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6 juin 2013

Madame Pourquoi et Monsieur Comment face à l'emploi : Qu'en pensent leurs enfants Créativité et Innovation

Vous comme moi pouvons nous interroger sur la pertinence des écoles de l'excellence française comme l'ENA, Polytechnique, Sciences Po, et celles du management dont sont issus un grand nombre de hauts fonctionnaires et de ministres en charge des questions d'emploi à la lecture de la dernière statistique officielle de l'INSEE sur le taux de chômage en France : 10,4 %, tout en sachant, ne nous mentons pas ni ne soyons dans le déni, qu'officieusement ce pays compte près de 9 millions de personnes en situation de fragilité, voire d'extrême fragilité face à l'emploi (chômeurs indemnisés, non indemnisés, radiés, intérimaires, bénéficiaires des minima sociaux RSA et les jeunes de - 25 ans non comptabilisés).

Vous comme moi avons des solutions à proposer que ce soit par notre propre expérience ou nos lectures sur le web. Parce que nous pouvons être les parents d'enfants au chômage ou les enfants de parents chômeurs, parce que l'un de nos amis est au chômage ou même vous, parce que nous pouvons être un professionnel au service des exclus du travail ou appartenant aux professionnels du recrutement, chacun de nous a déjà remotivé, conseillé ou bénéficié de conseils institutionnels ou privés pour avoir ou retrouver un emploi.

Vous comme moi savons également qu'il n'existe pas un profil type de la personne sans emploi, des illettrés et non diplômés aux titulaires d'un master ou doctorat , des jeunes sans expérience aux seniors  sur-expérimentés, des valides aux handicapés, des femmes au foyer qui retournent sur le marché de l'emploi à ceux qui ont décidé de se ré-orienter professionnellement, il serait plus que restrictif d'identifier des familles types, de réduire chacun à une case pour ensuite déterminer des axes de solutions. Nous pouvons cumuler des critères. Nous savons que la réalité n'est pas si simple.

Je n'entrerai pas dans des considérations politiques sur les oligarchies, la guerre des classes pour tenter de trouver la ou les raisons qui font qu'indépendamment que ce soit la droite ou la gauche au pouvoir avec leur idéologie respective, les deux ont échoué et échouent, et je ne vais pas vous faire perdre votre temps à tenter de démontrer que le recours aux solutions proposées par les extrêmes auraient de meilleurs résultats.

Vous comme moi, au delà de nos sensibilités politiques nous nous posons la même question :


Pourquoi les solutions Emploi ne fonctionnent pas ?

Face à ce chômage de plus en plus mortifère, nous éprouvons chacun le besoin de commencer notre réponse de la manière suivante : s'il y a un tel chômage c'est parce que : ...
  • la compétitivité
  • l'innovation
  • les charges patronales
  • l'assistanat
  • le manque de formation
  • ...
Cette liste comporte autant d'items que de personnes qui pourraient y répondre.

Notre besoin de recherche d'une causalité primaire, simple, nous amène souvent, vous comme moi, à commencer nos propositions de solution par :
  • C'est à cause de ...
  • Pourquoi ?
  • C'est parce que ...
Quand nous croyons être plus intelligents que les autres, nous développons des raisonnements plus complexes, des solutions dites multi-factorielles, et nous pouvons émettre des raisonnements de type : arrêtons de nous demander pourquoi, la solution est ailleurs, j'ai la solution, il suffit de se demander : 
Être dans le présent, comment puis-je agir sur le chômage ?
Au lieu de puiser dans le passé, il suffirait d'adopter une démarche volontariste, d'être actif dans sa recherche d'emploi, cela passerait par :
  • Le développement de sa marque personnelle avec le personnal branding
  • La maîtrise des réseaux sociaux au service de l'employabilité (LinkedIn, Viadeo, Twitter, Facebook, ...) et de notre image numérique
  • Savoir rédiger un CV attractif
  • Maîtriser l'art des entretiens de recrutement
  • Développer son réseau pour connaître les offres d'emploi du marché caché
  • Savoir être recruté par smartphone (parce que les recruteurs multiplient les canaux de contact)
  • ...
Là encore, la priorité, pleine de bon sens, à mettre en avant aura autant de réponses que de conseillers et vous comme moi savons qu'en période de chômage critique comme nous la connaissons, les conseillers sont presque plus nombreux que les chômeurs.

Je ne vais pas désigner un coupable (le chômeur, le politique, l'entreprise, le service public), je ne vais pas développer une vision négative du système (capitalisme, socialisme, révolution verte), je ne vais pas vous projeter dans un avenir négatif (croissance et emploi sur une planète aux ressources finies et limitées ou renouvelables mais supprimant toute notre manière de vivre actuelle), ni vous culpabiliser en vous proposant une auto-évaluation pour vous démontrer toutes vos faiblesses, vos axes de progrès prioritaires, etc...

Si j'ai choisi cette illustration c'est parce qu'elle met en évidence que dans les solutions emplois comme ailleurs aussi, nous avons une chaine de personnes qui, comme vous et moi, se sont documentées, se sont formées, ont expérimenté, se sont professionnalisées en s'appuyant sur les travaux de chercheurs, de praticiens et des bénéficiaires. 
Les résultats ont été quantifié, leurs impacts qualitatifs ont été étayés et aujourd'hui pour qui souhaite retrouver un emploi, de nombreux accompagnements professionnels sont proposés et fonctionnent. 

Vous comme moi, nous pouvons lire les taux de réussite de chaque solution et de leurs combinaisons et nous ne pouvons être qu'étonnés du grand fossé entre ces théories, les discours et ce quotidien : 10,7% de chômeurs et 9 millions de personnes en difficulté sur le marché de l'emploi.


Depuis quand savons-nous avec certitude que l'entretien de recrutement ne sert à rien et il est contre-productif ?
Pourtant la majorité des entreprises continuent à utiliser cette solution
Depuis quand savons-nous que nos traces sur Internet peuvent être pénalisantes pour accéder à un emploi ?
Pourtant, nous continuons de communiquer sur les réseaux parfois de manière purement émotionnelle

Depuis quand savons-nous que la réputation d'une entreprise impacte la qualité des futurs candidats postulant ?
Pourtant la responsabilité sociale des entreprise a encore été mise à mal avec les accidents au Bangladesh, la politique de rémunération des patrons et des salariés, etc...

Depuis quand ....La liste est encore presque infinie.

La diversité et la complexité des situations font que les constats de la recherche, l'expérience des utilisateurs ne peuvent être traduits en recette Emploi - Miracle qui fonctionneraient pour tous.

Les solutions développées par les allemands sont, peut-être bonnes pour les allemands, ils ont voté pour ses solutions, tout comme les solutions développées par les français reposent sur la complexité française.

Entre ce que nous apprennent les sciences et la pratique des uns et des autres, il y a un état de l'art. L'accompagnement Emploi est un art au sens où il ne peut être dominé par des prescriptions techniques, des expertises de routine mais il est le résultat des qualités et des contingences de chacun qui vont se manifester pendant la recherche d'emploi, le recrutement et la période d'essai.

Bien sur, nous sommes à la croisée des chemins avec cette troisième révolution industrielle que nous vivons, cette énergie qui devient renouvelable et ses communications qui sont de plus en plus numériques et il n'est pas inutile pour réduire le chômage, pour créer des emplois, pour améliorer les conditions de vie et d'avenir de rapprocher de nos pratiques actuelles des nouvelles découvertes scientifiques mais aussi solides soit les argumentations de telle science, de telle analyse, de tel cadre d'analyse et de réflexion sur l'employabilité, la professionnalisation, et plus globalement sur les vertus de telle politique Emploi, chacun devra faire preuve de souplesse et de créativité face à un candidat, un recruteur, un conseiller emploi.

Ce défi quotidien n'appartient pas à l'état, n'est pas la propriété de tel parti politique, il nous est propre, spécifique, unique.

Les bases sont bien évidement d'avoir des stratégies plus complètes sur les processus d'employabilité, de professionnalisation et de recrutement car comme j'espère l'avoir expliqué notre réalité devient de plus en plus complexe.

De nos croyances, de nos expériences, de notre éducation, qui peuvent être autant de freins pour réduire ce fossé entre des recherches qui démontrent le bienfait de telle solution et notre maîtrise et performance de la dite solution dans nos pratiques quotidiennes.

Vouloir réduire ce grand fossé, s'attaquer à la difficile relation entre études et pratiques professionnelles ne peut se réaliser et se réussir qu'avec un environnement constructif, collaboratif, disposant de régulateurs opérationnels. 

Créer des guides Emploi ne garantie pas leur diffusion, leur utilisation ou leur maîtrise car vous comme moi avons des filtres divers et variés.

Croire que suivre une formation va créer le changement attendu relève de la même illusion, chacun irait dans un atelier et Hop Transformation, nous ne sommes pas des machines.

Oui, la formation est incontournable et permet, quand elle est régulière, de favoriser ce changement, cette modification des pratiques, cette amélioration tant souhaitée par chacun mais que nous montre les tendances aujourd'hui ?
  • Suppression du ministère délégué à la formation professionnelle
  • Difficulté d'accès à la formation pour les plus défavorisés (chômeurs et salariés)

« Dans la vie il n'y a pas de solutions ; il y a des forces en marche :

 il faut les créer et les solutions suivent.  »

Antoine de Saint-Exupéry

5 juin 2013

Cher concepteur pédagogique, ingenieur en formation, formateur


Tout d'abord, je tiens à te préciser que je ne suis pas une machine.
Cette précision, car je ne viens pas suivre ta formation pour amasser des connaissances Wikipédia est déjà là mais pour éprouver ma condition humaine.










Tu veux m'apprendre Excel, le management ou l'imprimante 3D  ?
J'évoque ma condition. Je sais.
Tu dois également connaître ma différence avec un autre apprenaute tenté lui aussi de suivre ta formation : mon autonomie. Elle s'exprime quand tu questionnes mes habitudes.

Maïeutique de Socrate


Sans vouloir présumer de tes connaissances et des informations que tu as acquis lors de ta propre formation et je te remercie au passage de me les transmettre, partageons tes réussites, il est important que nous soyons d'accord sur ce que signifie ce mot autonomie.


Même si tu rêves de créer une classe planétaire en travaillant à avoir toujours plus d'élèves, de stagiaires, d'apprenants ou de participants à tes formations en salle ou en ligne, je suis comme toi quelqu'un d'unique.  Lors de ta formation, je vais développer ma capacité à décider, à développer ma propre pensée soit me donner ma propre loi.


Je ne veux pas être ton clone même si tu peux m'inspirer. Et je vais surement commencer par t'imiter à cause de mes neurones miroirs et de ton potentiel haptique-mimétique. Merci d'être congruent.





A ce titre, si tu pouvais davantage me montrer comment faire avant de me demander de trouver et de faire, tu augmenterai ton taux de réussite. Il n'est pas certain que je sois dans les 10 %  à 15% de personnes pour qui les méthodes de découverte et d'enquêtes fonctionnent.



J'ai beau savoir que ton métier est de savoir transmettre et que le mien est de devenir talentueux, simplement pour que j'ai davantage confiance en mes capacités, merci de bien être à mes côtés. Comme tu le sais, le premier pas est souvent le plus difficile à faire. Je sais que je sais me relever mais je n'aime pas les chutes mêmes si elles ont lieu quand je suis seul face à mon écran.




Cette légère digression faite, revenons à cette unicité qui me caractérise et fait que lorsque je vais suivre ta formation, je vais m'interroger sur qui j'étais, qui je suis et bien évidemment qui je vais être à l'issue de ton parcours pédagogique.







Ces trois temps forts font que je vais vivre une période instable où je vais devoir poser un moratoire, même virtuellement, sur une partie de mes engagements précédents pour pouvoir changer, me libérer de mes habitudes et prendre un nouveau chemin. C'est ce que j'appelle éprouver ma condition humaine quand pour toi l'objectif est de m'apprendre Excel, le management, etc..



Pour que je réussisse cela, je vais devoir tirer profit de mes expériences passées, mobiliser mon énergie pour réaliser ce travail sur moi, je sais il n'y a que moi qui m'intéresse et créer un nouveau sens à mes actions et peut-être même au monde. Ainsi grâce à toi, je deviendrais auteur et acteur de ma formation, n'est-ce point ton but ?



A ces quelques lignes, en guise de préambule, tu l'auras compris, cher concepteur pédagogique, je suis un européen, tel est mon terreau culturel sur lequel tu dois t'appuyer pour construire ta formation.


Simplement, ce n'est pas suffisant pour réussir ta mission, tu vas devoir faire avec mes préjugés et mes habitudes et comme tu peux le lire, j'en ai plein et non contre. A défaut, tu pourrais réveiller mon agressivité et ma violence. Sans compter et ne l'oublie pas que je vais te noter et faire ta renommée. Tu es mon esclave enfin si tu veux être un pédagogue digne de ce nom.




Une première astuce, rien ne sert de m'expliquer longuement les bienfaits de tes théories, de ton expérience, il te suffit de trouver un fait, un seul, capable de réfuter mes préjugés pour que je tente ta solution et peut-être alors je l'accepterais et je la ferais mienne. Repense à l'époque où tout le monde croyait que les cygnes n'étaient que blancs, jusqu'au jour où :




Je dois t'avouer pour être honnête que ta vérité n'est jamais si éloignée de la mienne et parce que j'aime les métaphores, je ne suis que sur l'autre rive. Pour mieux nous rejoindre, imagine que tu n'es plus un concepteur pédagogique mais l'organisateur d'un voyage et instinctivement mais peut-être que je présume trop, tu seras alors plus attentif aux conditions de mon accueil, de mon embarquement, de mes rêves d'évasion et du circuit à aménager pour que cela me soit confortable.

Tu pourras je te laisse un peu de liberté être à la fois mon guide pour me montrer le chemin et être aussi mon co-voyageur pour partager tes expériences. Bien évidemment tu veilleras à ma sécurité avec les règles d'usage nécessaires à une belle croisière, à des temps de repos, de rire, de joies et de plaisirs partagés.


Si tu me lis aujourd'hui c'est aussi parce que tu utilises le média Internet, et il est fort possible que nous ne rencontrions jamais ou alors virtuellement. Tu rêves peut-être de créer une formation en ligne qui assurera ta bonne fortune à vie comme je rêve de trouver une formation qui me permettra de mieux vivre et de mieux réussir.

Internet me permet de lire, de comprendre parfois mais pas d'apprendre, en tout cas je n'en ai pas les moyens intellectuels. A défaut, je me passe de toi et tu vas au Pôle Emploi. C'est pourquoi je compte sur toi, le spécialiste de l’ingénierie pédagogique.

Alors je vais te poser une simple question


 
Penses-tu vraiment qu'un nouveau camion de livraison de nourriture influence mes habitudes alimentaires ?

Penses-tu que que le média Internet engendre l'apprentissage ?

De mon expérience, internet nous relie, ce qui pour mon esprit signifie qu'il y a toi d'un coté avec ta croisière pédagogique et moi avec mes ressources intellectuelles mais Internet seul ne me permet pas d'apprendre ou alors prouve-moi le contraire avant d'aller au Pôle Emploi.



Comme je suis anonyme, je vais même oser une autre question : Penses-tu vraiment être capable de m'expliquer comment faire pour reconnaitre, à coup sûr les 2 cygnes noirs de la deuxième illustration que je t'ai proposé ?

Si je te pose cette deuxième question, c'est parce qu'avant de suivre ta formation, je suis aussi allé sur Internet chercher des données sur comment mon cerveau fonctionnait pour mieux apprendre par moi-même et je n'ai pas trouvé l'information, la technique, la meilleure pratique pour dupliquer à coup sûr cette reconnaissance. Et, je n'ai même pas trouvé une seule machine capable de le faire juste 12 artistes qui arrivaient à tromper les machines de reconnaissance.

J'oubliais,  j'ai cédé au marketing, et je me suis acheté une tablette.

La première conséquence est que je ne suis plus assis derrière mon écran et j'utilise mes doigts pas uniquement pour appuyer sur les touches d'un clavier. Si tu pouvais me créer des solutions de formation qui prennent en considération ces paramètres cela m'éviterai de devoir trouver une chaise pour suivre ton apprentissage et de pouvoir pleinement exploiter les possibilités de ce nouvel outil. je n'aimerai pas l'avoir acheté pour rien.




Une autre conséquence est que j'ai décidé de sous-traiter ma mémoire en me créant des archives numériques alors qu'auparavant je devais tout apprendre par cœur et comme je ne sais pas comment fonctionnent les algorithmes de recherche lorsque j'interroge cette machine, j'ai besoin que tu m'aides à mieux faire le tri dans les analyses, les contributions et les commentaires qui me servent à mieux comprendre le monde mais aussi ta formation.





De plus, mais tu ne le sais pas, j'ai un visage très souriant qui inspire généralement de la sympathie mais avec Internet, certains prennent mes remarques au premier degré et sans feed back visuel réciproque, j'ai parfois l'impression de me perdre en conflits qui n'auraient pas lieu de visu.




Aurais-tu également une proposition de solution car comme nos échanges risquent d'être uniquement numériques, je tiens à te rappeler que je suis là pour apprendre,. J'ai le sentiment et l'intuition que ces algorithmes modifient mon rapport à l'écriture et à sa culture associée, quel est ton avis ?




Voilà, cher concepteur pédagogique, j'espère que tu feras bon usage de cette lettre.

Merci de ton attention

1 juin 2013

La marchande de rêves et l'évaluation de la formation : Erreur Système !

La Marchande de Rêves - Paul Chabas - 1897
Vous rêvez d'améliorer la qualité de vos formations et pour répondre à ce but, vous vous dites que l'évaluation de la formation est incontournable.

De ce but aux objectifs opérationnels, vous avez décidé de disposer d'évaluations les plus objectives possibles, d'associer au mieux chaque manager de l'entreprise, et même pour certains d'entre vous d'anticiper les futures normes en matière de formation et de ses évaluations associées.

"Gouverner la formation, c'est aussi prévoir"

C'est ainsi que vous souhaiteriez disposer de rapports intelligents qui vous informeraient sur le niveau  initial des connaissances des participants pour créer des groupes de formation plus homogènes, d'avoir un classement sur la réussite des formations et des formateurs de l'entreprise, de connaître le taux de satisfaction des participants par session de formation mais aussi d'analyses plus détaillées pour déterminer quels sont les modules ou les séquences de formation qu'il vous faut retravailler sans compter votre volonté de disposer d'un lieu et d'un temps pour le suivi de formation, avec les nouveaux outils nomades comme les smartphones ou les tablettes. Et en bonus pour les entreprises internationales, il est évident que ces solutions se doivent d'être multilingues.

En simplifiant et en m'appuyant sur le diagramme d'Ishikawa, plus connu sous le nom des arrêtes de poisson, identifier les causes vous permettrez de mieux contrôler les effets.


Ce diagramme nous permet à nous les consultants et professionnels de la formation non pas d'apporter des solutions mais d'exploiter financièrement les conséquences. Quand vous croyez avoir identifié des causes, nous vous proposons des solutions pour y remédier, nous pouvons même créer un marché spécifique dit de niche pour vous apporter une multitude de nouveaux indicateurs à prendre en considération pour mieux faire. Il ne s'agit pas pour nous de changer votre système, même si nous savons qu'il est inopérant mais de vous proposer des solutions pour contrer certaines conséquences. Finalement, nous vous proposons un peu plus de la même chose. Heureusement l'informatisation des données, nous permet de masquer nos usines à gaz avec quelques apps, cela passe mieux pour vous. Et attendez l'arrivée du Big data, ce sera encore plus formidable pour nous. 
Notre objectif est certes commercial, en vous maintenant sous la perfusion de nos solutions, en vous faisant devenir nos sources de revenus à vie, nous devenons des rentiers de la formation. Mais comme vous le savez, c'est la loi du marché dit-on.

Quel est l'objectif d'une formation ?
 
Au-delà de la thématique, il s'agit de rendre un individu capable de décider et d'agir, de le rendre autonome et indépendant, c'est-à-dire sans nous ! Bien sur notre présence est parfois nécessaire au début comme des tuteurs pour que la plante pousse bien dans l'axe, nous devrions disparaitre à l'issue, c'est-à-dire que nous devrions vous fournir des solutions qui vous permettent de vous passer de nous. Même si c'est le cas, nous devons accepter de ne plus être des rentiers du marché de la formation. On ne va pas se tirer une balle dans le pied quand même.

Qu'est-ce qu'on sait et qui est toujours nécessaire et utile sur les conditions de réussite d'un individu sur le marché du travail qui change chaque jour plus vite ?

En 1972, Edgar Faure publie un rapport sur l'éducation : Apprendre à Etre pour l'UNESCO
En 1996, Jacques Delors publie un autre rapport toujours pour l'UNESCO: L’Éducation : un trésor est caché dedans

De ces deux rapports, 7 constats ou plus précisément 7 injonctions paradoxales :
  1. Le global et le local: Être citoyen du monde sans perdre ses racines
  2. L'universel et le singulier : la standardisation des normes et le caractère unique de l'individu et sa culture associée
  3. Tradition et Modernité : Savoir s'adapter sans se renier
  4. Long et court terme : De l'instantanéité des réponses informationnelles ou émotionnelles pour répondre aux problèmes immédiats aux conditions d'existence possibles des générations futures
  5. La compétition et l'égalité des chances : concilier la compétition qui stimule, la coopération qui renforce avec la solidarité qui unit
  6. Le développement des connaissances et les capacités d'assimilation de l'homme
  7. Le spirituel et le matériel : Le respect du pluralisme et le dépassement de soi dans l'atteinte d'un idéal partagé : Vivre ensemble
Apprendre tout au long de la vie, d'accord mais que faut-il apprendre pour réussir à s'adapter?
  1. Apprendre à SAVOIR : La fréquence actuelle des progrès font de nous des éternels débutants, il est donc indispensable de savoir apprendre à apprendre en permanence et tout au long de sa vie, de savoir saisir toutes les opportunités (cultiver sa chance). Pour cela vous devez déjà maîtriser 9 compétences essentielles.
  2. Apprendre à FAIRE : Acquérir les compétences professionnelles nécessaires à la pratique d'une profession et vu la concurrence, il vous faudra être talentueux donc un peu plus qu'être dans la simple maîtrise et performance. C'est-à-dire qu'il vous faut alterner en permanence entre vos expertises de routine et d'adaptation
  3. Apprendre à ÊTRE : Comment pleinement se réaliser dans un monde aux outils sociaux croissants ? Du qui êtes-vous à comment vos 4 cerveaux fonctionnent, quelle est votre connaissance sur vous et vos habitudes d'interactions avec l'autre et les autres ?
  4. Apprendre à DEVENIR : Le vivre ensemble s'appuie sur la compréhension des autres, de leur histoire, de leurs traditions et de leur spiritualité et de réaliser que nous sommes interdépendants des uns et des autres.
"Comparaison n'est pas raison"

Qu'est-ce que la législation du travail, nous a appris sur ce qu'il ne fallait pas faire ?
Des solutions concrètes et applicables ici et maintenant ?
Vous n’êtes pas venu attirer par ce titre pour lire uniquement cela, continuons.Pour devenir autonome et indépendant, il est nécessaire, outre le temps, l'effort et la patience, de savoir s'auto-évaluer pour mettre en place des stratégies personnelles d'apprentissage dans un écosystème formateur qui respecte au mieux l'individu et surtout son cerveau.

Si je ne vous ai pas convaincu alors voici une formation toutes faites pour les RH et la formation

28 mai 2013

Emploi et Formation dans l'industrie française ? Innovation et Créativité

Quand le Figaro titre : Pays de Loire : la bataille des emplois des non pourvus, il s'agit de mettre en avant la construction d'un centre de formation en alternance dans les technologies avancées comme solution miracle à la pénurie de candidats compétents pourtant nécessaires à l'industrie locale d'aujourd'hui et de demain. Simplement, les récents évènements médiatiques n'invitent pas les jeunes et les autres à se former et à rechercher un emploi dans l'industrie. Avec 29 400 emplois industriels supprimés en 2012 et 40 000 menacés en 2013, qui peut penser qu'un travail ou un emploi dans l'industrie est moteur d'avenir ?

De là, différents débats d'experts expliquent qu'il faudrait faire ceci ou cela pour remédier et au chômage et au déclin de l'industrie française :

Anne Lauvergeon vient d'être nommée à la tête de la commission Innovation 2030 pour imaginer en 3 mois (oui oui 3 mois) l'avenir industriel de la France. Elle peut s'appuyer sur les plus que nombreux rapports aussi bien de l'ex Centre d'Analyse stratégique devenu Commissariat général à la stratégie et à la prospective que ceux des différents think tank français, européens ou internationaux et bien évidemment s'appuyer sur les réalités territoriales de la France...3 mois quand même...surtout quand on connait le bilan d'AREVA après son passage.

Évidemment les premiers détracteurs expliqueront que c'est la faute à la formation professionnelle et aux différentes politiques de l'emploi que la France n'a pas su cultiver la valeur ajoutée de son industrie, la valoriser comme ... les allemands par exemple ou les chinois.

Ainsi, il n'est pas rare de lire ici ou là qu'il faudrait baisser les salaires, augmenter le temps de travail, favoriser la mobilité des salariés, développer les contrats en apprentissage ou en alternance (On retrouve le Figaro) pour motiver on ne sait pas trop qui à vouloir travailler dans un secteur apparemment sans avenir et sans les acquis sociaux des autres secteurs d'activités...Bref, il s'agirait de faire un peu plus de la même chose pour que l'industrie en France retrouve un peu de son arrogance et de sa superbe.

Première question !
Le problème vient-il du traitement du chômage structurel soit de l’inadéquation des qualifications des offreurs de travail aux besoins des entreprises ?

Deuxième question !
Le problème vient-il du traitement du chômage conjoncturel soit du ralentissement de l’activité qui réduit la demande de travail des entreprises et donc le niveau général d’emploi de l’économie industrielle ?

Pour répondre à ces deux questions, il faut savoir comment fonctionne l'offre de formation en France, comment salariés et direction peuvent discuter de l'avenir des métiers et des perspectives d'emploi, et s'appuyer sur les vecteurs de croissance pour mettre en place des solutions, avec les différents relais nationaux, régionaux, locaux, bref avec les territoires, vous me suivez toujours ?


Toutefois, quand Karim, entrepreneur dans l'industrie peine à recruter des salariés, il ne peut que s’énerver quand il lit les statistiques de chômage de sa région, qu'il contacte Pôle Emploi ou un organisme de formation. Il n'arrive pas à recruter alors que son bassin d'emploi connait un chômage connu de tous. Il a beau multiplier ses annonces de recrutement tous canaux confondus. Rien n'y fait, il ne trouve pas une personne compétente et les démarches pour former un jeune motivé ou un reconverti presque épanoui semblent bien compliquées.

Il faut dire qu'à l'école, seuls les élèves les plus nuls seront souvent orientés sur les filières d'emploi de notre entrepreneur, mais dans le même temps le discours généralisé des entrepreneurs à expliquer que les salariés coutent trop cher n'incite pas non plus à vouloir travailler chez eux quand on est en âge de s'orienter. Sans compter que les conditions de travail véhiculées par les salariés eux-mêmes n'invitent pas à postuler en premier temps dans les entreprises industrielles.

Les solutions proposées par les pouvoirs politiques qui recrutent pourtant la crème de la crème avec l'ENA, HEC, Polytechnique, etc... ne fonctionnent toujours pas. Karim n'arrive toujours pas à recruter dans son secteur et il perd des contrats qu'il ne peut honorer.

Ces 10 dernières années, la montée en puissance des actions locales avec le territoire qui pouvaient faire croire à notre entrepreneur que la solution allait arriver n'apportent pas les résultats attendus, la régulation entre l'offre et la demande se fait attendre. De plus, un territoire qui serait spécialisé sur un type d'emploi peut-il plaire à tout le monde à l'heure des possibles avec Internet ?

Le miracle n'a pas eu lieu

État, collectivités territoriales, maisons de l'emploi, Pôle Emploi, organismes paritaires de formation ont eu beau se rejoindre sur le projet GTEC (gestion territoriale de l’emploi et des compétences), les querelles de chapelle l'ont emportées sur le bien commun et notre entrepreneur n'est pas exempté de responsabilité avec sa politique RH presque inexistante et sans représentant RH professionnel, point d'avenir.

Des kits de solutions ou des conditions de réussite ? Intérêts collectifs et intérêts du territoire

Quand le carnet de commandes est en berne, tant le chômage partiel peut -être une solution temporaire (espoir d'une reprise) tant d'autres solutions nécessitent aussi l'engagement de l'entreprise avec des politiques d'essaimage pour perpétuer la valeur des compétences acquises des salariés au profit du tissu territorial dont fait partie l'entreprise.


Favoriser la mobilité des salariés au profit du dynamisme économique du territoire, développer l'innovation en partenariat avec l'offre de formation continue, améliorer l'attractivité de l'entreprise en développant l'employabilité de tous les personnels, développer le sentiment d'appartenance en facilitant les conditions de développement du territoire sont des solutions qui ont déjà été testées et validées comme pertinentes et productives.

Une entreprise qui se voudrait leader sur son marché peut s'engager dans la formation de plus de personnes dont elle a besoin, en les orientant par la suite sur ses sous-traitants et augmenter ainsi la qualité globale de sa chaine de production, de commercialisation, etc...mais pour cela il faut passer de l'idée de construire sa réussite à co-construire sa réussite.
 
Tant que l’entreprise est assurée de pouvoir disposer à l’endroit où elle s’établit d’une main d’œuvre prête à travailler aux conditions requises de mobilité, de qualification et d’efficacité, elle n’a d’ailleurs aucune raison d’intégrer une problématique territoriale à son modèle RH. Or, en cherchant des solutions à ses propres problèmes que l’entreprise est amenée à contribuer à une action collective dont les retombées profiteront plus largement au tissu économique local au lieu de se se comporter en «consommateur exigeant» et opportuniste.


Mintzberg et le modèle du jardinier
Le « jardinier méticuleux» sait que seule une intervention continue pourra lui permettre, le moment venu,de trouver dans le territoire les ressources dont il aura besoin pour son développement futur.
Au départ, les stratégies émergentes ressemblent plus aux mauvaises herbes qui poussent dans un jardin sauvage qu'à la culture des tomates en serre. Ces mauvaises herbes prolifèrent dans la mesure où elles sont adaptées à l'environnement. Gérer ce processus, ce n'est pas pré-concevoir des stratégies, ni se précipiter pour arracher les plantes sauvages. Le chef d'entreprise commencera par créer le climat dans lequel une large variété de stratégies pourront surgir puis encouragera celles qui montrent un potentiel de réussite et découragera les autres. C'est ainsi qu'en bon jardinier il parviendra à exploiter une riche récolte de stratégies efficaces.

9 mai 2013

Interim et recrutement : Les codes

Vous vous interrogez sur le travail temporaire...

Est-ce adapté à votre situation ?
Comment capitaliser sur ces expériences professionnelles auprès des entreprises ?
L'intérim, comment ça marche ?

Et plein d'autres réponses... à consulter du bout des doigts...

Bonne découverte

14 avr. 2013

La politique de l'emploi ? De l'abstention à l'alibi

L'emploi est la priorité pour 79 % des français d'après l'institut de sondage IFOP. Avec un taux de chômage en hausse continue depuis 10 mois, chacun se sent victime potentielle du chômage et de son ombre la précarité. Même si les chômeurs professionnalisent leurs recherches d'emploi en travaillant leur identité numérique, la valorisation de leurs compétences, leurs techniques de recherches d'emploi, etc... le nombre d'offres d'emploi publiées ou du "marché caché" reste bien insuffisantes pour résorber ce chômage de masse.
L'effondrement de la demande crée un chômage conjoncturel qui associé à l’émergence de l'économie numérique et verte s'ajoute un chômage structurel et à cela il faut enfin ajouter le chômage frictionnel étant donné les délais de réflexion des entreprises pour embaucher. Cette convergence explique d'un point de vue macro la hausse du chômage en continue depuis 10 mois. Le ressort de l'économie étant la confiance.

Dans ce contexte morose, le changement présidentiel promettait une nouvelle donne, qu'en est-il ?
Je pourrais énoncer une série de données pour vous convaincre de la validité de mon raisonnement simplement si un des lecteurs trouvent un fait le réfutant, je me retrouverais bien dépourvu même si cela ne m’empêcherait pas de tourner en boucle dans mes croyances. Après tout chacun son avis. Mes lecteurs ont-il un esprit critique digne de Kant ? Testons, il parait que l'erreur est une source d'apprentissage.
Je ne vais pas argumenter sur le bien fondé des emplois jeunes et générationnels, ils sont en débat depuis des lustres aussi bien au sein de l'OCDE, que d'autres organisations et aucune étude documentée ne parvient à trancher, mais je vais m'attarder sur un accord qui touche chaque salarié : l'accord de sécurisation de l'emploi #ani.

Comme le savez peut-être, le président François Hollande a opté pour la concertation pour transformer radicalement les conditions de travail en France. Pour ce faire représentants des salariés et patronaux ont été réuni afin de se mettre d'accord sur ce sujet délicat dans un pays où les risques psychosociaux (stress, burn-out) sont en augmentation et représentent rien que pour le stress plus de 20 milliards d'euros de coûts pris en charge par la collectivité en raison d'un système qui fragilise de plus en les individus.
Pour que cet accord soit viable, il fallait une majorité représentative, signe d'une bonne démocratie.
Cet accord a été signé le 11 janvier 2013 par le Medef et trois syndicats de salariés dont deux allaient perdre leur représentativité au mois d'Avril.

Très tôt qualifié d'accord Medef, les contradicteurs ont avancé leurs arguments dont l'une des têtes de file l'ex inspecteur du travail Gérard Filoche encarté au PS.

Il vrai que cet accord ne permettrait plus la condamnation pour son management de la peur de l'entreprise Orange / France telecom comme l'explique cet article de Rue89.

Accord Medef ou accord socialiste ?

Mardi, l’enthousiasme ne débordait pas des travées de l’Hémicycle. 278 députés se sont abstenus sur ce texte (48% des députés !). Seuls 250 parlementaires ont voté pour l’ANI. 26 contre.
Chez les socialistes, René Dosière et cinq autre de ses collègues ont voté contre.
Pouria Amirshahi, Yann Galut, Jérôme Guedj, Pascal Cherki et Henri Emmanuelli se sont abstenus. Au total, ils étaient 35 à faire de même dans les rangs PS.
À l’UMP : Henri Guaino a voté contre, tandis que la grande majorité du groupe s’abstenait (191 abstentions, 3 contre).
L’ensemble des députés UDI et EELV se sont abstenus. Si la majorité des députés radicaux de gauche ont voté pour, Olivier Falorni s’est abstenu.
Au groupe communiste, seul Bruno Nestor Azérot a voté pour tandis que les autres députés du groupe (dont certains manifestaient contre le texte) ont rejeté le projet de loi.
Enfin, chez les non-inscrits, Jacques Bompard, Gilbert Collard Marion Maréchal-Le Pen ont voté contre, de même pour Nicolas Dupont-Aignan.
Source : LCP la chaine parlementaire

Pendant ce temps Gerard Filoche continue de jouer les pleureuses sur twitter

8 janv. 2013

Compétitivité, emplois, solidarité 2013

2013, l'occasion pour la formation professionnelle de démontrer qu'elle peut être un levier d'innovation et de performance au service d'une compétitivité solidaire.



"Aujourd’hui, avec la présentation du pacte national pour la croissance, la compétitivité et l’emploi, nous ouvrons une étape majeure et décisive dans la sortie de crise de notre pays et de son économie."
Le premier ministre Jean-Marc Ayrault 6-11-2012



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