terme est révolution, revenir au point de départ. Les ravages d'une pensée circulaire avec une argumentation circulaire où le ressenti vaut explication du monde et la parole de la personne concernée doit, le registre de la déontique et non de la déontologie, avoir autorité sur autrui, soit une essentialisation, une naturalisation de la pensée et réification des corps. La boucle est bouclée.
Les postmodernistes se retrouvent à défendre la même exigence de pureté que des suprémacistes ethniques ou religieux, voire les deux en même temps.
Quel est le bilan des postmodernistes face à la réalité du monde ?
Les scores de la gauche postmoderniste aux dernières élections face à la sagesse populaire, à cette pensée sauvage comme l'a écrit et décrit Lévy Strauss :
UK Labour
Plus bas score depuis 1935
Autriche
Plus bas score depuis 1945
Allemagne
2eme plus bas score depuis 1949
France
Plus bas score jamais observé
Italie
Idem
Pays-Bas
Idem
Suède
Plus bas score depuis 1908
Finlande
Plus bas score depuis 1962
L'auto-référentialité de la gauche occidentale qui est au cœur de la philosophie commune aux postmodernistes fait qu'à s'éloigner de la discussion, du débat et des arguments de raison, ils ne peuvent que vivre sur des îlots de passion n'ayant d'existence que dans les musées ou dans des boucles algorithmiques, comme symbole d'un passé se refusant un avenir commun avec la Science. Le temps est leur prison, l'espace est leur croyance de liberté.
La fragmentation de l'individu dans une identité fantasmée sans réalité objective où chacun est naturalisé, calibré, normé s'enfermant dans un carcan social où les hubris sont favorisés au détriment d'une relation ouverte à l'autre et à soi comme nous pouvons pourtant l'observer chaque jour dans les rues mondialisées où les êtres de Culture se découvrent et se rapprochent.
Même l'Arabie Saoudite, l'un des pays les plus rétrogrades de la planète où le carcan social s'est voulu construction d'une chimère s'ouvre à la réalité humaine. Les cheveux se libèrent, les humains se rencontrent indépendamment de la nature de leur sexe et de la puissance fantasmée du langage coranique comme l'avaient cru un Foucault et Derrida persuadés que le langage fait lois et pensées par une performativité somme toute plus que relative et oubliant l'universalité des prédispositions de chaque humain à comprendre la causalité, la biologie, la physique, la morale ou la psychologie. Ignorants que le cerveau est un prédicteur bayésien où il évalue les probabilités en tenant compte du passé et des connaissances acquises, qu'il est un simulateur d'actions en sélectionnant et anticipant les meilleures décisions faisant le lien entre la perception et l'action et qu'il est aussi et enfin un émulateur du réel.
Avec leur identité d'oppressés et leur mémoire collective partielle et partiale, les postmodernistes deviennent des miroirs publicitaires et une demande marketée que les industriels chérissent. Alors qu'ils pensaient s'affranchir d'un modèle capitaliste décrit comme inégalitaire et discriminant, leur contre-pied les enferme dans un aveuglement croissant de la connaissance et de leur capacité à appréhender le réel sans compter comme le confirment les résultats aux élections, leur incapacité à proposer un contre-modèle viable à la marche du monde. Ils sont tels les physiciens Morley et Michelson croyant en l'éther, un fluide permettant la propagation de la lumière comme ils croient en un fluide de domination tels le patriarcat et le racisme inconscient faisant agir chacun.
Entre leur absolue nécessité de faire émerger un bouc-émissaire qui validerait leur corpus théorique pour qu'ils s'émancipent, la croyance dans un catastrophisme rédempteur aussi bien avec des collapsologues, des théologiens et des tenants des politiques d'identités extrêmes et s'excluant mutuellement, ils oublient que personne ne vit et ne vivra dans le meilleur des mondes, un beau livre de fiction, mais que nous vivons tous dans le meilleur des mondes disponibles jusqu'à présent car l'amélioration continue de la condition humaine et la diffusion de la liberté sont les meilleurs remèdes à leur pessimisme et à leur volonté de déconstruire les croyances positives des Lumières.