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4 déc. 2019

La démocratie française à l'épreuve des Féministes, LGBTistes et Islamistes : Epilogue.



Cet épilogue de notre dossier en trois parties : La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme, vous permettra de comprendre les fondements des oppositions entre ces trois mouvements avec la Science.
Dans les trois premières parties, nous avons mis en exergue des incohérences scientifiques dans les propos et théories au sein de ces trois mouvements. Il nous semble opportun d'aller plus loin par un rappel des connaissances actuelles d'un point vue plus large qu'est celui de l'Anthropologie et des nouveaux déterminismes cognitifs.

L'Homme, cet animal évolutif mais selon quelles lois ?
Si la philosophie des sciences était d'assurer la viabilité des méthodes scientifiques et du savoir produit, une opposition s'est accentuée lors de la guerre des sciences entre les tenants du réalisme scientifique et ceux du postmodernisme. 
Nous en subissons toujours les conséquences et une génération de nouveaux croyants a émergé que l'on retrouve dans les trois mouvements que nous avons observé.
Ces trois mouvements n'ont pas la spécificité de penser qu'ils ont raison malgré la faillite de leur raison, c'est un trait commun à beaucoup d'humains. Ils s'appuient sur différentes théories biaisées reproduites par les Cultural et Gender Studies, héritées des dérives de l'anthropologie culturelle et sociale, des études de genre des féministes sur d'infimes échantillons ou de la sociologie des média pour citer les principaux foyers d'erreurs.


De l'affaire Sokal au témoignage de Christopher Dummitt en passant par Sokal au carré.

Lors de la guerre des sciences, le physicien Alain Sokal en 1996.
L'article, intitulé « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique », est publié au milieu de 1996 dans le numéro intitulé « Science Wars » de Social Text sans avoir subi préalablement un processus d'examen par les pairs de l'auteur ni avoir été soumis à une quelconque critique externe. 
Le jour de sa publication, Sokal annonce dans le magazine Lingua Franca que l'article est un canular. Estimant que l'absurdité de son article était évidente, Sokal en conclut que la revue méconnaît les règles de la rigueur intellectuelle puisqu'elle « s'est permis de publier un article sur la physique quantique sans prendre la précaution de consulter un spécialiste du domaine ».


En 2018, les chercheurs Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian ont rédigé une vingtaine de fausses études pour piéger plusieurs revues universitaires afin de mettre en lumière une corruption de la recherche et du savoir académiques qui serait, selon eux, communément répandue dans le champ des sciences sociales. 
Les papiers avancent des thèses volontairement absurdes : une nouvelle catégorie de bodybuilding pour obèses devrait être créée afin que ce sport cesse d'être oppressif envers les gros, encourager les hommes à utiliser des sex-toys anaux permettrait de lutter contre l'homophobie et la transphobie, les étudiants blancs devraient assister aux cours par terre et enchaînés, l'astronomie serait une science "intrinsèquement sexiste", etc.

En 2019, l'historien Christopher Dummitt publie sa confession de socio-constructiviste où il explique que nombreux travaux en sociologie notamment en Gender Studies ne sont que des extrapolations à partir de petites études de cas quand elles ne sont pas directement falsifiées afin de favoriser des idéologies. De plus, il affirme que nombre de ces études ne sont pas reproductibles.
Le site Checks News tentera de disqualifier ce témoignage sans succès mais en démontrant l'absence de rigueur scientifique des journalistes du journal Libération lors de cette tentative, confirmant ainsi les travers des postmodernistes mis en exergue par les canulars de Sokal, de Pluckrose, Lindsay et Boghossian et celui de Dummitt.
Ces trois exemples s'inspirent de la technique du rasoir d'Ockham et mettent facilement en doute les conclusions de nombreuses recherches dans les domaines d'études que nous avons mentionné.


Comme nous venons de l'expliquer, des chercheurs-militants tentent depuis des décennies de démontrer au travers des Gender Studies, des Cultural Studies, ... que la Culture construit l'Homo Sapiens indépendamment de sa biologie et de sa génétique. Ces chercheurs-militants qui servent de caution scientifique aux féministes, LGBTistes et Islamistes rejettent ou ignorent, nous leur laissons le bénéfice du doute, ce que les sciences neuronales et la psychologie cognitive nous apprennent sur le fonctionnement du cerveau et des actions humaines et expliquent l'intrication entre l'environnement, la génétique, l'épigénétique et la culture. Ils s'enferment dans un débat entre l'innée et le culturel et chaque semaine, les média abreuvent les citoyens d'articles pseudo-scientifiques sur :
Attention, les stéréotypes de genre se forment dès l'école maternelle où près de 90% du personnel éducatif est féminin, telle chercheuse-militante vous l'explique, cliquez.
Attention, la société est patriarcale, la justice au service des hommes, 80% des magistrats sont des femmes.
Attention les mots tuent et précédent toujours les actes et tel article consacré au féminicide de Nadia tuée par sa compagne Janine à cause du patriarcat vous expliquera un clone de Caroline de Haas.
Attention l'homophobie augmente, Marc-Olivier Fogiel est critiqué d'avoir acheté un garçon aux USA en s'étant assuré que la gestatrice sélectionnée répondait au cahier des charges du bon de commandes, lisez la dernière tribune de Guillaume Mélanie, etc.

Comment le peuple, le citoyen peut-il alors décider via ses représentants pour prendre des décisions éclairées quand au sein même des universités, les connaissances sont en débat, des groupes font pression pour orienter ou interdire les recherches, des scientifiques eux-mêmes falsifient leurs recherches pour qu'elles soient conformes à leurs préjugés et idéologies ?

L'Homme, cet animal évolutif mais selon quelles lois ? L'exemple de la pornographie.



Que font les hommes et les femmes quand ils regardent un film pornographique ?


Avant de répondre à cette question, un rappel sur les trois socles théoriques sur lesquels s'appuient les féministes, les LGBTistes et les Islamistes.
L'anthropologie culturelle basée principalement aux USA se donnait pour mission de mettre en évidence le caractère fondamental des variations culturelles. Cette position théorique s’accompagnait d’un engagement quasi-moral, né d’une opposition résolue à l’évolutionnisme social et culturel dans lequel on discernait une certaine forme de racisme.
Ils se penchaient sur la diversité des langues et des croyances, sur les différences de valeurs entre les peuples, sur les différences d’ethos et, en général, de « représentations » du monde.
Ils traitaient donc de la culture et, pour eux, la culture était ce qui organisait le mental des hommes.
Ainsi, les féministes ayant baignées dans l'anthropologie culturelle ont accouché du mythe de la Culture du Viol, les LGBTistes se sont lancés dans le mythe de l'identité LGBT, les Islamistes sur l’Être Musulman produit de la Culture Musulmane.

L’anthropologie anglaise se disait inspirée par l’œuvre d’Émile Durkheim et concentrait son attention sur les modes d’organisation sociale propres aux diverses sociétés. C’est bien pourquoi elle se nommait elle-même « anthropologie sociale ».
La société y était peu ou prou envisagée comme une machine en état de marche permanent en dépit du remplacement continu de ses « conducteurs », prenant le volant des mains de leurs prédécesseurs pour l’abandonner bientôt à leurs successeurs.
Aussi, pour la plupart des anthropologues sociaux, les croyances et les valeurs n’étaient-elles guère plus que des épiphénomènes de la structure sociale. À vrai dire, ils ne se sentaient guère concernés par ce qu’il pouvait bien y avoir dans la tête des gens.
En revanche, l’anthropologie sociale anglaise se targuait de son expertise en matière de parenté : la parenté ne constitue-t-elle pas un élément clé de l’organisation sociale des sociétés sans État ? Les systèmes de parenté n’étaient donc pas, à leurs yeux, des systèmes culturels ou encore des systèmes de classification mais bien des systèmes de pratiques permettant à chaque entité sociale de fonctionner dans ses aspects politiques et économiques

Ainsi, les études sur les enfants élevés par des mères seules où le père est écarté dans l'éducation montrent que ces enfants ont une moindre réussite scolaire, tombent plus facilement dans la délinquance et ont des problèmes de santé mentale.

Le français Claude Levy-Strauss, l'Anthropologie Structurale tenta de réunir ces deux courants de l'anthropologie avec Les Structures élémentaires de la Parenté puis avec La Pensée Sauvage.
Comment expliquer que des inventions aussi déterminantes que la domestication des plantes et des animaux, basées sur une immense somme de connaissances, un savoir « scientifique » considérable sitôt que l’on y réfléchit, puissent avoir été l’œuvre d’hommes n’étant en rien des scientifiques au sens que nous donnons au terme aujourd’hui ?
D’où émerge ce savoir ? Lévi-Strauss répond à cette question en proposant l’hypothèse d’une créativité quotidienne, utilisant le concret, le monde sensible – les plantes, les animaux, le corps humain, etc. – comme instrument de l’activité spéculative, comme support de l’aventure intellectuelle.
Dans La Pensée Sauvage, la pensée se combine à l’action ; elle pense en expérimentant ; elle pense donc en agissant. Après tout, c’est ce que nous faisons tous dans la vie quotidienne ! Cette pensée sauvage ignore superbement l’idée moderne d’une séparation entre la vie pratique et le savoir, séparation qui a pour conséquence de dévaluer tout ce qui est mis en jeu par l’homme d’ici ou d’ailleurs dans son existence quotidienne. En définissant en ces termes la science du concret, Lévi-Strauss ouvrait un immense champ d’exploration à l’anthropologie.
Ainsi, la lutte contre les discriminations en France visent les symptômes, les écarts finaux en établissant une liste de conséquences à combattre sachant que les corpus d'études sur lesquels les associations s'appuient sont biaisés aussi bien pour les féministes, LGBTistes et Islamistes.
De fait, l’État Français entretient financièrement une somme d'associations qui en raison de leurs préjugés et postulats n'auront que des impacts marginaux sur les discriminations. Un puit sans fond.

Mais vous avez oublié Darwin ?

 
En Anthropologie, nous avons deux grands courants :

1 - Les théories évolutionnistes portées par l'enthousiasme des travaux de Darwin.
2 - Les théories diffusionnistes basées sur un phénomène qui est un produit de l'évolution humaine. Le fait que les hommes sont crées par les messages qu'ils reçoivent tout autant que par leurs gènes.

Ainsi, le sujet de l'Anthropologie change :

1 - Avec les évolutionnistes, c'est la nature humaine qui est le sujet de l'Anthropologie.
2 - Avec les diffusionnistes, ce n'est pas tellement les gens que l'intervalle entre les gens, soit les communications qui passent entre eux, la Culture et le Social.

La performativité du discours, le continuum de la violence, le genre est une construction sociale, etc sont des thèses avancées par les héritiers des diffusionnistes, les socio-constructivistes.

La réponse à la question :

Que font les hommes et les femmes quand ils regardent un film pornographique ?
Traduit d'un article du Docteur Justin Lehmiller

Quand quelqu'un regarde de la pornographie, qu'est-ce qui capte en premier son attention?  
La plupart des gens devineraient probablement le corps et / ou les organes génitaux des acteurs, surtout s’ils parlent de spectateurs masculins.  Bien que cela semble logique, est-ce vraiment le cas?

Selon les recherches, pas nécessairement.
Dans une étude récente, des participants masculins et féminins hétérosexuels ont visionné une série d’images explicitement sexuelles téléchargées à partir d’Internet. Chaque image consistait en un couple homme-femme engagé dans un rapport sexuel oral. Avant de visionner les photos, chaque participant était équipé d'un dispositif de suivi de l'œil monté sur la tête, capable d'enregistrer la section exacte de chaque image sur laquelle une personne était centrée à tout moment. Ainsi, non seulement les chercheurs pouvaient-ils mesurer ce qui attirait en premier l'attention des visiteurs, mais ils pouvaient également identifier les domaines que les participants passaient le plus de temps à examiner.
 
Le visage avec la plus grande probabilité de capter l’attention des hommes est celui des visages féminins. Bien sûr, ce n’était pas la seule chose sur laquelle les hommes se concentraient : ils passaient également beaucoup de temps à examiner les organes génitaux.  
En outre, je devrais préciser que cette constatation ne s’appliquait pas à tous les gars : les caractéristiques qu’ils orientaient variaient beaucoup. Cependant, il est intéressant de noter et contrairement à la croyance populaire que les visages semblaient vraiment se démarquer.  
Pourquoi?  
Peut-être les hommes veulent-ils savoir à quel point la femme est vraiment excitée et "intéressée".

Qu'en est-il des participantes?  

Ce sur quoi elles se concentraient dépendait de savoir si elles prenaient ou non «la pilule».  
Pour les femmes ayant un cycle naturel c’est-à-dire les femmes qui ne prenaient pas de contraceptifs hormonaux, la première chose qui attirait le plus leur attention et ce qu’elles regardaient le plus étaient les organes génitaux puis le corps de la femme.
Contrairement aux hommes, les femmes avec un cycle naturel ont naturellement passé relativement peu de temps à regarder le visage de quiconque.

Pour les femmes qui prenaient des contraceptifs oraux, elles ont passé relativement moins de temps à examiner les caractéristiques sexuelles des images.
Les premières choses que ces femmes étaient le plus susceptibles de remarquer et qui passaient le plus de temps à les regarder étaient les caractéristiques contextuelles de la situation par exemple, les vêtements des acteurs et les images d'arrière-plan.  
Ces femmes ont également passé beaucoup de temps à examiner le corps et les visages des femmes, mais elles ont passé moins de temps à examiner les organes génitaux que les femmes ayant un cycle naturel.

Vous vous demandez probablement deux choses à propos des résultats chez les femmes: 

1 - Pourquoi l'attention des femmes dépend-elle de leur méthode de contrôle des naissances ?
2 - Pourquoi les femmes hétérosexuelles regardent-elles le corps de la femme plus que le corps de l'homme?

Nous ne pouvons pas répondre définitivement à l'une ou l'autre des questions, mais laissez-moi vous expliquer le raisonnement des chercheurs.
La différence de focalisation entre les deux groupes de femmes est probablement hormonale. Les pilules contraceptives maintiennent les niveaux d'hormones des femmes relativement constants, alors que les femmes avec un cycle naturel subissent naturellement des fluctuations naturelles. Cela suggère que la quantité d'hormones dans le corps peut affecter la perception des stimuli sexuels par les femmes.
Quant aux raisons pour lesquelles les femmes hétérosexuelles semblaient si intéressées par d’autres femmes, c’est peut-être parce que les femmes se comparaient simplement aux femmes à l’écran.   

Hypothèse étayée par les différences d'empathie entre homme et femme, les femmes ayant besoin de modèles féminins pour s'identifier contrairement aux hommes qui peuvent s'identifier autant aux hommes qu'aux femmes.

Une autre possibilité est que cela puisse découler de la découverte que les femmes ont plus de plasticité érotique que les hommes. Sur la base de ces résultats, la conclusion logique semble être que tout le monde ne voit pas la même chose quand ils regardent du porno.

Deuxième exemple : A chacun sa culture et son calendrier donc à chacun son temps ?


La première réaction : Suggérer la variation culturelle.
Comme les cultures sont différentes et beaucoup plus qu'on ne pense, les gens n'ont pas tendance à voir les spécificités et ils tombent dans l'ethnocentrisme.
Or, si l'on considère que l'Homo Sapiens est prédisposé à comprendre la causalité avec la physique, la biologie, la psychologie, les animaux ou autrui d'une certaine manière alors il reste peu de place pour la variable culturelle.
En ce sens, on peut accuser les anthropologues d'avoir abusé le public en ayant exagéré à outrance les variations culturelles.
L'exemple de cette outrance est la théorie de la Tabula Rasa  dite de la Page Vierge sur laquelle s'appuie aussi bien les féministes et les LGBTistes avec la théorie littéraire des stéréotypes de l'identité de genre à distinguer des stéréotypes de l'identité du sexe et les islamistes avec la théorie de l'identité musulmane, du dhimmi et de l'apostat.



Dans la théorie de la Tabula Rasa, les anthropologues ont affirmé que l'Homme ne sait rien à la naissance. Il se construira dans sa manière de voir le monde des gens avec qui il se trouve, que les humains sont différents des animaux.
Ainsi, il y a un refus d'accepter que tous les enfants naissent avec des prédispositions pour comprendre les connaissances de base de manière universelle indépendamment de la Culture et du contexte historique.
Or, les différences culturelles sont superficielles, un phénomène de surface sans importance quant aux connaissances de base sur la causalité, la personne, la notion de relation sociale qui elles sont basées sur les prédispositions ou capacités innées de l'Homo Sapiens.
Aussi bien l’aborigène, le chinois du 14e siècle, le français de 2019 pensent la même chose de ce qu'est un animal, une personne, la morale.

Le problème de cette position extrême est de deux niveaux :

1 - Notre nature humaine ne serait que l'expression de nos gènes, soit des connaissances implicites et inchangeables or nous avons démontré le contraire avec l'exemple de la pornographie et l'impact de la pilule.

2 - Avoir un calendrier différent amènerait à penser le temps différemment.

 

Du terrorisme des féministes suffragettes à celui des islamistes, les discours victimaires battent leur plein au détriment de la démocratie et de la raison. Après la guerre des classes, la guerre des sexualités, du genre et des "races", la France s'éloignant toujours plus de la déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen parallèlement à sa chute dans tous les classements internationaux. Si le vœux de la France a été la République Une et Indivisible, le citoyen n'a plus les mêmes droits en sa qualité de citoyen mais a des droits en fonction de sa revendication identitaire en raison des moyens alloués et des discours des membres du gouvernement, la France finance elle-même sa propre fin.


Merci de votre intérêt

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