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29 févr. 2020

#LLDDF : #Cesar2020 : Le César de la taqîya est attribué à ? Mickaël Harpon dans La Préfecture m'était contée.


Pendant que Paris brûlait avait lieu la 45e cérémonie des César. Le 7ème Art allait-il sauver la France ? Le cinéma allait-il conjurer le sort et accompagner l'opinion publique sur le droit chemin ? Quel imaginaire pour les français de 2020 ?

Les films en compétition étaient, comme chaque année, nombreux et ils brillaient par leur diversité. La maîtresse de cérémonie était l'humoriste française Florence Foresti, une blanche hétérosexuelle d'héritage catholique. Des manifestants aux abords de la salle Pleyel accusaient le réalisateur Roman Polanski d'être éligible à plusieurs récompenses pour son film J'accuse, l'actrice Adèle Haenel était dans la salle dans l'espoir du prix de la meilleure actrice pour sa participation au film Portrait de la jeune fille en feu et dans la peur qu'un sacre soit offert à un ancien violeur qui avait purgé sa peine de prison et avait été pardonné par sa victime.


Les réseaux sociaux étaient en effervescence après l'ouverture par Florence Foresti où l'humoriste avait, avec brio, mis en exergue toute la difficulté de l'exercice de présenter une cérémonie dans un tel climat de tension, non en raison que Paris brûlait suite à un concert d'un artiste congolais mais par le choix de l'Académie des César d'avoir nommé le film de Roman Polanski dans douze catégories, le même nombre que le film Les Misérables de Ladj Ly, lui aussi condamné pour des faits de violence et ayant lui aussi purgé sa peine pour complicité d'un crime d'honneur.

Si Florence Foresti avait taclé à maintes reprises Roman Polanski, si elle avait décidé de suspendre sa participation aux César 2020 quand Roman Polanski reçu le César de la meilleure réalisation et écrit sur le réseau Instagram son écœurement, elle n'eut aucun mot concernant Ladj Ly et son passé criminel.

La question, au final, que n'osaient pas se poser les manifestantes essentiellement féministes était la réhabilitation des délinquants, quelle place la société était-elle prête à leur accorder ? 

Cette même société qui avait acquitté plusieurs femmes pour le meurtre de leur conjoint alors que l'homicide n'avait pas été commis consécutivement en réaction à une violence, ce n'était pas de la légitime défense au moment du meurtre même si le couple était connu pour ses violences conjugales fréquentes.

Si en France, le débat se résumait à vouloir dissocier l'Artiste de l'Homme, il avait été clos par une autre humoriste Blanche Gardin, qui avait conclu par une formule du type on ne dissocie pas le boulanger du pédophile quand bien même il ferait la meilleure baguette de France alors pourquoi un tel privilège dans le monde du cinéma, des artistes et des intellectuels ?


Si Gabriel Matzneff avait été banni, Simone de Beauvoir était encensée par les féministes pourtant ces deux écrivains avaient commis le même crime, l'abus sexuel sur mineurs. Sur le premier, les féministes dont Caroline Fourest ou Françoise Laborde exigeaient l'application de la culture de l'effacement, la censure immédiate, le bannissement et pour la seconde elles célébraient son féminisme, son œuvre littéraire, son génie quand bien même elle faisait dépuceler ses propres élèves par son compagnon d'alors Jean-Paul Sartre car comme chacun sait, on ne naît pas femme, on le devient en étant initiée aux plaisirs saphiques par une féministe et dépucelée par le philosophe Jean-Paul Sartre.
Sur la question des viols, Caroline Fourest allait plus loin, elle distinguait le viol des femmes du viol des hommes. le même acte n'était pas à juger de la même manière en fonction du sexe de la victime. Sur son blog, dans un article #Metoo et la zone grise du 5 octobre 2018, elle critiquait Jimmy Bennett car il avait utilisé l'une des solutions de la justice américaine qui était un accord financier avec Asia Argento quand cette dernière l'avait abusé sexuellement quand il était mineur avec de l'alcool, le même procédé qu'un Roman Polanski pour violer Samantha Geimer. Caroline Fourest critiquait Jimmy Bennet car il avait choisi une solution qui ne convenait pas à Caroline Fourest. La victime n'avait pas à faire ce choix, n'avait pas droit à son libre arbitre pour être considérée comme une victime honorable, une bonne victime permettant aux féministes de mieux gagner de l'argent, de mieux vendre des livres, de mieux estropier la réalité et sa complexité.
Ainsi, qu'Asia Argento, soit présidente d'un festival en France, le festival international du film fantastique de Gérardmer en ayant échappé à un procès grâce à son argent ne la dérangeait pas. Caroline Fourest critiquait la double tentation identitaire et victimaire des jeunes générations, fustigeait le prix du meilleur réalisateur à Roman Polanski et du meilleur film à Ladj Ly tout en ayant une attitude identitaire et victimaire dans son quotidien. Molière évoquait les tartuffes et les précieuses ridicules pour qualifier les gens comme Caroline Fourest.

Alors que des Congolais mettaient Paris à feu et à sang, l'actrice franco-sénégalaise Aïssa Maïga faisait une intervention remarquée à la cérémonie des César en invitant à compter les noirs présents dans la salle, en expliquant que les Français à la peau noire avaient survécu à l'événement américain du Black Face oubliant qu'à la même époque Joséphine Baker avait quitté le pays du Black Face et de la ségrégation raciale pour faire carrière en France où elle était reconnue pour être une artiste talentueuse et non une noire qui faisait le métier d'artiste. La prestation d'Aïssa Maïga aurait plu au Maréchal Pétain qui souhaitait la mise en place de statistiques ethniques, religieuses et sur l'orientation sexuelle. Ainsi, l'ex mari d'Aïssa Maïga, Stéphane Pocrain n'aurait pas été fiché comme homme violent mais comme homme noir violent, militant du PS et de EELV faisant un abandon de famille après avoir frappé sa première femme blanche et ne pas lui verser de pension alimentaire tout en militant pour le féminisme au sein de ses activités politiques.


Au final, la cérémonie des César 2020 avait mis en lumière toutes les incohérences françaises, aussi bien avec la misandrie de féministes qu'avec le racisme d'antiracistes. Les commentaires sur les réseaux sociaux illustraient à merveille cela. Si Raphaël Enthoven était lapidaire avec Bertrand Cantat, il vantait les talents de Roman Polanski. Si Caroline Fourest maudissait la nouvelle génération qu'elle qualifiait d'offensée, elle appelait au bannissement de ceux qui offensaient sa perception du monde. Si Françoise Laborde appelait à plus d'humanisme au nom de sa croyance dans l'esprit de la Franc-maçonnerie, elle demandait la purge et le goulag pour ceux étant réellement humanistes et qui osaient la contredire, Françoise Laborde répétait la séquence où la Franc-maçonnerie interdisait tout chrétien d'être présent. 
Ainsi, depuis Foucault qui avait écrit Le courage de la vérité tout en mentant sur son état de santé, les Français avec la French Théorie n'avaient pas évolué, ils étaient toujours à dénoncer chez l'autre leurs propres travers, ils étaient toujours à essentialiser l'autre en raison de son genre, de sa couleur de peau, de son orientation sexuelle ou de ses convictions religieuses, tantôt le condamnant, tantôt l'excusant, et toujours tout en rejetant les apports de connaissance de la  biologie et la génétique qui pourtant participaient à mieux comprendre les actions humaines comme le jeu de la compétition intrasexuelle ou des luttes de territoire et de pouvoir.

La cérémonie des César était à l'image de la démocratie française qui avait perdu sa raison. Pourtant les Français, friands de postmodernisme et des sciences sociales qui l'accompagnent, auraient dû se rappeler que la formalisation d'un problème n'était jamais neutre avec la mise en concurrence des référentiels et paradigmes afin d'en choisir un, soit aussi d'exclure, par ce même procédé, des causes explicatives. Et de fait, la formulation de l'explication se devait d'être conforme à une vision du monde des acteurs concernés et d'obtenir leur accord dans l'élaboration des solutions, et peu importe si en fonctionnant ainsi, les solutions établies ne pouvaient avoir aucune réalité, aucune existence dans le monde réel.

Alors que les intervenants et les commentateurs de la cérémonie des César tentaient de montrer que chaque identité était simple vue de loin, les riches et les pauvres, les hommes et les femmes, les blancs et les noirs, etc...Paris ne brûlait pas à cause de Congolais mais Paris brûlait à cause d'un conflit entre Congolais, démontrant ainsi qu'aucune nation, aucun  peuple, aucune culture n'était simple, homogène, et sans doute sur elle-même. S'il était simple pour le pouvoir et les groupes de pression tels les féministes ou les indigénistes racialistes de tenter de mobiliser leur troupe pour constituer des forces, ils ne faisaient que diviser, dresser les uns contre les autres en gommant les ressemblances et en exacerbant les différences avec comme seules conséquences de se créer des ennemis imaginaires et des boucs émissaires.

Quand les mécanismes d'exploitation conduisaient à traiter les exploités comme des sous-individus, des sous-hommes ou des sous-femmes, seul le racisme pouvait émerger car il permettait de ne plus considérer l'autre comme un soi, comme un identique, un ressemblant et permettait par ce regard une exploitation à outrance. Le racisme ainsi crée permettait à la volonté d'être libre d'exploiter.

Qu'est-ce qui freinerait ce racisme si ce n'est l'État-Nation en accordant les mêmes droits à chacun peu importe sa classe sociale d'origine et en donnant le même sentiment d'appartenance à la communauté nationale ?

Quand la France était en guerre contre l'Allemagne, les volontaires ne l'étaient pas par couleur de peau ou opinion politique. La résistance avait été autant le fait de personnes blanches comme noires ou maghrébines, de personnes d'extrême-droite comme d'extrême-gauche. Et c'était ce sentiment d'appartenance à un pays qui transcendait la lutte des classes. Les résistants étaient autant pauvres que riches. Des liens réels existaient entre eux, ils étaient reliés et non séparés au nom du féminisme, de l'indigénisme racialiste ou du Lgbtisme identitaire. Si chaque pays, chaque individu avait un passé, une histoire parfois parsemée d'actes délictueux et que chacun tentait l'explication du "On ne fait pas d'omelette sans casser des œufs",  dont acte mais la question que posait alors l'homme ordinaire était à quelle heure on mange l'omelette ? Où était-elle ? sans oublier que l'équation 2 + 2 devait être égale à 4 et non à 5 pour que l'histoire continue sinon lapidation et fin de l'histoire, l'humanité continuerait sans vous !


Les épisodes précédents :

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html

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