#LLDDF Épisode 3 : Les Misérables des Frères Musulmans à la cérémonie des Oscars
Quand les écarts de revenus sont trop grands, il n'y a plus de monde commun, de monde partagé entre ceux qui sont aux deux bouts de la société : les écarts trop élevés de revenus distancient et détruisent les rapports sociaux et la société elle-même d'autant plus quand sa devise est : Liberté - Égalité - Fraternité.
Si la desintruction nationale est bien à l’œuvre, à défaut de savoir lire, écrire, parler et compter pour être en capacité de mener des expériences de pensée rationnelles afin de comprendre le monde et de l'expliquer tel qu'il est et non tel que l'on souhaite le penser ou l'interpréter, l'école publique continue d'enseigner le culte de la distinction sociale, ce snobisme avec cette unique question : A quelle classe sociale souhaitez-vous appartenir à l'issue de votre scolarité ce qui nécessite que chacun prenne conscience de sa classe sociale d'origine et s'en retrouve identifié ad vitam aeternam.
L'islamo-frerisme est un intellectualisme comme un autre
Une idéologie partage avec la Science, le fait d'inviter chacun à rejeter le témoignage des yeux et des oreilles. Si l'idéologie est toujours partielle et partiale face aux interprétations du monde, à la pluralité interprétative, la Science reconnaît que la pierre est un vide dur.
Les rapports humains sont peu ou prou fondés sur une interprétation partagée, une interprétation mutuelle des intentions, toute perception est une interprétation et seule la Science permet de distinguer la viabilité de l'explication de l'interprétation avec ses déviances comme la paranoïa, les hallucinations ou de tristes tropismes.
Une hallucination est une perception fausse, soit que la personne est persuadée de percevoir réellement avec l'ensemble de ses sens. Des voix, des sons, des créatures, des odeurs, des sensations corporelles et des intentions de l'autre. Les causes de ces hallucinations ou de cette paranoïa peuvent être mentales ou biologiques comme suite à l’absorption de champignons hallucinogènes, d'alcool, d'une forte fièvre ou d'une dissociation psychique lors d'un traumatisme fantasmé ou vécu.
C'est parce qu'il a besoin de s'expliquer sur ce qu'il perçoit que l'être humain construit des scénarios d'après la psychologie sociale ou des fantasmes d'après la psychanalyse et la psychologie. Ainsi, en fonction des théories auxquelles il adhère, l'être humain confondra interprétation et explication en raison de la rationalité ou de l’irrationalité de son propre cadre théorique de pensée.
Si la philosophie naît de la capacité de l'émerveillement, l'interprétation naît de l'incompréhension. C'est parce que l'on ne sait pas, qu'on craint de ne pas comprendre, ou que l'on doute de comprendre, que chaque être humain est acculé à interpréter. Et cette interprétation vraie ou fausse, évidente et réelle ou imaginaire, s'origine dans le mystère, dans la distance au monde et à l'autre, dans cette irréductible altérité qui échappera à toute compréhension personnelle.
Si chaque homme ordinaire peut être un intellectuel, chaque intellectuel ne peut pas être, en fonction de sa bonne volonté, un homme ordinaire.
Des misérables de Victor Hugo à ceux de Ladj Ly, la question de la damnation en raison des classes sociales. Si dans la version de Victor Hugo, la solution s'exprime par la formule "Ouvrez des écoles, vous fermerez des prisons", l'adaptation contemporaine de Ladj Ly se résume à "Ouvrez des mosquées, vous fermerez des prisons". D'une libération par l'éducation et le savoir à une aliénation des principes républicains par la religion.
La lutte des classes se résumait en 2020 à une question purement économique avec une classe dominante qui s'accaparerait les richesses pour son seul pouvoir luttant contre des classes dominées tentant de la contrecarrer.
Cette interprétation verticale où les mots classe supérieure et inférieure ne peuvent qu'émerger comme les corps sociaux des dominants avec de soi-disants privilèges inconscients et des classes dominées exemptées de toute critique et ainsi éternellement condamnées à être vaincues.
D'un fait social établi aux détails les plus intimes de la vie quotidienne, l'injustice serait nécessairement permanente, et elle serait vécue par tous les sens du corps et de l'esprit.
L'humiliation sociale relatée par les bons élèves des classes populaires intégrant les grandes écoles dans les articles de journaux rendait tout cela vrai. L'interprétation et l'explication étaient confondues, mais était-ce bien vrai, bêta et évident ?
Les expériences d'humiliation sociale étaient nombreuses en France dans ce début de 21è siècle malgré le succès de l’œuvre de Victor Hugo, deux siècles auparavant. Sibeth Ndiaye pouvait dormir à l'Assemblée Nationale sans risque pour son poste, Adama Cisse était licencié pour faute grave.
Si la domination de classe semblait inéluctable dans le passé, les progrès techniques, scientifiques et des conditions de vie devraient permettre d'assurer à chaque humain des conditions de vie décente. Le Monde n'avait jamais été autant riche et en mesure de produire des richesses diverses.
Si les intellectuels se saisissent de la théorie marxiste comme les islamo-freristes se saisissent des concepts de décolonialisme, blanchité et islamophobie, les deux comme un seul sont dans la même volonté d’interpréter le monde avec une lutte des corps qu'ils soient économiques ou religieux et non d'expliquer le monde réel ordinaire avec rationalité en prenant comme socle l'intrication de la génétique, l'épigénétique, la culture et l'environnement.
L'objectif n'est pas et ne sera jamais de mettre un terme à la lutte des classes avec les principes de domination mais de remplacer un dominant par un autre oubliant qu'un seul dominant peut perdurer, l'universaliste. Il finit toujours par triompher car il garantit à chacun de pouvoir exister paisiblement tout comme la vérité scientifique triomphe toujours des vérités philosophiques ou religieuses.
Si l'appartenance de classe est bien une donnée constitutive de l'identité de chacun, lutter contre les classes s'est d'abord lutter contre soi, lutter contre son identité, lutter contre ses expressions, ses comportements, ses modes de pensée qui font que chacun est d'une classe initiale qu'elle soit économique, sociale, religieuse ou philosophique.
Qu'est-ce qui est reproché aux "petit-bourgeois" ?
D'être des personnes des classes moyennes ayant comme fantôme de pensée la grande bourgeoisie. De même, les grand-bourgeois avec leur volonté de devenir aristocrates en singeant leurs mécanismes de reproduction, de socialisation, etc.
D'être des personnes des classes moyennes ayant comme fantôme de pensée la grande bourgeoisie. De même, les grand-bourgeois avec leur volonté de devenir aristocrates en singeant leurs mécanismes de reproduction, de socialisation, etc.
Les fonctionnaires de l’État se distinguent des classes moyennes économiques non par le revenu, ils ont les mêmes, voire sont mieux rémunérés et vivent dans le confort de ne pouvoir être licenciés, mais par leur esprit de corps qui s'assimile à une noblesse d’État, une autre forme de l'aristocratie.
Les uns n'auraient que le bien commun en objectif et les autres une vie mercantile. Ce manichéisme est bon pour les contes d'enfants et non pour les adultes et encore moins pour notre Homme ordinaire.
Le Frère Musulman présenté par Ladj Ly est un universaliste dévoyé.
Dès 2012 avec les attentats de Mohamed Merah, quelle est la réponse gouvernementale avec le Président socialiste François Hollande ?
Latifa Ibn Zlaten avec son voile islamique fait le tour des écoles, dérogeant à tous les principes de la laïcité. Le terrorisme islamique est considéré comme l’œuvre d'un loup solitaire sur le territoire national en même temps que la France avec les ministres Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian arment des factions djihadistes en Syrie.
Dès 2015, avec les attentats de Charlie Hebdo puis du Bataclan, les ministres Najat Vallaud-Belkacem, Myriam El Khomri et Christiane Taubira ne cessent d'expliquer que les français seraient racistes et anti-musulmans suite à leurs réactions aux attentats et aux revendications des associations musulmanes et de leurs demandes d’accommodements. La ville du ministre Benoit Hamon, Trappes, est la ville de France d'où sont partis le plus grand nombre de Jihadistes, 85, entre 2012 et 2018. L'explication sociale et la haine du musulman sont mises en avant quand Chanteloup-les-vignes, accolée à Trappes et dont les conditions économiques sont identiques ne connaîtra aucun départ.
Du gouvernement socialiste et ses intellectuels associés aujourd'hui chez la France Insoumise aux prédicateurs religieux, le même discours est tenu participant à donner la même image conforme du bon et du mauvais musulman indistinguable de l'islamiste et oubliant qu'en France, une personne née dans une famille musulmane pourrait faire le choix de l'apostasie.
La radicalisation est expliquée comme réponse au "racisme socio-économique et religieux", une aberration sémantique et républicaine. Les femmes rejoignant Daesh sont considérées comme victimes par les féministes françaises dont la ministre Laurence Rossignol avec le prétexte du patriarcat et de la domination masculine. Ainsi, le quinquennat Hollande aura vu la figure du terroriste comme celle d'une personne victime de la France, une inversion totale que l'on retrouve dans le film des Misérables de Ladj Ly qui a ému le Président actuel Emmanuel Macron. L'aberrante histoire continue, le clientélisme électoral se poursuit, des religieux radicaux sur les listes électorales à des postes en mairie en passant par les autorisation d'écoles hors contrat où les programmes scolaires font de la lutte contre l'antisémitisme, l'homophobie ou le sexisme des grands absents et les subventions à des associations confessionnelles anti-républicaines et sectaires.
Le Frère Musulman présenté par Ladj Ly est un universaliste dévoyé.
Dès 2012 avec les attentats de Mohamed Merah, quelle est la réponse gouvernementale avec le Président socialiste François Hollande ?
Latifa Ibn Zlaten avec son voile islamique fait le tour des écoles, dérogeant à tous les principes de la laïcité. Le terrorisme islamique est considéré comme l’œuvre d'un loup solitaire sur le territoire national en même temps que la France avec les ministres Laurent Fabius et Jean-Yves le Drian arment des factions djihadistes en Syrie.
Dès 2015, avec les attentats de Charlie Hebdo puis du Bataclan, les ministres Najat Vallaud-Belkacem, Myriam El Khomri et Christiane Taubira ne cessent d'expliquer que les français seraient racistes et anti-musulmans suite à leurs réactions aux attentats et aux revendications des associations musulmanes et de leurs demandes d’accommodements. La ville du ministre Benoit Hamon, Trappes, est la ville de France d'où sont partis le plus grand nombre de Jihadistes, 85, entre 2012 et 2018. L'explication sociale et la haine du musulman sont mises en avant quand Chanteloup-les-vignes, accolée à Trappes et dont les conditions économiques sont identiques ne connaîtra aucun départ.
Du gouvernement socialiste et ses intellectuels associés aujourd'hui chez la France Insoumise aux prédicateurs religieux, le même discours est tenu participant à donner la même image conforme du bon et du mauvais musulman indistinguable de l'islamiste et oubliant qu'en France, une personne née dans une famille musulmane pourrait faire le choix de l'apostasie.
La radicalisation est expliquée comme réponse au "racisme socio-économique et religieux", une aberration sémantique et républicaine. Les femmes rejoignant Daesh sont considérées comme victimes par les féministes françaises dont la ministre Laurence Rossignol avec le prétexte du patriarcat et de la domination masculine. Ainsi, le quinquennat Hollande aura vu la figure du terroriste comme celle d'une personne victime de la France, une inversion totale que l'on retrouve dans le film des Misérables de Ladj Ly qui a ému le Président actuel Emmanuel Macron. L'aberrante histoire continue, le clientélisme électoral se poursuit, des religieux radicaux sur les listes électorales à des postes en mairie en passant par les autorisation d'écoles hors contrat où les programmes scolaires font de la lutte contre l'antisémitisme, l'homophobie ou le sexisme des grands absents et les subventions à des associations confessionnelles anti-républicaines et sectaires.
Chaque classe, de l'ouvrier à l'intellectuel, de l'athée au religieux est reconnaissable à son corps, à ses gestes, à ses pensées, à ses sentiments et sa vie quotidienne tout comme l'Autiste est différent du non-autiste, ils ont des cerveaux différents, vivent et expriment des émotions différemment pour autant si les autistes ont été éloignés pendant un temps, ils sont aujourd'hui de plus en plus intégrés. Ils forcent la reconnaissance de leur altérité car elle est neuro-atypique ou neuro-diverse, les barrières ne sont donc pas infranchissables entre les individus même si chacun a son identité initiale.
Entre les diverses formes de répulsion ou de mépris reposant sur de fausses idées, des préjugés en raison des distinctions qui font aussi que chacun est également unique et irréductiblement différent d'un autre, aucune lutte des classes ne peut exister sans conduire à une chevauchée dans les ténèbres.
L'égalitarisme, contrairement à l'égalité, conforme à une idéologie a débouché sur le nazisme avec Hitler et ses millions de morts ou à Staline ou Mao avec leurs goulags, camps de rééducation et leurs millions de morts à nouveau.
Pour autant, leur collectivisme a permis contrairement au libéralisme non régulé de redresser l'économie allemande pendant la période nazie et aux économies russes et chinoises de nourrir leur population et de se développer pour la Chine jusqu'à devenir la première économie mondiale et une superpuissance quand l'ex URSS avec son communisme et son oligarchie bureaucratico- économique s'est effondrée.
Pour autant, leur collectivisme a permis contrairement au libéralisme non régulé de redresser l'économie allemande pendant la période nazie et aux économies russes et chinoises de nourrir leur population et de se développer pour la Chine jusqu'à devenir la première économie mondiale et une superpuissance quand l'ex URSS avec son communisme et son oligarchie bureaucratico- économique s'est effondrée.
Les religieux comme les intellectuels ne visent pas uniquement le pouvoir mais le contrôle des pensées individuelles pour faire fi de l'expérience de chacun et de ses émotions.
Ce qui rend l'idée totalitaire d'un islamo-freriste ou d'une astro-féministe, c'est sa capacité à briser le lien que chacun fait avec le monde ordinaire et l'altérité. Ce n'est pas son contenu particulier mais son mode de fonctionnement.
Proclamer qu'une partie des choses terrestres est haram ou hallal ou relevant d'une masculinité toxique et d'un astro-féminisme guérisseur revient à priver chacun de sa capacité d'entendement et de sa relation au monde. Ces dogmes irrationnels peuvent s'appuyer sur le scepticisme philosophique qui permet d'affirmer que le monde réel n'existe pas.
Les intellectuels comme les religieux sont des Hommes de mots et de maux. Ils vivent dans leurs mots et maux, le monde n'existe pas par leur regard, leur toucher, leur odorat et leurs expériences du sensible mais par leurs mots. Le pouvoir sur les esprits est toujours une œuvre d'intellectuels exercée par des intellectuels et non les Hommes ordinaires.
Le patriotisme des déracinés tient à leur acceptation et exigence d'une honnêteté commune, là est l'égalité et non l'égalitarisme, au lieu d'une révolution illusoire promue par des intellectuels qui se veulent classes dominantes car persuadés d'être rares.
L'intellectuel, le militant et le religieux engagés se poseront toujours en autorité dictant aux autres leur conduite, leur manière de penser le monde, ils les assujettissent par ce même exercice et ne se distinguent plus des autres expressions de l'autoritarisme.
L'Homme Ordinaire est un intellectuel qui n'oublie pas la démocratie, il l'incarne au quotidien et non dans les mots de ses discours. Il ne discourt pas sur la démocratie, il est démocrate.
L’Intellectuel Ordinaire sans ignorer le rôle de la
passion, de l’affectif, de la violence et généralement
de l’irrationnel dans les relations sociales étudie la souffrance produite par l’injustice et ses
raisons. Quant aux conflits les plus violents, y compris
les conflits avec soi-même, ne portent-ils pas en effet
sur les valeurs et les idées ?
Les tyrannies intellectuelles et religieuses s'appuient sur le mensonge et les préjugés en privatisant également l'espace public aussi bien en mettant des grilles avec des horaires d'ouverture aux jardins publics qu'en l'occupant lors de prières publiques. L'espace public n'est plus commun. La démocratie fait des espaces publics des lieux de raison où chaque citoyen éclairé peut débattre pacifiquement. Les vérités subjectives sont explicables par la rationalité et la raison, ainsi seule une vérité objective peut être partagée, faisant alors le lien avec chaque bout de la société. La démocratie ne saurait exister autrement.
Le savoir n'est un pouvoir qu'avec les intellectuels et les religieux, les Hommes Ordinaires sont amis de la vérité et de la démocratie. Ils ne sont pas dominés par les savants, ils leur délèguent ce travail. Le fait scientifique est indépendant de l'humain même s'il le rend intelligible.
Se respecter, c'est penser par soi-même tel est l'héritage des Lumières qui devait être détruit pour que l'équation 2 + 2 = 5 soit partagée comme vraie pour croire que le Frère Musulman permet l'émancipation de l'individu et le fait citoyen.
Les épisodes précédents
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire