Bonjour et bienvenue

Rechercher

27 nov. 2019

La démocratie française à l'épreuve du Feminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme.

Tout système humain est constitué d'acteurs aux stratégies interdépendantes des règles du jeu implicites et explicites de la société. Chaque acteur est convaincu d'agir avec rationalité alors que cette dernière est toujours limitée et bien plus biaisée qu'il ne le croit. Et dans la temporalité de son analyse et de ses actions militantes, chaque groupe associatif diffuse auprès des siens, ses stéréotypes et croyances limitantes, leur vie ne se résumant plus qu'à une prophétie auto-réalisatrice. Restera à déterminer pour ces militants associatifs, s'ils sont dans un jeu à somme nulle ou prisonniers éternels de leur dilemme ?
Agent M Niveau 9



Le Grenelle des Violences Conjugales vient de se terminer et proposer toute une série de mesures censées apporter plus de justice et de paix dans la société française.

Sur le site du gouvernement français est publié le 25 novembre 2019 : 30 mesures pour combattre les violences faites aux femmes. Nous pouvons noter un premier tropisme évident : les violences conjugales seraient le fait des hommes, les femmes ne seraient que des victimes.

Or, ce tropisme fait fi de la réalité française où si une femme meurt tous les 3 jours, cela ne signifie pas qu'elle était victime et c'est oublier qu'un homme meurt tous les 13 jours, ce qui ne signifie pas non plus qu'il était victime.
Quand deux personnes décident de se battre ou quand l'une décide de battre l'autre, la personne tuée pouvait être l'agresseur, seule l'étude des personnes et de leur situation conjugale permettra d'identifier la victime et les parts de responsabilité au lieu de se baser sur la conséquence d'une mort pour identifier la victime. Le concept de légitime défense n'aurait pas lieu d'être, les tribunaux ne serviraient plus à rien, les vivants seraient toujours les agresseurs et devraient être condamnés.

L'outil pour mesurer les violences conjugales est l'échelle des tactiques de conflit développé par Straus. Les études montrent une prévalence identique chez les femmes et les hommes concernant la violence conjugale. Face à ces résultats mettant en cause le discours féministe, ces dernières ont mis en avant que si les femmes étaient autant violentes que les hommes, ce n'était pas de la violence mais de la légitime défense. Le principe de responsabilité est un phénomène inconnu chez les féministes.
Alors que d'autres études canadiennes et américaines montrent une surviolence au sein des couples de femmes et une moindre violence au sein des couples d'hommes.
Au travers de cette introduction, nous constatons bien que la lutte contre les violences est plus complexe que l'analyse proposée par les féministes.

Selon le site du gouvernement français, la première mesure serait de :

Eduquer à la non-violence et à l’égalité entre les filles et les garçons


  • Mise en place d’un module de formation initiale et continue rendu obligatoire sur l’égalité à destination des personnels de l’Education nationale (enseignants, personnels d’éducation, cadres etc.) ;
  • création d’une culture de prévention et de sensibilisation auprès des élèves ;
  • diffusion dans tous les établissements d’un document unique de signalement et un guide réflexe à destination des personnels des établissements ;
  • mise en place d’un module obligatoire sur la prévention des violences conjugales dans le cadre du service national universel.
En France, le personnel de l’Éducation Nationale est majoritairement féminin, ce qui pourrait faire croire que sans ces modules de formation, les enseignantes participaient déjà à instruire les élèves sur la notion d'égalité qui fait partie également de la devise française : Liberté -  Égalité - Fraternité.

Or, que constatons-nous ?
A comportement égal de violences verbales ou physiques, la réponse de l'institution scolaire n'est pas la même. Elle est majoritairement plus clémente avec les filles violentes qu'avec les garçons violents. Les garçons violents peuvent être exclus de l'établissement scolaire quand c'est une pratique marginale lorsqu'une fille est à l'origine des violences. Une différence de traitement institutionnel.
Si la presse française se fait souvent l'écho des violences à l'école, c'est majoritairement quand une fille se suicide ou qu'elle est violentée et non quand un garçon se suicide ou est harcelé. Pourtant les garçons se suicident bien plus que les filles à cet âge-là. Une différence de traitement médiatique.

Autre mesure issue du Grenelle :

Protéger les victimes dès le dépôt de plainte


  • D'ici 2021, création de 80 postes supplémentaires d’intervenants sociaux dans les commissariats et gendarmeries bénéficiant d’un financement de l’Etat ;
  • distribution d’un document d’information à toute victime se rendant dans un commissariat ou une gendarmerie ;
  • instauration d’un parcours renforcé de formation initiale et continue à l’accueil des femmes victimes de violences conjugales pour les policiers et les gendarmes.
Aucune structure n'existe pour les hommes victimes de violences en France à ce jour et le Grenelle ne prévoit pas l'ouverture de structures d'accueil quand elles existent pour les femmes ou les homosexuels. Une différence de traitement institutionnel, médiatique et associatif.

Pour rappel selon la constitution française :

Les Représentants du Peuple Français, constitués en Assemblée Nationale, considérant que l'ignorance, l'oubli ou le mépris des droits de l'Homme sont les seules causes des malheurs publics et de la corruption des Gouvernements, ont résolu d'exposer, dans une Déclaration solennelle, les droits naturels, inaliénables et sacrés de l'Homme, afin que cette Déclaration, constamment présente à tous les Membres du corps social, leur rappelle sans cesse leurs droits et leurs devoirs ; afin que les actes du pouvoir législatif, et ceux du pouvoir exécutif, pouvant être à chaque instant comparés avec le but de toute institution politique, en soient plus respectés ; afin que les réclamations des citoyens, fondées désormais sur des principes simples et incontestables, tournent toujours au maintien de la Constitution et au bonheur de tous.

Il n'est pas indiqué, précisé dans ce préambule de la déclaration des droits de l'Homme et du citoyen que les femmes doivent bénéficier d'un traitement différencié par les moyens de l'Etat. Sauf à considérer qu'elles ne sont pas égales en droits et devoirs par rapport aux hommes de par leur nature de femme.

Au travers de cet autre exemple, nous montrons que la démocratie française bascule d'un état de droit universel à un état de droit selon le sexe du citoyen de la même manière que les théocraties musulmanes distinguent les droits des femmes et des hommes.
Si les média français ont tendance à mettre en bouc-émissaire les réseaux sociaux pour expliquer qu'ils saperaient les fondements de la démocratie française, cela signifie simplement que les experts sollicités ont la croyance que sans Internet et ses réseaux associés, la société française était vertueuse et lumineuse.
Cette croyance dans le socio-constructivisme de l'Internet qui apporte sa part d'éclairage mais ne permet pas de voir la globalité de la situation qui est bien plus vitale avec les apports de la biologie et des sciences cognitives associées permettant de comprendre que l'Homme est toujours en équilibre entre sa nature et sa transcendance, entre sa nature animale et sa capacité d'évolution.

Si nous précisons cela c'est en raison de la croyance dans deux phénomènes qui sont partagés par le Féminisme, le LGBTisme et l'Islamisme : la menace du stéréotype et la performativité du discours, ces deux phénomènes qui expliquent pourquoi le Grenelle des Violences Conjugales a sombré dans le Grenelle des Violences faites aux femmes hétérosexuelles oubliant que les hommes meurent toujours davantage que les femmes en cas de guerre et au travail et ils meurent toujours plus tôt que ces dernières dans la société française, oubliant que les couples lesbiens sont ceux qui connaissent le plus de violences conjugales d'après la CDC, l'équivalent de l'Insee au Canada.

La croyance dans la menace du stéréotype et de la performativité du discours tient essentiellement aux travaux des socio-constructivistes dont les études sont pour une part significative d'entre elles non reproductibles en raison des biais idéologiques et de sélection des chercheurs et d'une surinterprétation des conclusions des dites études et d'autre part, dans le refus d'un débat scientifique par des actions de censure au sein même des universités et d'un  déni du réel par un choix de certains faits corroborant leur idéologie.
Ces actions de censure et ce déni du réel étant pilotés par la peur des socio-constructivistes à voir leurs thèses être réfutées par la biologie et des conclusions qui pourraient être instrumentalisées par des partis politiques ou groupes religieux. Ils préfèrent croire en leur dogmatisme qu'en la vérité oubliant que la vérité finit toujours par triompher.

Autre mesure du Grenelle :

Protéger la mère et ses enfants en limitant l’exercice de son autorité parentale par le père violent


  • Possibilité pour le juge pénal de suspendre ou d’aménager l’exercice de l’autorité parentale
     
  • Suspension de plein droit de l’autorité parentale en cas de féminicide dès la phase d’enquête ou d’instruction
 En France, 70% des infanticides sont commis par la mère pour les enfants de moins de 5 ans et ce pourcentage augmente à 90% pour les enfants de moins d'un an. C'est-à-dire, qu'en France, les mères tuent leurs enfants bien davantage que les pères. Par ailleurs, dans les cas d'infanticides et d'enlèvement ou séquestration d'enfants, la justice française est toujours bien plus clémente avec les mères qu'avec les pères.
Dernier exemple en date, une femme ayant enlevé et séquestré son enfant pendant 6 ans, est ressortie libre du tribunal. Dans la même situation, un homme aurait d'une part fait la Une des journaux français et d'autre part, aurait été condamné à une longue peine de prison ferme.



Nous pouvons affirmer que la France est passée d'une démocratie de la raison à une démocratie de l'attention et de l'indignation avec toutes les complications que cela va générer pour chaque citoyen à devoir évoluer dans ce brouillard informationnel et communicationnel. Une surcharge cognitive l'handicapant dans son quotidien et pour son avenir.

Nous pouvons l'observer sur l'étude des différences des cerveaux Homme - Femme, l'étude des violences globales ou l'invention de nouveaux mythes comme les féminicides, la culture du viol, l'emprise masculine, l'appropriation culturelle, la culture de l'identité de genre, l'islamophobie et dans certains débats entre les  militants sectaires d'associations LGBT  avec les personnes homosexuelles et hétérosexuelles où chaque fois est fait fi de la raison et de la biologie au profit d'un discours qui n'est que propagande et/ou infox identiques au discours des religieux radicaux.
Souvent issus des classes supérieures éduquées comme peut l'être une Caroline de Haas, leur expertise ne repose que sur leur maîtrise de la rhétorique pour concevoir des propagandes quant à leur représentation du monde où elles ne font qu'exposer face à l'épreuve du réel, leur hubris de dictateur.

Dans les prochaines parties, nous aborderons les sujets du LGBTisme et de l'Islamisme face à la démocratie française.


Aucun commentaire:

Articles les plus lus