Vous vous interrogez sur l'engagement et la persévérance des résultats ?
Nous allons y répondre en 3 étapes
1 - Robert-Vincent JOULE est Professeur des Universités.Il consacre
l’essentiel de ses activités de recherche à la question du changement
des comportements et des mentalités.
En complément une interview de Joule
2 - Comment vous situez-vous dans votre apprentissage ?
Vous vous interrogez sur la manipulation des habitudes ?
Prenez place
Robert-Vincent JOULE
est Professeur des Universités.Il consacre l’essentiel de ses activités
de recherche à la question du changement des comportements et des
mentalités.Pas de complot, de Nouvel Ordre Mondial ou d'Illuminatis dans
cette conférence, juste la démonstration que de simples petites actions
peuvent influencer notre comportement.
Si la vidéo n'apparait pas, nous vous invitons à cliquer sur le lien suivant pour la visionner.
Les TIC (Technologies de l'Information et de la Communication) , une simple histoire de terminologie ?
L'avènement de l'Internet et principalement du Web comme média de masse et le succès des blogs, des wikis ou technologies Peer to Peer confèrent aux TIC une
dimension sociétale. Gérard Ayache dans La Grande confusion,
parle d'« hyperinformation » pour souligner l'impact anthropologique
des nouvelles
technologies. De nombreux internautes, quant à eux, considèrent
l'Internet comme une technologie de la relation (TR) : Joël de Rosnay a
repris cette expression dans La révolte du
pronétariat : des mass média aux média des masses. Le Web 2.0 est permis par les TIC (wikipedia).
Comme elles sont de plus en plus présentes dans la vie quotidienne,
elles interrogent chacun, la question de la surcharge informationnelle
fait débat : Mythe ou Réalité ? L'impact des TIC
sur les conditions de travail est même l'objet de 20 recommandations
de la part du Conseil d'Analyse Stratégique (CAS).
Dans le même temps, les spécialistes de la pédagogie et de
l'enseignement réfléchissent sur leurs impacts. Les TIC deviennent TICE
(E pour enseignement) et les débats débordent sur tous les
terrains : Éducation, Formation et Emploi en prenant de multiples
formes (conférences, webinaires, non conférence ou barcamp,
apérotwitter, Ted ou Clair etc...). Comment s'y retrouver ? Quand les TIC et les TICE font leur STAR, Code 7H99 part en Réflexion !
STAR avec un S comme Situation
LES TIC reposent sur des serveurs, du matériel informatique, des
télécommunications, des réseaux informatiques, du multimédia, des
logiciels et permettent notamment le développement du commerce
électronique.
L'informatisation du travail fait de chacun de nous des éternels
débutants à chaque évolution ou à chaque changement d'entreprise. Entre
celles qui travaillent avec un environnement MAC,
Microsoft, ou Open source, le salarié est amené à d'abord devoir
s'adapter à cet environnement pour le faire sien avant de pouvoir
réaliser les tâches qui lui sont confiées. Sans compter tous les
flux d'informations qu'il doit maîtriser pour répondre à la demande
"en juste à temps". Certaines sociétés préconisent les mails, les
tchats, les réunions, les visio-conférences, les
web-conférences, etc...tout en surveillant les différents
indicateurs de productivité, de performance,...et les demandes de X et
de Y. Ce travail qui n'est pas référencé dans les fiches de poste,
qui pourrait s'appeler le travail caché, fait que les 35 heures du
contrat de travail ou le forfait de travail jour des cadres semblent
bien courts et amènent certains à calculer ou à demander un
temps de repos minimum entre deux journées de labeur pour éviter un
burn-out programmé.
Toutes ces situations où le salarié doit s'adapter en permanence
peuvent être considérées comme une source de stress face à l'injonction
de performance quotidienne soit pour conserver son emploi,
soit pour évoluer dans sa carrière professionnelle.
De ce constat, le Conseil d'Analyse Stratégique a des préconisations
d'une naïveté qui nous laissent sans voix dans son axe numéro 1 pour
développer la maîtrise des usages des TIC par les
entreprises et considérer le système d'information comme un outil
d'aide au travail des salariés.
Considérer le système d'information comme un outil d'aide au travail du salarié
Promouvoir et développer des méthodes d'analyse des usages du système d'information en entreprise
Établir un bilan annuel des usages des TIC dans l'entreprise
Développer des dispositifs ciblés d'évaluation des usages des TIC à l'intention des entreprises
Développer des dispositifs de régulation interne des usages des TIC dans l'entreprise
Certains mettent en accusation le management, mais ce dernier ne
fait que tenter d'harmoniser l'ensemble de ces outils avec plus ou moins
de tact. Il ne fait que réfléchir à de nouvelles
solutions potentielles en faisant une comparaison avec les solutions
déjà mises en place. Éventuellement, il apporte des propositions et
analyses de solution potentielle au lieu d'améliorer sa
compréhension de la situation. L'habitude des solutions par analogie
l'empêche de concevoir autrement. Or, les technologies sont de moins en
moins incrémentales mais de rupture.
STAR avec un T comme Tâches
Anaïs Saint-Jude (@anaisaintjude), fondatrice et responsable du programme BiblioTech de la
bibliothèque de Stanford. Elle était sur la scène de Lift 2012 pour mettre en perspective la question de la surcharge informationnelle, l’un des
maux qu’on attribue aux nouvelles technologies. Mais est-ce si sûr ?
"La surcharge d’information fait partie de la condition humaine :
nous sommes confrontés par trop de possibilité, trop de complexité”.
Ce sentiment de surcharge exprime autrement notre
insatiable curiosité et notre besoin d’innovation, estime Anaïs
Saint-Jude. Le sentiment de surcharge d’information a été
particulièrement documenté entre le XVe et le XVIIe siècle. Une époque
qui ressemble par certains côtés beaucoup à la nôtre, estime Anaïs
Saint-Jude. “C’était une époque de changements, de grandes
découvertes, où l’on a à la fois redécouvert les textes anciens
et été confronté à une double révolution technologique : celle de la
presse et de la poste. C’est une époque où l’information s’est
démultipliée. Et il est donc intéressant de regarder comment
les gens de cette époque ont géré cet afflux d’information”.
“Bien sûr, nous sommes aujourd’hui plus interconnectés, bien
sûr, il y a une accélération de l’information… Mais peut-on vraiment
dire qu’il y a “plus” de surcharge informationnelle qu’avant
?” questionne Anaïs Saint-Jude. Enfin, il faudrait aussi
regarder combien notre vie peut également être facilitée par ces
surcharges. Elles n’ont pas que des aspects négatifs. Elles nous
permettent aussi d’accéder à de l’information, communiquer,
échanger, nous coordonner… “Chaque génération réagit différemment à
la surcharge. Descartes expliquait qu’il fallait se fier à son
bon sens. D’autres ont opté pour la simplicité. Chacun s’adapte
différemment à cette complexité. Personne n’a jamais lu tous les livres.
De tout temps on a tourné plusieurs pages à la fois.”
Le CAS dans son deuxième axe de recommandations pour intégrer systématiquement les utilisateurs et DRH dans la définition des besoins
et la conduite des projets en associant les représentants du
personnel à leur conception et pilotage fait peu cas du travail des
chercheurs en la matière.
6 - Intégrer pleinement les utilisateurs de TIC dans les projets
7 - Systématiser la participation des DRH dans la conduite de projet SI à tous les stades de développement
8 - Développer les compétences des DRH en matière d'analyse des usages
9 - Améliorer l'information des représentants du personnel sur les
conséquences sociales d'une évolution importante du système
d'information
10 - Renforcer les capacités des IRP pour qu'elles saisissent mieux
les enjeux humains des sujets TIC/SI, en particulier en ce qui concerne
les conditions de travail.
C'est croire que les communautés de connaissances et de pratiques
peuvent être viables sans les communautés d'élaboration des
connaissances et de recherche.
STAR avec A comme Action
Chaque responsable d’application prend conscience et accepte que
l’outil qu’il propose ne convient pas, en l’état, à l’ensemble des
utilisateurs. La conduite du changement et les formations
aideront sans doute à comprendre l’outil mais ne le rendra pas
nécessairement naturel d’utilisation pour tous, et cela n’a rien à voir
avec de la mauvaise volonté ou de la résistance au
changement.
En cela l'axe 3 des recommandations du CAS est encore surprenant
11- Renforcer l'effort des entreprises en matière de formation continue dans les TIC
12 - Établir un bilan quantitatif et qualitatif de l'accompagnement
du changement dans les entreprises afin d'identifier des axes d'effort
pour développer cette activité.
13 - Ne pas stigmatiser les emplois "hypo-technologique" dans les entreprises.
STAR avec un R comme Résultat
"Il est urgent de reconnaitre que les collaborateurs disposent d’un
génie qui leur est propre et qui leur permet de s’adapter à leur
environnement pour réussir.Les outils devraient toujours
servir à démultiplier l’efficacité des utilisateurs et non les
asservir." JA Gourret
Daniel Goleman, auteur du best-seller Emotionnal Intelligence a
apporté un nouvel éclairage sur cette question et bien d'autres. Notre
intelligence cérébrale et notre acuité émotionnelle forment
un subtil mélange qui se renforce mutuellement. Entre la conscience
et le contrôle de soi, la motivation et l'empathie, l'ouverture
d'esprit, le tact et la diplomatie, c'est une autre façon
d'être bon ou meilleur. Le marché du travail l'a déjà intégré comme
un facteur clé de la réussite.
Plus créatif, plus productif, plus flexible et plus convivial,
tels sont les mots d'ordre pour devenir propriétaire de sa vie.
La peur, l'anxiété, l'irritabilité ou la déprime et leurs
conséquences : problèmes familiaux, conflits de travail, toxicomanie,
alcoolisme, ... sont autant d'indicateurs à prendre en
considération pour agir et surmonter les difficultés.
Les formations destinées au Top management, middle management ont
connu les brain ou Team builiding, il est temps de passer au Heart
Building.
Le développement et l'expression de l'intelligence sont intimement
liés aux facteurs émotionnels comme le rappelle le psychologue Michel
Trudeau.
Nombreuses sont déjà les personnes qui ont conscience que seul le QI
ne permet pas d'assurer un succès personnel et professionnel. Weschler
l'avait déjà mis en évidence en 1940. Ces travaux
développés par Tooby en 1985, Oatley & Jonson-Laird en 1987 et
Damasio en 1994 reprécisaient que les émotions favorisent l'adaptation
d'une personne à son environnement. Cela sera vulgarisé
en 1995 avec les recherches de Goleman.
Comment rendre la réussite accessible à tous ?
L'intelligence émotionnelle vise à fournir un cadre scientifique à
l'idée que les personnes diffèrent dans la manière dont ils identifient,
utilisent, comprennent et régulent leurs émotions.
L'intelligence émotionnelle est une habileté et un trait de
personnalité qui permet un bien-être, une maitrise de soi, des
compétences émotionnelles et sociales. C'est également une source
d'information qui ne peut être ignorée même si elle ne change rien à
une situation mais à contrario elle peut empêcher d'agir de manière
appropriée en faisant interpréter faussement une situation
et nous transformer en bovins qui ruminent.
Prendre conscience de ses émotions permet d'identifier, de
communiquer et de les réguler pour mieux faire baisser notre stress et
quitter un cercle vicieux. Ainsi, en décodant le message véhiculé
par nos émotions, nous pouvons déterminer si l'émotion est
appropriée au contexte. De là, nous pouvons développer une stratégie
appropriée.
Aussi bien dans la formation initiale (éducation) que dans la
formation continue (tout au long de la vie), les émotions vécues par les
élèves ou les apprenants ne tombent plus dans les pièges
culturels classiques. Des enseignants aux formateurs, les émotions
deviennent une composante de l'apprentissage.
Pour répondre à la soif d'apprentissage et de connaissances, il est
important de prendre en considération les différentes formes
d'intelligences des individus (spatiale, musicale, linguistique,
kinesthésique, interpersonnelle, intra-personnelle et
logico-mathématique).
La prise en compte de ce nouveau paradigme de l'intelligence est un
facteur de réussite scolaire et professionnelle. Il accentue, notamment,
l'auto-motivation et la persévérance face aux défis
quotidiens.
Le plaisir des performances ou les joies de l'apprentissage ? La réussite vie devient un long fleuve émotionnel.
En 1997, Csikszentmihalyi précise les conditions et impacts d'une
plus grande fluidité émotionnelle avec nos capacités individuelles à
mettre nos émotions au service de la performance et de la
créativité.
Être ici et le faire maintenant au lieu de tenter de motiver sur une
utilité à moyen ou long terme permet de développer un climat favorable
qui stimule l'intérêt des participants. Qu'une tache
soit trop facile ou trop difficile fait émerger ennui ou anxiété.
Les interruptions régulières ou permanentes ou une surcharge
d'activité peuvent créer des barrages où les émotions viendront alors
parasiter les capacités d'analyse de notre cerveau.
L'échec scolaire devient une réalité identique aussi bien pour les
plus intelligents que pour les moins intelligents même si les ressorts
sont différents.
Le web, les réseaux sociaux permettent cette autonomie dans
l'apprentissage. J'apprends quand je veux, où je veux avec qui je veux.
De plus l'apprentissage informatique permet d'individualiser
les parcours en fonction de l'intelligence du participant.
Les intuitions de Jung, Piaget, Rogers ou Adorno sont confirmées par les développements des neurosciences.
Psychologue, biologiste,
logicien et épistémologue suisse connu pour ses travaux en psychologie
du développement et en épistémologie avec ce qu'il a appelé
l'épistémologie génétique. Il est considéré comme le principal
contributeur au constructivisme.
Nous construisons notre propre vision
du monde par l'expérience et les schèmes individuels.
Piaget
Pour lui, l''apprentissage c'est-à-dire le développement des
schèmes opératoires est le résultat d'un processus dynamique de
recherche d'équilibre entre le sujet et son environnement.
L'assimilation
correspond à l'incorporation d'un objet ou d'une situation à la
structure d'accueil du sujet structure d'assimilation sans modifier
cette structure mais avec transformation progressive de l'objet ou de la
situation à assimiler. Le sujet transforme les éléments provenant de
son environnement pour pouvoir les incorporer à sa structure d'accueil.
L'accommodation lorsque l'objet ou la situation résistent, le mécanisme d'accommodation
intervient en entraînant une modification de la structure d'accueil de
l'individu de manière à permettre l'incorporation des éléments qui font
l'objet de l'apprentissage. Dans ce cas, le sujet est transformé par son
environnement.
L'évolution vers le
socio-constructivisme avec Wallon, Vygotsky et Bruner précisera que les
variables sociales sont consubstantielles aux processus d'apprentissage
eux-mêmes. Tout développement résulte des apprentissages, grâce à
l'effet des mécanismes interindividuels sur les mécanismes
intra-individuels.
Perret-Clermont 1996 souligne que deux conditions doivent être remplies pour que la confrontation avec les pairs soit source de progrès:
Le
sujet doit disposer des prérequis cognitifs indispensables.
Par
exemple, dans l'expérience de la conservation des liquides, l'élève doit
pouvoir comparer différentes mesures longueur, largeur, hauteur et
établir des rapports entre elles pour dépasser la centration exclusive
sur la hauteur du liquide.
L'écart cognitif entre les partenaires
ne doit pas être trop important. Un sujet plus faible bénéficiera des
interactions avec un sujet plus avancé dans la mesure où la distance qui
les sépare leur permet de se construire une compréhension commune du
phénomène étudié.
Pour Vygotsky, une interaction
sociale susceptible de faire progresser l'élève s'installe
nécessairement avec un sujet plus avancé, c'est-à-dire ayant atteint un
niveau de développement cognitif plus élevé.
Quand pour Clermont-Perret, l'interaction peut parfaitement avoir lieu avec un
sujet de même niveau pour autant qu'il développe des points de vue
différents par rapport à l'objet de l'apprentissage.
L'apprenant
résout la «situation problème» en surmontant le conflit socio-cognitif sujet <–> représentations des autres.
Il donne un sens à une
connaissance que si elle apparaît comme un outil indispensable pour
résoudre un problème.
Les erreurs sont des «outils conceptuels»,
l'expression de l'état des connaissances de celui qui fait l'erreur, une
source de progression pour tous. Elles ne sont pas à éviter.
L’objectif d’une communauté d’apprentissage est d'augmenter le savoir collectif par l'implication de chaque participant au développement de son savoir individuel Scardamalia et Bereiter, 1994.
Selon leurs caractéristiques et l’orientation de leurs activités, on distingue en éducation quatre types de communautés :
Edward Lee Thorndike1874 - 1949 est un psychologue américain, précurseur du béhaviorisme. Il est notamment connu pour ses recherches sur l'intelligence animale et en psychologie de l'éducation.
Les 2 lois de l'apprentissage :
La loi de l'effet > un comportement suivi d'une récompense sera associé à la situation qui l'a déclenché.
La loi de l'exerciceinspirée par Ebbinghaus > Plus un sujet se comporte d'une certaine façon dans une situation donnée > Plus l'association entre cette situation et ce comportement sera renforcée.
Burrhus Frederic Skinner est un psychologue et un penseur américain. Fondateur du béhaviorisme radical, il a été fortement influencé par les travaux d'Ivan Pavlov et ceux du premier béhavioriste John Watson. Il a été élu par ses pairs comme l'un des psychologues les plus importants du XXe siècle et aussi comme l'un des scientifiques les plus influents de ce siècle.
Il est l'inventeur d'un dispositif de conditionnement opérant communément appelé boîte de Skinner. Ce matériel de laboratoire a simplifié l'étude des mécanismes de conditionnement, notamment en favorisant le développement de modèles expérimentaux du comportement des organismes.
Sur l'excellent site Miroir Social, un billet instructif La formation continue : Syntec refuse "trop" de mutualisation où une question est posée clairement :
"Il est évident pour le patronat que la mutualisation de la formation continue n'est pas une priorité. Il préfère développer la flexibilité des salariés, la formation n'étant qu'au service de cet objectif."
Pour les fils de la finance et de la rationalisation, la formation doit être industrialisée et modélisée pour identifier tous les dysfonctionnements et proposer une solution idéale. Ils oublieront les travaux de Bateson sur la modélisation de l'excellence et ses limites.
A une époque, où il faut rentabiliser chaque geste, nous comprenons parfaitement au sein de Code 7H99 que la question du retour sur investissement intéresse et interroge tous les décideurs.
Nous pouvons aussi visionner la vidéo de Jean-François Roussel, MBA, Ph. D, CRHA, professeur, gestion de la formation, faculté d'éducation, Université de Sherbrook où il explique qu'à peine 20% des activités de formation obtiennent des résultats mesurables et durables. Ce n'est pas sans nous rappeler la loi des 80 / 20 de Pareto. Pour cela, il développe les concepts du transfert d'apprentissage et des pistes de solutions pour les améliorer avec la prise en compte de 3 dimensions :
La première dimension avec :
L'apprenant Caractéristiques individuelles et motivation
Les méthodes pédagogiques déployées
Le soutien dans l'environnement de travail
La seconde dimension avec :
Le transfert rapproché et éloigné avec ses méthodes pédagogiques spécifiques. Cela est à mettre en lien avec les travaux sur la mémoire à long terme et à court terme. Pour cela vous pouvez lire la théorie neuronale de Fridtjiof Nansen.
La troisième dimension avec :
Le copying et l'adaptif et les postures du formateur.
Et, si nous prenions de la hauteur ?
Avant d'envoyer un participant en formation, il faut déterminer avec soin la qualité de son travail pour identifier les leviers à actionner afin d'atteindre le résultat désiré.
Mais, le monde du travail évolue de plus en plus, les organisations se structurent différemment. Des unités de business, nous passons à des unités fonctionnelles, le knowledge management et le cloud computing dans une économie globalisée assouplissent les hiérarchies et transforment durablement les compétences et valeurs exigées pour exceller dans une mission. Les technologies deviennent hybrides comme le rôle des managers et des salariés. La conduite de projets, la polyvalence, les différences interculturelles, les évolutions informatiques et les demandes individuelles de reconnaissance modifient les demandes de formation.
Une méthode d'évaluation aussi perfectionnée soit-elle mesure un environnement donné et de préférence statique. Même si la technologie permet de créer des systèmes d'évaluation d'environnement dynamique, l'homme n'est pas une somme de compétences mais un tout. C'est oublier le mouvement brownien que nous avions évoqué dans le billet sur le management des rythmes de l'entreprise ou de manière plus ludique les bienfaits de la procrastination pour la créativité.
Une question nous perturbe et demeure en suspend...
Avec le développement du Social Learning, comment mesurer le ratio bénéfices / Prix d'une action de formation qui est désormais intégrée à un mode de travail collaboratif ?
Comment calculer le retour sur Investissement d'une expédition d'apprentissage qui a autant pour objectif de faire découvrir de nouveaux horizons que de permettre l'acquisition de nouvelles compétences, de perfectionner des savoir-faire ou d'améliorer les comportements professionnels attendus et exigés par un travail de formation et d'accompagnement en situation réelle ?
A peine sensibilisé au E-learning formation à distance - Le CNED a plus de 50 ans, que le M-Learning faisait son apparition avec des modules de formation accessibles depuis un téléphone portable.
A peine le M-Learning a connu son développement que le Blended-Learning détrôna le E-Learning grâce à cette combinaison à l'efficacité redoutable, des pré-requis et apprentissages en ligne avec l'acquisition de connaissances et le développement ou perfectionnement des compétences en salle.
A peine le Blend-Learning fait son entrée remarquée dans les entreprises qu'il est déjà mis à mal avec le Social Learning
Nous vivons dans un monde qui change chaque jour plus vite. Avant de détailler le Social Learning, nous pouvons déjà faire un premier constat, nous devenons des éternels débutants, des individus qui sont toujours en phase d'apprentissage face aux mutations de plus en plus rapides
D'où une première nécessité, celle de se créer des conditions confortables d'apprentissage
Le social Learning ?
Une conséquence des évolutions des organisations des sociétés.
Au cas où vous n'auriez pas lu De la caisse enregistreuse à l'entreprise apprenante et Micro-crédit & Management , quelques rappels :
Des informations tangibles Bases de données, documentations internes aux compétences intangibles Connaissances et savoirs-faire, la création de valeur est la nouvelle richesse des entreprises. La valorisation du capital immatériel associée à un management des savoirs permettent de construire les compétences collectives et individuelles indispensables aux stratégies de croissance.
Les différentes générations au travail nécessitent des solutions adaptées, personnalisées et le développement des réseaux sociaux au sein des entreprises pour redonner du sens bousculent l'accès au savoir et le management des connaissances et compétences.
De nouveaux outils ont fait leur apparition, des solutions hybrides nommées également innovation de la rupture au lieu d'une innovation incrémentale.
La question du jour pour déterminer s'il est bénéfique d'évaluer la formation et si oui dans quelles conditions de réussite :
Quelles sont les différentes méthodes pédagogiques
utilisées aujourd'hui pour
renforcer l'expertise et
développer de nouvelles capacités ?
Afin d'illustrer au mieux les différentes méthodes pédagogiques, prenons une situation réelle.
L'entreprise Service Plus a longtemps privilégié l'axe organisationnel pour atteindre ses objectifs. La culture du résultat et la pression du chiffre ont cependant occasionné quelques dommages collatéraux. Le nombre de tentatives de suicide dans l'entreprise se maintient au dessus de la moyenne nationale et le turn-over des salariés génère des frais de formation qui amputent les budgets d'accompagnement du Pôle Innovation & Performance.
Pour remédier à cela, le dirigeant convoque une réunion extra-ordinaire avec Michel, le nouveau DRH. A l'issue, il est décide de mettre en place une action pour développer l'axe relationnel dans l'entreprise. Ensemble, ils contactent différentes sociétés de conseil et de formation et reçoivent les propositions suivantes :
Proposition de solutions
A
B
C
Étude sur site
Questionnaires en ligne
Interviews en face à face
Interviews téléphoniques
Convention 7 H
Culture et valeurs de l'entreprise
Session de formation
Le management relationnel
Séquence de formation
(Extrait)
Fédérer les collaborateurs
A
B
C
Objectifs
Maitriser les enjeux
Prendre conscience des spécificités du management relationnel
Améliorer les prises de décision
Comprendre les facteurs de la motivation
Les fonctions du management
La communication verbale et non verbale
Identifier les zones de convergences
Responsabiliser les parties prenantes
Oser dire et Faire
Méthodes
Interrogative :
Des sous-groupes réalisent une présentation journalistique
Active et interrogative :
Brainstorming et cartes heuristiques (Mind Mapping)
Ludique :
l'île déserte
Affirmative :
Exposé magistral
Active :
Brainstorming
Ludique :
Les attitudes en face à face
Interrogative :
Étude de cas
Formative :
Mise en situation
Affirmative :
Théories et fiches pratiques
Suivi - Coaching
Coaching de proximité
Atelier de bonnes pratiques
Séance individuelle de coaching
Évaluation 360 °
Atelier de bonnes pratiques
Coaching à distance
Budget prévisionnel
Questionnaire en ligne
29,90 € HT par questionnaire
Convention
1000 € HT/j par consultant
Session de formation
800 € HT par journée
Suivi - Coaching
400 € HT par journée
Livrables pédagogiques
150 € HT par personne
Interview en face à face
500 € HT par journée
Convention
800 € HT:J par consultant
Session de formation
1200 € HT par journée
Suivi - Coaching
500 € HT par 1/2 journée
Livrables pédagogiques
49 € HT par personne
Interviews téléphonique / 360 °
99 € HT par personne
Convention
99 € HT par personne
Session de formation / atelier
99 € HT par personne
Suivi hebdomadaire du plan d'actions
99 € HT par personne
Fiches Outils 2.0 - Mémo
99 € HT
A votre avis, quelles sont les conditions à intégrer dans le contrat entre l'entreprise Service Plus et l'un de ces prestataires pour mieux évaluer le retour sur investissement de cette action programmée ?
Vos questions, commentaires, remarques font la qualité des formations
Aujourd'hui, analyse comparée des solutions de formation : L'étude des scénarii
L'entreprise Service Plus souhaite augmenter ses ventes. Pour ce faire, elle a déjà mis en place un service commercial à distance qui gère tous les canaux de communication clients Mails - Réseaux sociaux - Téléphone - Boutiques.
Or, le dirigeant vient de lire une étude sur le blog d'un consultant en e-business et e-marketing Jean-Nicolas Reyt où seulement 33% des entreprises transforment leur offre suite aux demandes des clients sur les média sociaux. Ce dernier souhaite que son entreprise soit en complète phase avec les demandes clients, Il communique déjà sur l'offre modulaire de ses services, toutefois il décide de contacter différentes sociétés de conseil et de formation pour mettre en place une solution de développement de la performance par une meilleure prise en compte des désirs des clients.
Étudions les solutions proposées pour déterminer quelles solutions d'évaluation du ROI sont à mettre en place.
La société A est spécialisée en développement commercial, la formation n'est pas son activité principale. Toutefois, comme tous ses salariés sont issus de la vente, ils ont une fine connaissance du secteur et la formation représente la part la plus importante de leur chiffre d'affaires.
La société B est spécialisée dans la formation. Elle recrute uniquement des diplômés titulaires d'un master ou d'un doctorat. Sa spécialité est l'ingénierie pédagogique et elle intervient dans tous les secteurs.
La société C accompagne les entreprises pour de meilleures performances. Composée d'experts provenant de différents univers (Métiers - RH - Créatifs), elles proposent des solutions à la carte en fonction du budget du client.
Etapes de la proposition
A
Spécialiste de la vente
Multi-compétences
B
Spécialiste de la formation
Multi-secteurs
C
Multi-compétences
Multi-secteurs
Analyse de l'existant
Etude en présentiel du service client
Interviews par téléphone et en présentiel des collaborateurs
Appels Mystères + Interview en visio-conférence des collaborateurs et du management
Elaboration de la proposition
Validation des objectifs de la direction
Validation des objectifs de la direction et des collaborateurs
Détermination de la convergence des objectifs de la direction et des collaborateurs
Solution proposée
Formation + Accompagnement terrain
Formation + suivi à 1 et 3 mois avec piqûres de rappel
Expedition learning + Accompagnement de proximité pendant 6 mois
Programme pédagogique
A destination des collaborateurs
Les avantages et inconvénients de la vente sur les réseaux sociaux
Les étapes de la vente
La gestion des réclamations
Le reporting client
Le retour d'informations à la chaine hierarchique
Accompagnement
Coaching en présentiel 1/2 journée par semaine le premier mois et 1/2 journée par quinzaine les 3 mois suivants
A destination des collaborateurs
L'écoute et les attitudes de Porter
Faire de l'objection, un avantage concurrentiel
Etre force de proposition dans l'entreprise
Les bénéfices du reporting client
A destination des managers
La chaine de la création de valeur : Opportunités & Risques
Le management de proximité : Centre névralgique de la peformance
Accompagnement
Quizz d'acquisition des connaissances
1/2 journée de coaching par semaine le premier mois et 1/2 journée par mois les 6 mois suivants
Conférence
Les cycles de la performance
La modélisation de l'excellence
Ateliers de travail
Comment devenir l'entreprise la plus incompétente du marché ?
Quelles sont les ressources, méthodes et solutions existantes dans l'entreprise pour devenir l'entreprise la plus en phase avec les demandes clients ?
Quelles sont les transformations nécessaires pour être à l'écoute permanente des clients ?
Formations en mix-Learning
Les fondamentaux de la relation client
L'innovation au quotidien, comment ça marche ?
Le management de proximité ou l'assurance de la performance au quotidien
Accompagnement de proximité
Rdv Coach à distance chaque semaine pendant 3 mois
Rdv Coach à distance 1 fois /mois sur 3 mois
Budget prévisionnel
Conception pédagogique
500 € HT
Étude de l'existant
400 € HT
Journée d'animation
800 € HT
Journée de coaching
400 € HT
Documentation pédagogique 99 € HT par participant
Conception pédagogique
500 € HT
Étude de l'existant
400 € HT
Journée d'animation
800 € HT
Journée de coaching
800 € HT
Documentation pédagogique
150 € HT par participant
Conception pédagogique Offert
Étude de l'existant
99 €/HT par participant (Appel Mystère + interview)
Journée d'animation
99 € HT par participant
Appel de coaching
99 € HT par participant
Documentation pédagogique et transfert de compétences
99 € HT par participant