Les manifestations de Tian'anmen se déroulèrent entre le et le sur la place Tian'anmen à Pékin, la capitale de la république populaire de Chine.
Elles se sont conclues par une vague de répression, parfois englobée sous l'expression de massacre de la place Tian'anmen1.
Cet événement politique, le plus important de l'après-révolution culturelle, prit la forme d’un mouvement d'étudiants, d'intellectuels et d'ouvriers chinois, qui dénonçaient la corruption et demandaient des réformes politiques et démocratiques.
La contestation s'étendit à la plupart des grandes villes, comme Shanghai,
et aboutit à Pékin à une série de grandes manifestations et de grèves
de la faim organisées sur la place Tian'anmen.
Après plusieurs
tentatives de négociation, le gouvernement chinois instaura la loi martiale le 20 mai 1989 et fit intervenir l'armée le 4 juin 1989.
La répression du mouvement provoqua un grand nombre de victimes
civiles (de quelques centaines à dix mille selon les sources), et de
nombreuses arrestations dans les mois qui suivirent.
Plusieurs
dirigeants politiques favorables au mouvement furent limogés et placés
en résidence surveillée, notamment le secrétaire général du Parti communiste chinois, Zhao Ziyang.
Par la suite, un coup d'arrêt durable fut porté aux réformes politiques
en république populaire de Chine.
Le gouvernement expulsa les
journalistes étrangers et contrôla strictement la couverture de
l’évènement par la presse chinoise.
À l'étranger, la répression provoqua une condamnation générale du gouvernement chinois2.
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