Bonjour et bienvenue

Rechercher

5 avr. 2019

Les systèmes prédictifs : Entre immanence et transcendance (1ere Partie)



Pour mettre en place un système prédictif, il faut disposer d'un jeu de données et le Big Data l'offre.

La question devient quelles vont être les données permettant d'établir la prédiction.

Exemple : Prédire la chute d'un pont : Tacoma aux Usa



La vitesse du vent n'était que de 67 km/h, tandis que le pont avait été dimensionné pour des vitesses beaucoup plus élevées, mais en ne tenant compte que des effets statiques. Or le mécanisme est sans conteste vibratoire et la durée des oscillations s'est étendue sur plus de 45 minutes avant l'effondrement. 

Une explication fausse de l’accident, néanmoins très répandue, consiste à incriminer un phénomène de résonance entre le pont et des tourbillons d’air formés dans le sillage du tablier (tourbillons de Karmann). Du fait de ces tourbillons, une variation alternative de la pression de l'air sur le tablier se produirait. Lorsque la fréquence de cette force correspond à l'une des fréquences de vibration naturelle du pont, un phénomène de résonance se déclencherait. 

En réalité, l’explication est dans le couplage aéroélastique du vent et de la structure. L'énergie du vent se transfère vers le pont et les oscillations s'amplifient progressivement jusqu'à la ruine

Dans cet exemple, on note la différence entre les corrélations qui ont déclenchées la ruine du pont et les causes initialement envisagées.

L'Homme a tendance à chercher des causes et à s'y perdre.

Maintenant, la prédiction de comportements humains.

1ère Partie : L'Immanence

 

Comme pour le pont, qu'est-ce qui peut causer la "ruine" d'un homme ?
La ruine pouvant se concrétiser par un crime ou acte violent #Précrime 

Nous appelons le notre #Odin et non #Précrime.
100 % de réussite lors de la phase de tests de 2015 à 2018.
Nous avons un temps d'avance sur les GAFA et les BATX ! In #Odin, web trust.



Quand nous raisonnons par analogie, il suffirait d'étudier la nature de l'Homme et son environnement. Cela semblerait évident à première analyse.

Dans l'exemple du film Minority Report, on tombe non sur une prédiction mais sur du charlatanisme car la vie n'est pas un domino. C'est une illusion. Ce qui est différent de la science.

Existe-t-il une nature de l'Homme, existe-t-il un "VRAI MOI" ?

D'après les universitaires de Yale, les humains auraient tendance à considérer que certains comportements, certaines actions, certaines caractéristiques seraient plus en accord avec notre « personnalité profonde », notre Vrai Moi, tandis que d’autres seraient la marque d’un « Moi superficiel ».

Prenons un exemple d'actualité, particulièrement incompris en France.

L'agression de la trans Julia à Paris par des personnes apparentées à la communauté Algérienne ET Musulmane.

L’exemple d’un conservateur musulman homosexuel : celui-ci doit-il considérer son orientation comme faisant partie de son Vrai Moi ou au contraire s’agit-il d’un péché superficiel dont il devra se débarrasser d’une manière ou d’une autre ? 

Si, cet homosexuel va passer un IRM, le neuroscientifique pourra lui dire s'il est homosexuel, bisexuel ou hétérosexuel car cela voit dans le cerveau.

Si, cet homosexuel va discuter avec un Imam, suivant son obédience, la réponse ira de 
"la pendaison, une thérapie de conversion, un changement de  sexe", à sois heureux mon frère, l'amour est universel. L'essentiel est ton bonheur. Il invitera cet homosexuel plutôt à se marier et avoir des enfants plutôt que d'avoir une vie volage. La famille étant un élément clef de la religion et il lui indiquera la mosquée qui accepte les homosexuels.

Ce Vrai Moi du musulman homosexuel serait-il fondamentalement bon ?

On est face, on pourrait dire, à une espèce de Rousseauisme appliqué à l’individu et non à la société. Du coup « les changements positifs de personnalité sont assimilés à des découvertes. C’est-à-dire qu’ils ne sont pas perçus du tout comme une forme de changement, mais comme une révélation de ce qui était depuis toujours caché à l’intérieur ». Du reste, même en dehors de l’aspect moral, qui est fondamental, les traits positifs de personnalité, quels qu’ils soient, sont considérés comme plus essentiels, plus significatifs de notre vraie personnalité, que nos traits négatifs. 

A savoir que même les misanthropes et les pessimistes ont tendance à croire au caractère fondamentalement bienveillant de la personnalité profonde. 

 « Il faut moins de preuves pour désigner quelqu’un comme un pécheur plutôt que comme un saint, et de petits péchés peuvent reléguer une personne dans la catégorie des pécheurs…. Les gens sont, en effet, trop souvent susceptibles d’attribuer les comportements désagréables des gens à des causes internes, même lorsque ces comportements peuvent être clairement liés à des causes aléatoires, situationnelles ».

Aller plus en profondeur possédons nous un vrai moi

Au contraire, nous avons tendance à surestimer nos qualités et nos capacités. Le biais des illusions optimistes.

Pourtant, lorsqu’on demande dans le cadre d’une étude de psychologie expérimentale comment les gens considèrent le Vrai Moi de leur prochain, les avis s’adoucissent aussitôt : le Vrai Moi d’autrui est bon, comme l’est le nôtre… S’il peut y avoir des exceptions comme lorsqu’on parle d’un psychopathe avéré (ou lorsqu’on est soi même profondément dépressif et incapable d’apprécier le côté positif de notre Vrai Moi), reste que la norme consiste plutôt à favoriser les aspects positifs.  

Le caractère fondamentalement moral du Vrai Moi a une forte incidence sur les usages thérapeutiques. Nous n’éprouvons aucune difficulté à imaginer des moyens d’accélérer les capacités cognitives… Notre usage du café ou du thé nous le montre bien. 

En revanche, on sera beaucoup plus réticent à prendre un traitement qui nous changera au plan moral. Les chercheurs nous rappellent en effet que « les personnes atteintes de dépression clinique ou de désordres de l’anxiété sont souvent réticentes à suivre un traitement, et ce même si ce dernier consiste simplement à parler à un thérapeute. (…) Cette réticence peut en partie être causée par le fait que ces personnes considèrent leur état émotionnel comme une expression de leur Vrai Moi. »

Comme le "Vrai Moi" n'existe pas, excepté nos instincts animaliers : Manger, boire, se reproduire. Comme faire évoluer les mentalités ?

Deux axes : Le Psycho-social et la motivation







Vous pouvez tous y arriver avec :




Vous aurez la réponse dans la deuxième ou troisième partie.

Aucun commentaire:

Articles les plus lus