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15 févr. 2020

La lapidation du dernier français : Des érections municipales de Griveaux et de l'honnêteté commune de Castaner, état de la Pornocratie Française.



Si la chronologie des événements n'était pas clairement établie, deux personnes se distinguaient sur le réseau Twitter dans ce qui allait être appelé le #GriveauxGate, la diffusion de vidéos intimes attribuées à Benjamin Griveaux, l'un des candidats à l'élection municipale de Paris.

Les histrioniques, tels le docteur Laurent Alexandre comme le député Joachim Son-Forget avaient usé de ce qu'on appelle une prétérition, une antiphrase pour inviter leurs suiveurs à cliquer sur le lien d'un site exposant les vidéos intimes des masturbations de Benjamin  Griveaux.
Laurent Alexandre avait écrit sur twitter : « Qui a diffusé les vidéos sexuelles de @BGriveaux ?  » avec le lien du site qui montrait ces vidéos et en mettant en copie Anne Hidalgo, Cédric Vilani et Rachida Dati,  les candidats à cette élection municipale de Paris.
Joachim Son-Forget avait fait de même, en écrivant : « J'espère que ces vidéos sexuelles affligeantes incriminant Benjamin Griveaux et une jeune femme seront démenties par l'intéressé et son équipe car une telle diffamation serait extrêmement grave dans la campagne de Paris » tout en mettant le lien du site pour accéder à ces vidéos. 
Ces deux hommes n'étaient pas censés ignorer que la diffusion de vidéos intimes étaient condamnables, ils se réfugiaient derrière la prétérition, cette figure de style qui permet de faire attirer l'attention sur une chose en déclarant ne pas parler (ex. « Je ne dirai rien de son dévouement, qui… ». Qui la Justice Française condamnerait-elle ?


Si les commentaires sur la taille du sexe de Donald Trump par Stormy Daniel en 2018 avaient été nombreux et visaient à ridiculiser le Président des États-Unis, les commentaires des internautes étaient élogieux quant à la taille du sexe de Benjamin Griveaux, cela augmenterait son succès auprès de la gente féminine et des homosexuels, car si la taille ne fait pas jouir, elle séduit toujours, les sciences l'avaient maintes fois expliquées.

Suite à une réunion de crise, le candidat à l'élection municipale stoppait net sa campagne électorale et les débats sur la démocratie en danger battaient leur plein sur les chaînes d'information en continue, surtout que l'auteur du site, où les vidéos étaient disponibles, était un réfugié politique russe. Les théories complotistes faisaient florès mais cette fois sans l'action du site Conspiracy Watch, connu pour alerter du complotisme des Gilets Jaunes en les accusant de mille maux, mais ne déclarant rien sur les éditorialistes accusant la Russie d'être derrière cette affaire, c'était tellement drôle.

Mais le plus drôle dans ce #GriveauxGate étaient les commentaires de Christophe Castaner sur cette irruption de la pornograhie dans une campagne municipale car ce dernier avait été condamné en 1995 lors des municipales d'Avignon pour avoir diffusé une bande-dessinée pornographique « La dinde enchainée et les érections municipales » contre une de ses concurrentes d'alors la candidate RPR Marie-Josée Roig dont la famille comme celle de Griveaux avait été impactée par les retombées du scandale. 
Cette attaque pornocrate de Christophe Castaner n'avait pas empêché Marie-Josée Roig de remporter l’élection municipale et Christophe Castaner avait décidé après cet échec, de se lancer non plus à Avignon mais à Paris en rejoignant l'équipe de campagne de Tony Dreyfus, maire du 10e arrondissement puis de devenir le conseiller technique de la féministe socialiste Catherine Trautmann puis du socialiste, claqueur de strings, Michel Sapin.

Les macronistes et le sénateur Larcher, le protecteur des réseaux fraternels ayant appuyés le candidat Macron pour l'élection présidentielle de 2017, s'étaient jetés sur ce scandale du #GriveauxGate comme des chiens se jetant sur un os, en accusant les anonymes des réseaux sociaux de mettre en danger la Démocratie Française quand les vidéos avaient été diffusées sur un site et les principaux relayeurs étaient un macroniste et un député de l'Assemblée Nationale. 
Pour les membres du gouvernement français, déjà bousculés par de nombreux scandales allant du conflit d'intérêt, à la corruption et au harcèlement sexuel, la vie privée de la Caste Macroniste était en danger alors que ces mêmes membres du gouvernement présidés par Macron s'apprêtaient à légiférer sur la fin de la vie privée des citoyens avec la reconnaissance faciale généralisée, avaient voté une loi de censure où le citoyen était banni des réseaux sociaux sans décision de justice mais par la seule lecture de modérateurs de culture législative étrangère à la France, et où les services de Bercy expliquaient espionner les réseaux sociaux pour combattre la fraude fiscale non des ultra riches mais des bénéficiaires des minima sociaux.

Si les électeurs de Donald Trump s'étaient amusés des frasques sexuelles prêtées à leur président, les gouvernants et les candidats à la gouvernance française étaient terrifiés. Cette dichotomie était d'autant plus étonnante que les USA étaient connus pour leur puritanisme quand la France était connue pour ses mœurs libres.
Les amours de Valéry Giscard d'Estaing ou de Jacques Chirac à la double vie de François Mitterrand n'avaient jamais perturbé les anciens Présidents Français. Mais en Macronie, le discours moralisant d'un côté et les pratiques et rumeurs circulant de l'autre faisait qu'aucune honnêteté commune n'était partagée entre un peuple considéré comme séditieux et accusé de mauvaises mœurs et les élites vertueuses qui prônaient la valeur de la famille fidèle et de la patrie tout en citant Maurras ou réhabilitant Pétain.

Si l'honnêteté commune avait pénétré toutes les classes sociales sans pour autant les abolir, l'homme ordinaire ne vivait pas dans le fantasme des bourgeois marxistes et fascistes, il n'était pas dans cette vision totalitaire où il faut aveuglément prendre le parti du faible et de l'opprimé contre le fort ou le dominant. Cette primauté à des valeurs si moralement bourgeoises où le statut prime sur les comportements et les actes, ce qui avait déjà ruiné la gauche et la droite françaises où les comportements et déclarations racistes de soi-disant antiracistes au prétexte de leur couleur de peau n'étaient même plus perçus, où le pantouflage avec ses conflits d'intérêts et la corruption était la pratique la plus partagée.
L'homme ordinaire condamnait le racisme peu importe la couleur de peau, il était dans une honnêteté commune. Les totalitarismes s'installaient en détruisant cette honnêteté commune qui faisait que les gens devaient être condamnés pour leurs actes et non excusés en raison de leur nature. Aucun progrès démocratique ne saurait exister sans cette honnêteté, sans cette décence commune, mais qui s'en souciait quand la fin justifiait les moyens ?

Fascinée par la force, l’intelligentsia française, peu importe son étiquette politique, était devenue anti démocratique, s'exprimant par un cynisme écœurant et non élégant. Le tweet de Brune Poirson illustrait à merveille cela où elle avait recours à l'anti-phrase comme tous les histrioniques de la vie politique française : « La violence dans notre société ne vient pas de nulle part. Elle vient d’une perte de repères encouragée cyniquement par des responsables politiques qui, en prônant la violence verbale et physique, se comportent en fait comme des enfants pourris gâtés par la démocratie. »

Quels étaient les élus qui s'étaient assis sur le résultat du vote en 2005 ? Quel était le Président de l'Assemblée Nationale, mis en examen et faisant des leçons de morale à tout va sur le comportement des autres ? Quels étaient les membres du gouvernements qui se votaient une augmentation de plus de 10%, du jamais vu pour les augmentations salariales pour le peuple, tout en exigeant de ce même peuple qu'il soit plus économe, plus écologique,  qu'il fasse toujours plus avec moins, plus que ce que ne pourrait jamais être un élu français ? Quel gouvernement avait fait voter une loi de la moralisation de la vie politique tout en ayant 11 membres du gouvernement écartés suite à des révélations de faits relevant de l'illégalité et non de la simple morale ?

Mais au-delà que la Macronie était terrifiée par de possibles autres révélations de l'artiste Piotr Pavlensky, les réelles victimes anonymes de ce qui se nommait être la vengeance par le porno, soit la diffusion de photos ou de vidéos intimes, une pratique faite majoritairement par des femmes contre des femmes concurrentes dans le jeu de la compétition intra-sexuelle, était que le retrait de la candidature de Benjamin Griveaux faisait le jeu des auteurs de ce type de chantage en demandant à la personne visée par ce procédé de se retirer de la vie publique ou des réseaux.
La victime devenait la personne coupable devant supporter la culpabilité d'une morale antique, sur elle s'abattait la honte quand les diffuseurs de ce type de contenus continuaient leur parade y compris dans des situations sans aucune décence. Le journaliste Jean-Marc Morandini, mis en examen pour harcèlement sexuel sur mineurs,  faisait la leçon au député Joachim Son-Forget, ubuesque mais si révélateur de la télévision et de l'état du journalisme français.

Ainsi, la Macronie dont les membres avaient déjà utilisé ce type de procédé pour nuire à des concurrents ne défendait pas les citoyens, victimes de ce chantage, la Macronie ne pensait qu'à sa seule défense, à son seul intérêt, à son seul confort, tous les ponts avec le peuple se rompaient jour après jour mais cela notre homme ordinaire le savait déjà. Il n'écrirait pas ces chroniques si orwelliennes.

Et, à l'heure de l'Internet où rien ne se perd et tout se transforme pour paraphraser Lavoisier, et malgré la main mise de Mimi Marchand, une condamnée pour trafic de stupéfiants et une intime du couple Macron,  sur le réseau des paparazzi français, toutes les photos et vidéos qui ne devaient pas apparaître étaient déjà en copies sur le dark web, les plus folles rumeurs seraient confirmées, ainsi était l’État de la Pornocratie Française, peu avant sa chute.
L'irruption du réel, de ce réalisme politique comme du scientifique même s'ils étaient considérés comme des corrupteurs des discours des classes politiques et scientistes serait le grand événement de la vie intellectuelle en France, mais fallait-il avoir les yeux ouverts.

 #Odin : Sex Games, Make France Great Again
ou les aléas du Name and Shame vanté par Schiappa, les rondes sucent mieux Djalil.

Les épisodes précédents :
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html

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