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3 janv. 2020

Vanessa Springora, Bianca Lamblin et Cécile de Volange, l'histoire de la pédophilie féministe à la française ?

Lors de notre précédent article : La Pédophilie en France : la fin d'une omerta ?, nous avons traité ce sujet sous l'angle de la presse française et des abus sexuels sur enfant du 19 ème siècle à nos jours.

Le livre Le Consentement de Vanessa Springora défraie la chronique et toutes les féministes françaises sont sur le pont à crier avec la meute contre Gabriel Matzneff et les cercles littéraires qui l'accueillent et font de lui un écrivain édité par la Maison Gallimard. 

Pour les féministes françaises, la femme est sous domination masculine même si la domination masculine n'existe pas et elles sont prêtes à toutes les manipulations statistiques pour affirmer que la femme sans la féministe est une condamnée, incapable de reconnaître son statut de victime éternelle. 

Nous avons déjà consacré plusieurs articles sur les impostures et faillites des féministes françaises :





Revenons au débat suscité par Le consentement de Vanessa Springora ou de l'histoire du libertinage à la pédophilie et pédocriminalité en France.

En 1782, Pierre Choderlos de Laclos publie Les liaisons dangereuses mettant en scène trois protagonistes : le couple libertin composé de la Marquise de Mertueil et du Vicomte de Valmont et de leur proie Cécile de Volange, agée de 15 ans.
A cette époque, les rapports sexuels avec mineurs sans violence ne sont pas condamnés. Il faut attendre 1832 pour une condamnation si la personne mineure est âgée de moins de 11 ans. Il est fréquent dans le milieu aristocratique que des jeunes filles de 11 ans à 15 ans soient mariées à des hommes plus âgés.
Les meneurs de jeu sont ces libertins qui n'ont pour but que de séduire et arriver à leur fin avec les femmes qu'ils rencontrent. 
En un mot : collectionner les conquêtes. Mais les libertins apprécient aussi la compagnie de jeunes filles. 

« Déflorer une vierge, n'est-ce pas un projet plus excitant... »
La marquise de Mertueil

Imagine-t-on quel serait le livre écrit par Cécile de Volange, quarante ans après avoir été déflorée par le Vicomte de Valmont sur les conseils de la Marquise de Merteuil, amie de sa tutrice ?

Quelques siècles plus tard en France ... Simone de Beauvoir souvent considérée comme une théoricienne importante du féminisme, notamment grâce à son livre Le Deuxième Sexe publié en 1949, elle a participé au mouvement de libération des femmes dans les années 1970.

 « On ne naît pas femme, on le devient »
Simone de Beauvoir

Simone de Beauvoir, enseignante bisexuelle, a pour habitude de coucher avec de jeunes élèves du Lycée Molière où elle enseigne. Elle est dans ce qu'on appelle en 2020, un détournement de mineurs.

Est-ce pour cette raison que la Secrétaire d’État à l'égalité homme - femme, Marlène Schiappa a déclaré à propos de la femme d'Emmanuel Macron, le président de la République Française : « Brigitte Macron est la nouvelle Simone de Beauvoir » ?

Simone de Beauvoir a couché avec différentes élèves et elle en a partagé certaines avec son compagnon Jean-Paul Sartre.

Bianca Lamblin, le jouet sexuel de Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre tel qu'elle le raconte dans Mémoires d’une jeune fille dérangée (Balland, 1993), et c’est dans le vitriol qu’elle trempe sa plume comme on dit du livre de Vanessa Springora.

La ressemblance avec l'histoire entre Vanessa Springora et Gabriel Matzneff devient alors évidente, tout comme la continuité avec Les Liaisons Dangereuses.

« L’intelligence de son regard d’un bleu lumineux nous frappa dès le début », écrit Bianca Lamblin, qui porte alors son nom de jeune fille, Bienenfeld. « A seize ans, on est facilement ébloui », ajoute-t-elle.  

Vanessa Springora, directrice des éditions Julliard, l’auteure se souvient d’un « bel homme » au « physique de moine bouddhiste émacié », aux « yeux d’un bleu surnaturel » et à la présence « cosmique » dans Le consentement.

Vanessa Springora : « Par son statut d'écrivain, Gabriel Matzneff redoublait son entreprise de prédation par une exploitation littéraire de cette séduction et de possession des jeunes filles et jeunes garçons. Il utilisait la littérature pour continuer à assouvir ses pulsions ». Elle aurait pu rajouter comme elle est censée avoir une culture littéraire en sa qualité d'éditrice, à la manière d'une Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre s'appuyant sur leur aura littéraire et féministe pour mettre dans leur lit des jeunes élèves.

Après la mort de Simone de Beauvoir sont publiées les Lettres à Sartre, dans lesquelles Bianca Lamblin est nommée Louise Védrine, et une biographie de Beauvoir de Deirdre Bair qui révèle la véritable identité de Louise Védrine. Bianca Lamblin, humiliée et blessée par ce qu'elle découvre dans ces lettres, répond aux écrits posthumes de Beauvoir par une autobiographie intitulée Mémoires d'une jeune fille dérangée. Elle y décrit comme Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre ont abusé d’elle à l’âge de seize ans et écrit :
« J’ai découvert que Simone de Beauvoir puisait dans ses classes de jeunes filles une chair fraîche à laquelle elle goûtait avant de la refiler, ou faut-il dire plus grossièrement encore, de la rabattre sur Sartre. ».
Quant à Sartre, avec lui aussi la relation prit son temps au début, et fut philosophique avant de passer au lit, mais on le sent plus prédateur, car il est question de seulement quelques semaines, et pas de profiter d’une contingence de voyage, mais de planifier une défloration de la façon la plus directe et sciemment immorale possible (l’auteure parle de « muflerie »). Alors qu’il conduit Bianca dans sa chambre d’hôtel, il lui dit froidement : « La femme de chambre de l’hôtel va être bien étonnée, car hier j’ai déjà pris la virginité d’une jeune fille » (p. 55).

Conséquents dans leur perversion, Simone de Beauvoir et Jean-Paul Sartre signèrent des pétitions en 1977 appelant à la dépénalisation de la pédophilie, dénonçant la condamnation de trois hommes pour avoir eu des relations sexuelles avec des enfants de douze et treize ans.   

Dans l'affaire qui oppose Vanessa Springora à Gabriel Matzneff, ce dernier a publié de son vivant les lettres de Vanessa quand elle avait 14 ans où elle lui déclare son amour d'alors.
Cette publication vaut condamnation de la part de Marlène Schiappa qui le qualifie de pédocriminel, ce qu'elle ne fait pas pour Brigitte Macron.
Le camps des pro-pédophiles s'est appuyé en France sur les sciences sociales et la psychanalyse en avançant que l’enfant est un pervers polymorphe à la sexualité débridée. Ils expliquaient que le regard sur la pédophilie est une construction sociale et culturelle, donc arbitraire, soit qu'on pouvait s’en affranchir. 
Tout comme les féministes d'aujourd'hui s'appuient sur les sciences sociales pour expliquer que le genre et la parentalité sont une construction sociale pour vendre l'idée de la PMA / GPA et que chacun peut déterminer son sexe.


Par ailleurs, l'injonction à se considérer comme victime et à écarter toute personne ayant un vécu différent est à nouveau en marche. Si une personne ne déclare pas ne pas avoir été traumatisée par une relation dissymétrique, elle est considérée comme pro-quelque chose. Certains psychiatres regroupés en association de lutte contre les viols expliquent que tout viol laisse un traumatisme éternel, ce qui est faux mais c'est leur stratégie pour se créer une rente financière avec les subventions, peu importe qu'ils créent par ces discours de nouvelles victimes, qu'ils exigent le silence des voix discordantes comme n'importe quel mouvement sectaire et qu'ils mettent en place des statistiques dont les hommes violés disparaissent.

Que disent les féministes qui idolâtrent les pédophiles Simone de Beauvoir ou Colette à propos de Gabriel Matzneff ?

L'exemple de la franc-maçonne féministe Françoise Laborde :
 

La question du consentement n'est pas une problématique morale contrairement au traitement actuel mais une question de légalité, soit pour la justice,  un traitement au cas par cas.  La loi actuelle fait que la majorité sexuelle est à 15 ans, ce qui n'empêche pas des jeunes filles d'être une mère à 14 ans, elles ne sont pas avortées au nom du principe qu'elles ne peuvent être consentantes à la maternité à cet âge là.
La loi permet de condamner les détournements de mineurs et nous pouvons observer qu'en France, tout dépend de qui détourne : un homme ou une femme !

Pour conclure, l'événement littéraire qui ne sera pas relayé par les féministes françaises : l'ouvrage de Joffrine Donnadieu.

« Depuis dix ans, j'anime des ateliers d'expression et de théâtre dans deux hôpitaux, à Paris.

Le premier, à la Salpêtrière, concerne des enfants et des adolescents dépressifs, suicidaires, maltraités, parfois à la lisière de la schizophrénie. Le second, à Necker. 
A l'intérieur de ces ateliers, j'ai entendu beaucoup de témoignages d'enfants abusés par des femmes. Romy est une sorte de mosaïque de tous ces récits. » 
 Joffrine Donnadieu
Une histoire de France

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