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13 sept. 2019

France PMA / GPA : La guerre des récits ou quand les LGBT décident de la mort des enfants naturels.

Même si nous n'avons aucune illusion sur le fait que PMA et GPA seront votées en France, cela ne nous empêchera d'exprimer notre avis qui est le fruit de témoignages d'individus à la filiation biologique refusée et à une analyse qui n'est pas exclusivement centrée sur le désir d'enfant soit le droit à l'enfant mais sur la négation des droits de l'enfant.


Pour rappel, la filiation est la transmission de la parenté, soit lorsqu'une personne descend de l'autre. L'histoire de la filiation en France a connu beaucoup d'évolutions avec 3 types de filiation n'ayant pas les mêmes impacts, ne générant pas les mêmes droits pour les individus descendants.

Il y a eu la filiation dite légitime, adoptive et naturelle.

La filiation légitime est la filiation transmission de la parenté qui caractérise les enfants conçus ou nés alors que leurs parents étaient unis par le mariage. Dans de nombreux pays, le statut d'enfant légitime est opposé à celui d'enfant naturel.  

La filiation adoptive naît avec la création par jugement d’un lien de filiation entre deux personnes qui, sous le rapport du sang, sont généralement étrangères l’une à l'autre. On distingue l’adoption plénière et l’adoption simple.

La filiation naturelle qui tendait à perdre de son importance. En 2005, un loi a été votée pour que l'égalité complète en particulier concernant l'héritage soit déclarée entre les enfants naturels et les enfants légitimes. 


La filiation naturelle est celle qui pose de plus de problème aux parents et c'est là que commence la guerre des récits.

Témoignage :

En 1970, la jeune Christine accouche d'un enfant, elle n'est pas mariée. D'après la loi, elle est désignée d'office comme mère de l'enfant. Comme elle n'est pas mariée, il n'y a pas de présomption de paternité. Il faut que le père se déclare. 
La jeune Christine refuse d'indiquer qui est le père de l'enfant. Il est déclaré sans père dans un premier temps. Il portera le nom de sa mère et de par la loi sera susceptible de toucher son héritage à la mort de celle-ci.
Huit ans plus tard, la jeune Christine rencontre un homme, tombe amoureuse et décide de se marier. Elle explique à cet homme que le père de l'enfant est mort il est vivant, elle lui ment pour une question d'image. L'homme par amour décide de reconnaitre l'enfant et ils se marièrent. Ils ont tous les deux un fort désir d'être parents, d'être un couple comme tout le monde. L'homme est persuadé de pouvoir aimer cet enfant comme son fils. L'enfant change de nom et obtient de nouveaux droits d'héritage.
Il est expliqué à l'enfant que cet homme est son père, qu'ils s'étaient connus, puis séparés et maintenant retrouvés et ont décidé de se marier. L'enfant croit ce mensonge. L'homme s'aperçoit qu'entre le désir d'être père et le fait de se sentir père, il y a une différence et il n'arrivera jamais à la franchir. Pour lui au final, cet enfant n'est pas son fils et ne le sera jamais. Ce sentiment sera renforcé à la naissance d'une fille issue de son union avec la jeune Christine. Il y aura le bâtard, l'enfant naturel et la fille légitime. L'homme ne s'occupera jamais de l'éducation du bâtard.

Quelques années plus tard, l'enfant découvre la réalité et sait désormais qu'il a un père naturel et une personne qu'il désigne comme "autorité parentale légale". Le délai de 5 ans est dépassé, la filiation est imposée à l'enfant. Il n'a aucun recours pour retrouver sa véritable identité, il doit porter un nom qui n'est pas le sien, il sait qu'il sera enterré sous un faux nom à cause des lois françaises et aux mensonges sus de tous qui sont réaffirmés avec la filiation fictive exigée par les couples de lesbiennes et les femmes seules.

Dans cet exemple, nous avons une guerre des récits, l'enfant naturel se retrouve malgré lui non pas adopté au sens légal du terme mais nié de son identité d'enfant naturel sans possibilité de recours pour retrouver sa véritable identité. Il connait le nom de son vrai père, le nom de sa mère, mais il doit porter le nom du mari de sa mère qui est devenu légalement son "père" par un mensonge lors de la reconnaissance de paternité.


Dans le cas des PMA / GPA où la filiation naturelle est niée pour faire place à une filiation pseudo légitime avec à la différence d'un couple hétérosexuel où chacun sait qu'il n'est pas le parent biologique de l'enfant. Un récit imaginaire est mis en place et remplace la réalité, l'enfant naturel est mort. Le droit à l'enfant l'emporte sur le droit de l'enfant.


Nous ne souhaitons pas gâcher la fête des LGBT français. Ils peuvent ajouter un suicide de plus au bilan morbide de la France avec le vote des députés en faveur de la négation de la filiation biologique. L'enfant de Christine a préféré la mort à un jour supplémentaire sous un faux nom.
Nous savons grâce aux probabilités que les nouvelles "mères lesbiennes" généreront des suicides chez leurs "enfants" pour les mêmes raisons que l'enfant de Christine, le refus de la filiation biologique. Qu'elles soient fières ! Puisque d'après les associations LGBT, les LGBT sont fiers par nature. Une essentialisation débile mais dont ils sont fiers.

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