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22 déc. 2019

Quand les postmodernistes se heurtent au mur de la réalité...


Après nous être interrogés sur la démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du  LGBTisme et de l'Islamisme puis avoir fait un rappel des nouveaux déterminismes cognitifs de l'Anthropologie, cet article vous propose de faire un arrêt réflexif sur le postmodernisme.


Suivant que vos centres d'intérêts portent sur l'Architecture, la Littérature, l'Art ou la Philosophie, le postmodernisme va vous évoquer différentes choses toutes reliées par la notion de nouvel espace.
Si l'unité de pensée du modernisme était le temps, celle du postmodernisme est l'espace et même le "Safe Space" qui en est l'ultime aboutissement.


Immédiatement alors vos connaissances actuelles vont être testées. Car si vous pensez connaître le temps et l'espace, qu'en est-il de l'Espace-Temps ?


De la théorie de la relativité restreinte à la relativité générale :


Si les modernistes se sont écharpés sur la temporalité où tels des maya, la définition et le sens du temps n'est révélé que par le contexte d'une part, et que le mot temps a tellement de sens qu'il n'en a plus, que le temps n'est qu'une illusion puisque nous sommes toujours dans un instant présent qui ne cesse de se renouveler par la force du temps. Il ne peut donc passer même si l'on peut croire qu'il s'écoule, seule notre réalité passe.
Les postmodernistes s'écharpent sur l'espace qu'ils pensent construire par la force de leur langage. Ainsi, avec les Cultural Studies, Gender Studies, Women's Studies, Black Studies, PostColonial Studies,  ils célèbrent le Safe Space et le Trigger Warning, soit un espace de sécurité coupé du monde et un message informatif pour éviter un potentiel traumatisme à la lecture d'un mot ou d'une situation suivant leur vécu.
Cela est symbolisé et sacralisé par la réunion en non-mixité chez les féministes, les LGBTistes et les décoloniaux avec des temps de safe space où la parole ne serait pas traumatisante car n'émanant pas d'une personne naturalisée oppressante mais d'individus intrinsèquement blessés par l'héritage collectif d'une mémoire remaniée et fantasmée.

  Pour nous, physiciens dans l’âme, la distinction entre passé, présent et futur ne garde que la valeur d’une illusion, si tenace soit-elle.

Albert Einstein

Or, avec la théorie de la relativité restreinte, nous sommes dans une réalité d'un espace-temps qui ne s'écoule pas. Nos fonctions cérébrales et neurologiques qui participent à nos souvenirs et induisent une temporalité nous plongent dans cette illusion au même titre qu'un sablier.

Depuis Galilée, le modernisme s'est pensé dans le bon sens en discutant des temporalités, soit une pensée que nous pouvons qualifier de "newtonienne" et qui se retrouve, chez le philosophe Bergson dont les théories reposent sur l'écoulement du temps. De même pour les religions monothéistes avec leur mythe du Jugement dernier où la temporalité relève de la même illusion. 
Des religions multi-millénaires aux philosophes d'inspiration "newtonienne", nous comprenons mieux l’avènement du postmodernisme qui pensant colmater les brèches du temps a investi la notion d'espace qui n'existe pas non plus par elle-même. L'intersectionnalité développée par Crenshaw en ne s'appuyant que sur l'espace d'une intersectionnalité sans temporalité oublie la trame générale dans laquelle elle se situe.



La question du progrès appréhendée sans temporalité distincte de l'espace amène à quelles réflexions ?

Dans l'un de nos articles relatifs à la loi travail, nous avons posé la question du progrès en mettant en exergue ses quatre dimensions : Technique, Scientifique, Conditions de Vie et Progrès Humain où si le progrès technique est reconnaissable par tous, ceux de la Science, des Conditions de Vie et du Progrès Humain sont loin d'être partagés par tous et même connus de tous, ne serait-ce qu'avec la connaissance commune de l'espace-temps, de la relativité restreinte et générale.

Dès 1979 dans La Condition Postmoderne, Lyotard met en exergue la prédominance du récit narratif où le ressenti d'une oppression, le témoignage vaut réalité et se doit de mettre en doute une explication rationnelle de l'événement. C'est le début des prémisses du slogan vaut démonstration.

Nous en trouvons un exemple majeur avec un tweet de J.K. Rowling, l'auteure de la saga Harry Potter et le déluge de messages de haine qu'elle a reçu en retour de la part d'activistes LGBT, d'éditorialistes et plus globalement des intersectionnels.

Maya est une chercheuse licenciée pour avoir twitté qu'il n'existait que deux sexes. Un message considéré comme transphobe.
La biologie confirme bien qu'un humain, y compris intersexe, est  déterminé par les chromosomes X ou Y, il n'existe pas de troisième chromosome pour le sexe en biologie. Une réalité inacceptée et inacceptable par les adeptes et les croyants des théories littéraires et non scientifiques d'une Judith Butler et du lobby LGBT comme StoneWall. Ils ont oublié qu'à vouloir construire socialement une identité de genre sans une réelle dysphorie qui est observable scientifiquement indépendamment d'un ressenti, les jumeaux Reimer se sont suicidés.
Si la société a progressé avec une acceptation sociale de l'homosexualité, de la bisexualité et du transsexualisme, cela ne signifie pas pour autant qu'il existe plus de deux sexes, indépendamment des modes de vie des uns ou des autres. Les répercussions de mettre dans le même espace-temps une identité sexuelle et biologique avec une acceptation sociale se pensant identité réelle au lieu de vécue est un frein au progrès humain et à l'amélioration des conditions de vie.
Prenons l'exemple du sport, où des personnes transsexuelles (Homme vers Femme) préemptent les classements des compétitions sportives féminines puisque même si socialement, ces personnes sont reconnues et acceptées comme femmes, leur biologie et leur force musculaire sont celles d'hommes. Ainsi, il y a un hold up sur les podiums de la part de transsexuelles sur les femmes. Et pour les mêmes raisons, les transsexuels (Femme vers Homme) n'ont aucune chance dans les compétitions sportives masculines.
De même, si les mouvances LGBT dénoncent, à raison, les thérapies de conversion proposées majoritairement par des mouvances religieuses, ces mêmes associations LGBT proposent, à leur tour, des thérapies de conversion à des enfants pour en faire des transsexuels, indépendamment des résultats d'examens menés par des médecins et des taux de suicide en hausse. Le changement de sexe n'était pas toujours la bonne réponse à la problématique de l'individu, indépendamment qu'un enfant dise se sentir de l'autre sexe ou aimer le même sexe. De nombreuses personnes ayant reçu un traitement de transformation le regrettent post-opératoire en raison de surdiagnostics de cette dysphorie.
D'une volonté de déconstruire le modernisme, le temps comme prison, les postmodernistes en sont à développer une politique et une police identitaires des espaces et des corps.

Nous pouvons multiplier les exemples dans les autres registres évoqués : Women's Studies, Black Studies ou Postcolonial Studies qui font que les féministes deviennent misandres et la femme ne peut être qu'une victime éternelle incapable de surmonter un événement comme le cas du viol, les activistes noirs deviennent racistes, les anciens colonisés deviennent néocolonisateurs.

En Physique, le terme est révolution, revenir au point de départ. Les ravages d'une pensée circulaire avec une argumentation circulaire où le ressenti vaut explication du monde et la parole de la personne concernée doit, le registre de la déontique et non de la déontologie, avoir autorité sur autrui, soit une essentialisation, une naturalisation de la pensée et réification des corps. La boucle est bouclée.

Les postmodernistes se retrouvent à défendre la même exigence de pureté que des suprémacistes ethniques ou religieux, voire les deux en même temps.

Quel est le bilan des postmodernistes face à la réalité du monde ?

Les scores de la gauche postmoderniste aux dernières élections face à la sagesse populaire, à cette pensée sauvage comme l'a écrit et décrit Lévy Strauss :

UK Labour
Plus bas score depuis 1935

Autriche
Plus bas score depuis 1945

Allemagne
2eme plus bas score depuis 1949

France
Plus bas score jamais observé

Italie
Idem

Pays-Bas
Idem

Suède
Plus bas score depuis 1908

Finlande
Plus bas score depuis 1962

L'auto-référentialité de la gauche occidentale qui est au cœur de la philosophie commune aux postmodernistes fait qu'à s'éloigner de la discussion, du débat et des arguments de raison, ils ne peuvent que vivre sur des îlots de passion n'ayant d'existence que dans les musées ou dans des boucles algorithmiques, comme symbole d'un passé se refusant un avenir commun avec la Science. Le temps est leur prison, l'espace est leur croyance de liberté.

La fragmentation de l'individu dans une identité fantasmée sans réalité objective où chacun est naturalisé, calibré, normé s'enfermant dans un carcan social où les hubris sont favorisés au détriment d'une relation ouverte à l'autre et à soi comme nous pouvons pourtant l'observer chaque jour dans les rues mondialisées où les êtres de Culture se découvrent et se rapprochent.

Même l'Arabie Saoudite, l'un des pays les plus rétrogrades de la planète où le carcan social s'est voulu construction d'une chimère s'ouvre à la réalité humaine. Les cheveux se libèrent, les humains se rencontrent indépendamment de la nature de leur sexe et de la puissance fantasmée du langage coranique comme l'avaient cru un Foucault et Derrida persuadés que le langage fait lois et pensées par une performativité somme toute plus que relative et oubliant l'universalité des prédispositions de chaque humain à comprendre la causalité, la biologie, la physique, la morale ou la psychologie. Ignorants que le cerveau est un prédicteur bayésien où il évalue les probabilités en tenant compte du passé et des connaissances acquises, qu'il est un simulateur d'actions en sélectionnant et anticipant les meilleures décisions faisant le lien entre la perception et l'action et qu'il est aussi et enfin un émulateur du réel.

Avec leur identité d'oppressés et leur mémoire collective partielle et partiale, les postmodernistes deviennent des miroirs publicitaires et une demande marketée que les industriels chérissent. Alors qu'ils pensaient s'affranchir d'un modèle capitaliste décrit comme inégalitaire et discriminant, leur contre-pied les enferme dans un aveuglement croissant de la connaissance et de leur capacité à appréhender le réel sans compter comme le confirment les résultats aux élections, leur incapacité à proposer un contre-modèle viable à la marche du monde. Ils sont tels les physiciens Morley et Michelson croyant en l'éther, un fluide permettant la propagation de la lumière comme ils croient en un fluide de domination tels le patriarcat et le racisme inconscient faisant agir chacun.

Entre leur absolue nécessité de faire émerger un bouc-émissaire qui validerait leur corpus théorique pour qu'ils s'émancipent, la croyance dans un catastrophisme rédempteur aussi bien avec des collapsologues, des théologiens et des tenants des politiques d'identités extrêmes et s'excluant mutuellement, ils oublient que personne ne vit et ne vivra dans le meilleur des mondes, un beau livre de fiction, mais que nous vivons tous dans le meilleur des mondes disponibles jusqu'à présent car l'amélioration continue de la condition humaine et la diffusion de la liberté sont les meilleurs remèdes à leur pessimisme et à leur volonté de déconstruire les croyances positives des Lumières.



Assis sur une chaise, combien il avait peu vieilli bien qu’il eût tellement plus d’années que moi au-dessous de lui, dès qu’il s’était levé et avait voulu se tenir debout avait vacillé sur des jambes flageolantes comme celles de ces vieux archevêques sur lesquels il n’y a de solide que leur croix métallique et vers lesquels s’empressent les jeunes séminaristes, et ne s’était avancé qu’en tremblant comme une feuille, sur le sommet peu praticable de quatre-vingt-trois années, comme si les hommes étaient juchés sur de vivantes échasses grandissant sans cesse, parfois plus hautes que des clochers, finissant par leur rendre la marche difficile et périlleuse, et d’où tout d’un coup ils tombent. Je m’effrayais que les miennes fussent déjà si hautes sous mes pas, il ne me semblait pas que j’aurais encore la force de maintenir longtemps attaché à moi ce passé qui descendait déjà si loin, et que je portais si douloureusement en moi ! Si du moins il m’était laissé assez de temps pour accomplir mon œuvre, je ne manquerais pas de la marquer au sceau de ce Temps dont l’idée s’imposait à moi avec tant de force aujourd’hui, et j’y décrirais les hommes, cela dût-il les faire ressembler à des êtres monstrueux, comme occupant dans le Temps une place autrement considérable que celle si restreinte qui leur est réservée dans l’espace, une place, au contraire, prolongée sans mesure, puisqu’ils touchent simultanément, comme des géants, plongés dans les années, à des époques vécues par eux, si distantes, entre lesquelles tant de jours sont venus se placer dans le Temps
Le temps retrouvé - Proust

11 déc. 2019

Le bilan des féministes françaises ? Forte hausse de la prostitution infantile.



Pour qu'une femme réussisse un exercice de géométrie, il faut lui dire que c'est une activité artistique où elle aura à faire un dessin. 
Pour qu'une femme réussisse un test de QI, il faut lui dire que c'est un test de culture générale et non d'intelligence.

Que de précautions, de détournements pour faire en sorte qu'une femme réussisse ces deux choses. D'où peuvent venir les croyances limitantes de ces femmes ?

A peine sortie du ventre de la mère, que se passe-t-il pour que de telles différences existent entre filles et garçons ?

- Les familles sont de plus en plus mono-parentales avec des mères seules.
- L'éducation est assurée par des femmes aussi bien au domicile qu'à l'école étant donné la féminisation des métiers de l'éducation.
- Les féministes sont mobilisées en associations et disposent de crédits sans précédent afin d'animer réunions et formations pour expliquer aux femmes qu'elles peuvent réussir. Un business très lucratif.

Malgré un développement dans un environnement majoritairement féminin et que les femmes fassent plus d'études que les hommes, il faut faire appel aux techniques du nudge, du contournement pour qu'une femme réussisse un exercice de géométrie, un test d'intelligence ou qu'elle soit accompagnée pour négocier son salaire car elle n'y pense pas. Que d'énergie et d'argent pour si peu de résultats...

L'explication est-elle ailleurs ?
Il faudrait alors que les féministes étudient autre chose que leurs croyances, un impensé. Étudier le réel qui comprend la biologie, la génétique et l'épigénétique, ce qui amène à accepter les différences sexuelles et de personnalités entre les femmes et les hommes. Les cookies savent identifier si l'internaute est un homme ou une femme, la féministe répond que ce résultat est une construction sociale quand les cookies d'identification sont identiques peu importe la culture locale. Passons...

Revenons au réel construit pour les femmes par les politiques féministes.
Le bilan le plus effrayant des féministes françaises notamment avec les féministes abolitionnistes, associées de circonstance aux bigotes de toutes confessions,  tient à deux records : Hausse des violences sur les prostituées adultes et augmentation sans précédent de la prostitution infantile en France.

Au parquet de Créteil, un magistrat est dorénavant dédié pour ce délit, la prostitution infantile. L'année dernière, on comptait 20 dossiers de ce type dans le département contre trois cinq ans auparavant. Rien que pour deux départements d'Ile de France et la France compte près de 100 départements, elles seraient plus de 2 000 mineures de moins de 15 ans à se prostituer en Seine Saint-Denis et dans le Val de Marne.

Toutes les études en Europe montrent que les politiques de lutte contre la prostitution (choisie ou subie) menées par les féministes conduisent à plus de violences.
Mais chut, les féministes ont de nobles combats plus importants que de lutter contre la prostitution infantile ou la maltraitance dans les structures majoritairement féminines de l'Aide Sociale à l'Enfance, plus connue avec l'acronyme ASE : elles veulent imposer l'écriture inclusive, indépendamment que cela discrimine aveugles, malvoyants et les personnes atteintes de troubles dyslexiques et faire fermer les urinoirs gratuits pour hommes.

Avec les féministes françaises, les femmes ne sont pas prêtes de gagner en indépendance et en autonomie, elles seront toujours mises en laisse par ces cheftaines souhaitant leur dicter leurs conduites et façons de penser comme n'importe quelle mouvance religieuse radicale. Les féministes françaises vivent dans le fantasme de la domination masculine comme les indigénistes vivent dans celui d'un racisme d'état, une vidéo pour alimenter leur imaginaire en conclusion.



Mise à jour : La Sncf met en place un dispositif pour certains trains, les femmes bénéficient d'un wagon spécial avec les handicapés pour leur éviter d'être bousculées. Le féminisme français du service public qui traite les femmes comme les handicapés. Le progressisme est merveille, la boucle est bouclée.

4 déc. 2019

La démocratie française à l'épreuve des Féministes, LGBTistes et Islamistes : Epilogue.



Cet épilogue de notre dossier en trois parties : La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme, vous permettra de comprendre les fondements des oppositions entre ces trois mouvements avec la Science.
Dans les trois premières parties, nous avons mis en exergue des incohérences scientifiques dans les propos et théories au sein de ces trois mouvements. Il nous semble opportun d'aller plus loin par un rappel des connaissances actuelles d'un point vue plus large qu'est celui de l'Anthropologie et des nouveaux déterminismes cognitifs.

L'Homme, cet animal évolutif mais selon quelles lois ?
Si la philosophie des sciences était d'assurer la viabilité des méthodes scientifiques et du savoir produit, une opposition s'est accentuée lors de la guerre des sciences entre les tenants du réalisme scientifique et ceux du postmodernisme. 
Nous en subissons toujours les conséquences et une génération de nouveaux croyants a émergé que l'on retrouve dans les trois mouvements que nous avons observé.
Ces trois mouvements n'ont pas la spécificité de penser qu'ils ont raison malgré la faillite de leur raison, c'est un trait commun à beaucoup d'humains. Ils s'appuient sur différentes théories biaisées reproduites par les Cultural et Gender Studies, héritées des dérives de l'anthropologie culturelle et sociale, des études de genre des féministes sur d'infimes échantillons ou de la sociologie des média pour citer les principaux foyers d'erreurs.


De l'affaire Sokal au témoignage de Christopher Dummitt en passant par Sokal au carré.

Lors de la guerre des sciences, le physicien Alain Sokal en 1996.
L'article, intitulé « Transgresser les frontières : vers une herméneutique transformative de la gravitation quantique », est publié au milieu de 1996 dans le numéro intitulé « Science Wars » de Social Text sans avoir subi préalablement un processus d'examen par les pairs de l'auteur ni avoir été soumis à une quelconque critique externe. 
Le jour de sa publication, Sokal annonce dans le magazine Lingua Franca que l'article est un canular. Estimant que l'absurdité de son article était évidente, Sokal en conclut que la revue méconnaît les règles de la rigueur intellectuelle puisqu'elle « s'est permis de publier un article sur la physique quantique sans prendre la précaution de consulter un spécialiste du domaine ».


En 2018, les chercheurs Helen Pluckrose, James Lindsay et Peter Boghossian ont rédigé une vingtaine de fausses études pour piéger plusieurs revues universitaires afin de mettre en lumière une corruption de la recherche et du savoir académiques qui serait, selon eux, communément répandue dans le champ des sciences sociales. 
Les papiers avancent des thèses volontairement absurdes : une nouvelle catégorie de bodybuilding pour obèses devrait être créée afin que ce sport cesse d'être oppressif envers les gros, encourager les hommes à utiliser des sex-toys anaux permettrait de lutter contre l'homophobie et la transphobie, les étudiants blancs devraient assister aux cours par terre et enchaînés, l'astronomie serait une science "intrinsèquement sexiste", etc.

En 2019, l'historien Christopher Dummitt publie sa confession de socio-constructiviste où il explique que nombreux travaux en sociologie notamment en Gender Studies ne sont que des extrapolations à partir de petites études de cas quand elles ne sont pas directement falsifiées afin de favoriser des idéologies. De plus, il affirme que nombre de ces études ne sont pas reproductibles.
Le site Checks News tentera de disqualifier ce témoignage sans succès mais en démontrant l'absence de rigueur scientifique des journalistes du journal Libération lors de cette tentative, confirmant ainsi les travers des postmodernistes mis en exergue par les canulars de Sokal, de Pluckrose, Lindsay et Boghossian et celui de Dummitt.
Ces trois exemples s'inspirent de la technique du rasoir d'Ockham et mettent facilement en doute les conclusions de nombreuses recherches dans les domaines d'études que nous avons mentionné.


Comme nous venons de l'expliquer, des chercheurs-militants tentent depuis des décennies de démontrer au travers des Gender Studies, des Cultural Studies, ... que la Culture construit l'Homo Sapiens indépendamment de sa biologie et de sa génétique. Ces chercheurs-militants qui servent de caution scientifique aux féministes, LGBTistes et Islamistes rejettent ou ignorent, nous leur laissons le bénéfice du doute, ce que les sciences neuronales et la psychologie cognitive nous apprennent sur le fonctionnement du cerveau et des actions humaines et expliquent l'intrication entre l'environnement, la génétique, l'épigénétique et la culture. Ils s'enferment dans un débat entre l'innée et le culturel et chaque semaine, les média abreuvent les citoyens d'articles pseudo-scientifiques sur :
Attention, les stéréotypes de genre se forment dès l'école maternelle où près de 90% du personnel éducatif est féminin, telle chercheuse-militante vous l'explique, cliquez.
Attention, la société est patriarcale, la justice au service des hommes, 80% des magistrats sont des femmes.
Attention les mots tuent et précédent toujours les actes et tel article consacré au féminicide de Nadia tuée par sa compagne Janine à cause du patriarcat vous expliquera un clone de Caroline de Haas.
Attention l'homophobie augmente, Marc-Olivier Fogiel est critiqué d'avoir acheté un garçon aux USA en s'étant assuré que la gestatrice sélectionnée répondait au cahier des charges du bon de commandes, lisez la dernière tribune de Guillaume Mélanie, etc.

Comment le peuple, le citoyen peut-il alors décider via ses représentants pour prendre des décisions éclairées quand au sein même des universités, les connaissances sont en débat, des groupes font pression pour orienter ou interdire les recherches, des scientifiques eux-mêmes falsifient leurs recherches pour qu'elles soient conformes à leurs préjugés et idéologies ?

L'Homme, cet animal évolutif mais selon quelles lois ? L'exemple de la pornographie.



Que font les hommes et les femmes quand ils regardent un film pornographique ?


Avant de répondre à cette question, un rappel sur les trois socles théoriques sur lesquels s'appuient les féministes, les LGBTistes et les Islamistes.
L'anthropologie culturelle basée principalement aux USA se donnait pour mission de mettre en évidence le caractère fondamental des variations culturelles. Cette position théorique s’accompagnait d’un engagement quasi-moral, né d’une opposition résolue à l’évolutionnisme social et culturel dans lequel on discernait une certaine forme de racisme.
Ils se penchaient sur la diversité des langues et des croyances, sur les différences de valeurs entre les peuples, sur les différences d’ethos et, en général, de « représentations » du monde.
Ils traitaient donc de la culture et, pour eux, la culture était ce qui organisait le mental des hommes.
Ainsi, les féministes ayant baignées dans l'anthropologie culturelle ont accouché du mythe de la Culture du Viol, les LGBTistes se sont lancés dans le mythe de l'identité LGBT, les Islamistes sur l’Être Musulman produit de la Culture Musulmane.

L’anthropologie anglaise se disait inspirée par l’œuvre d’Émile Durkheim et concentrait son attention sur les modes d’organisation sociale propres aux diverses sociétés. C’est bien pourquoi elle se nommait elle-même « anthropologie sociale ».
La société y était peu ou prou envisagée comme une machine en état de marche permanent en dépit du remplacement continu de ses « conducteurs », prenant le volant des mains de leurs prédécesseurs pour l’abandonner bientôt à leurs successeurs.
Aussi, pour la plupart des anthropologues sociaux, les croyances et les valeurs n’étaient-elles guère plus que des épiphénomènes de la structure sociale. À vrai dire, ils ne se sentaient guère concernés par ce qu’il pouvait bien y avoir dans la tête des gens.
En revanche, l’anthropologie sociale anglaise se targuait de son expertise en matière de parenté : la parenté ne constitue-t-elle pas un élément clé de l’organisation sociale des sociétés sans État ? Les systèmes de parenté n’étaient donc pas, à leurs yeux, des systèmes culturels ou encore des systèmes de classification mais bien des systèmes de pratiques permettant à chaque entité sociale de fonctionner dans ses aspects politiques et économiques

Ainsi, les études sur les enfants élevés par des mères seules où le père est écarté dans l'éducation montrent que ces enfants ont une moindre réussite scolaire, tombent plus facilement dans la délinquance et ont des problèmes de santé mentale.

Le français Claude Levy-Strauss, l'Anthropologie Structurale tenta de réunir ces deux courants de l'anthropologie avec Les Structures élémentaires de la Parenté puis avec La Pensée Sauvage.
Comment expliquer que des inventions aussi déterminantes que la domestication des plantes et des animaux, basées sur une immense somme de connaissances, un savoir « scientifique » considérable sitôt que l’on y réfléchit, puissent avoir été l’œuvre d’hommes n’étant en rien des scientifiques au sens que nous donnons au terme aujourd’hui ?
D’où émerge ce savoir ? Lévi-Strauss répond à cette question en proposant l’hypothèse d’une créativité quotidienne, utilisant le concret, le monde sensible – les plantes, les animaux, le corps humain, etc. – comme instrument de l’activité spéculative, comme support de l’aventure intellectuelle.
Dans La Pensée Sauvage, la pensée se combine à l’action ; elle pense en expérimentant ; elle pense donc en agissant. Après tout, c’est ce que nous faisons tous dans la vie quotidienne ! Cette pensée sauvage ignore superbement l’idée moderne d’une séparation entre la vie pratique et le savoir, séparation qui a pour conséquence de dévaluer tout ce qui est mis en jeu par l’homme d’ici ou d’ailleurs dans son existence quotidienne. En définissant en ces termes la science du concret, Lévi-Strauss ouvrait un immense champ d’exploration à l’anthropologie.
Ainsi, la lutte contre les discriminations en France visent les symptômes, les écarts finaux en établissant une liste de conséquences à combattre sachant que les corpus d'études sur lesquels les associations s'appuient sont biaisés aussi bien pour les féministes, LGBTistes et Islamistes.
De fait, l’État Français entretient financièrement une somme d'associations qui en raison de leurs préjugés et postulats n'auront que des impacts marginaux sur les discriminations. Un puit sans fond.

Mais vous avez oublié Darwin ?

 
En Anthropologie, nous avons deux grands courants :

1 - Les théories évolutionnistes portées par l'enthousiasme des travaux de Darwin.
2 - Les théories diffusionnistes basées sur un phénomène qui est un produit de l'évolution humaine. Le fait que les hommes sont crées par les messages qu'ils reçoivent tout autant que par leurs gènes.

Ainsi, le sujet de l'Anthropologie change :

1 - Avec les évolutionnistes, c'est la nature humaine qui est le sujet de l'Anthropologie.
2 - Avec les diffusionnistes, ce n'est pas tellement les gens que l'intervalle entre les gens, soit les communications qui passent entre eux, la Culture et le Social.

La performativité du discours, le continuum de la violence, le genre est une construction sociale, etc sont des thèses avancées par les héritiers des diffusionnistes, les socio-constructivistes.

La réponse à la question :

Que font les hommes et les femmes quand ils regardent un film pornographique ?
Traduit d'un article du Docteur Justin Lehmiller

Quand quelqu'un regarde de la pornographie, qu'est-ce qui capte en premier son attention?  
La plupart des gens devineraient probablement le corps et / ou les organes génitaux des acteurs, surtout s’ils parlent de spectateurs masculins.  Bien que cela semble logique, est-ce vraiment le cas?

Selon les recherches, pas nécessairement.
Dans une étude récente, des participants masculins et féminins hétérosexuels ont visionné une série d’images explicitement sexuelles téléchargées à partir d’Internet. Chaque image consistait en un couple homme-femme engagé dans un rapport sexuel oral. Avant de visionner les photos, chaque participant était équipé d'un dispositif de suivi de l'œil monté sur la tête, capable d'enregistrer la section exacte de chaque image sur laquelle une personne était centrée à tout moment. Ainsi, non seulement les chercheurs pouvaient-ils mesurer ce qui attirait en premier l'attention des visiteurs, mais ils pouvaient également identifier les domaines que les participants passaient le plus de temps à examiner.
 
Le visage avec la plus grande probabilité de capter l’attention des hommes est celui des visages féminins. Bien sûr, ce n’était pas la seule chose sur laquelle les hommes se concentraient : ils passaient également beaucoup de temps à examiner les organes génitaux.  
En outre, je devrais préciser que cette constatation ne s’appliquait pas à tous les gars : les caractéristiques qu’ils orientaient variaient beaucoup. Cependant, il est intéressant de noter et contrairement à la croyance populaire que les visages semblaient vraiment se démarquer.  
Pourquoi?  
Peut-être les hommes veulent-ils savoir à quel point la femme est vraiment excitée et "intéressée".

Qu'en est-il des participantes?  

Ce sur quoi elles se concentraient dépendait de savoir si elles prenaient ou non «la pilule».  
Pour les femmes ayant un cycle naturel c’est-à-dire les femmes qui ne prenaient pas de contraceptifs hormonaux, la première chose qui attirait le plus leur attention et ce qu’elles regardaient le plus étaient les organes génitaux puis le corps de la femme.
Contrairement aux hommes, les femmes avec un cycle naturel ont naturellement passé relativement peu de temps à regarder le visage de quiconque.

Pour les femmes qui prenaient des contraceptifs oraux, elles ont passé relativement moins de temps à examiner les caractéristiques sexuelles des images.
Les premières choses que ces femmes étaient le plus susceptibles de remarquer et qui passaient le plus de temps à les regarder étaient les caractéristiques contextuelles de la situation par exemple, les vêtements des acteurs et les images d'arrière-plan.  
Ces femmes ont également passé beaucoup de temps à examiner le corps et les visages des femmes, mais elles ont passé moins de temps à examiner les organes génitaux que les femmes ayant un cycle naturel.

Vous vous demandez probablement deux choses à propos des résultats chez les femmes: 

1 - Pourquoi l'attention des femmes dépend-elle de leur méthode de contrôle des naissances ?
2 - Pourquoi les femmes hétérosexuelles regardent-elles le corps de la femme plus que le corps de l'homme?

Nous ne pouvons pas répondre définitivement à l'une ou l'autre des questions, mais laissez-moi vous expliquer le raisonnement des chercheurs.
La différence de focalisation entre les deux groupes de femmes est probablement hormonale. Les pilules contraceptives maintiennent les niveaux d'hormones des femmes relativement constants, alors que les femmes avec un cycle naturel subissent naturellement des fluctuations naturelles. Cela suggère que la quantité d'hormones dans le corps peut affecter la perception des stimuli sexuels par les femmes.
Quant aux raisons pour lesquelles les femmes hétérosexuelles semblaient si intéressées par d’autres femmes, c’est peut-être parce que les femmes se comparaient simplement aux femmes à l’écran.   

Hypothèse étayée par les différences d'empathie entre homme et femme, les femmes ayant besoin de modèles féminins pour s'identifier contrairement aux hommes qui peuvent s'identifier autant aux hommes qu'aux femmes.

Une autre possibilité est que cela puisse découler de la découverte que les femmes ont plus de plasticité érotique que les hommes. Sur la base de ces résultats, la conclusion logique semble être que tout le monde ne voit pas la même chose quand ils regardent du porno.

Deuxième exemple : A chacun sa culture et son calendrier donc à chacun son temps ?


La première réaction : Suggérer la variation culturelle.
Comme les cultures sont différentes et beaucoup plus qu'on ne pense, les gens n'ont pas tendance à voir les spécificités et ils tombent dans l'ethnocentrisme.
Or, si l'on considère que l'Homo Sapiens est prédisposé à comprendre la causalité avec la physique, la biologie, la psychologie, les animaux ou autrui d'une certaine manière alors il reste peu de place pour la variable culturelle.
En ce sens, on peut accuser les anthropologues d'avoir abusé le public en ayant exagéré à outrance les variations culturelles.
L'exemple de cette outrance est la théorie de la Tabula Rasa  dite de la Page Vierge sur laquelle s'appuie aussi bien les féministes et les LGBTistes avec la théorie littéraire des stéréotypes de l'identité de genre à distinguer des stéréotypes de l'identité du sexe et les islamistes avec la théorie de l'identité musulmane, du dhimmi et de l'apostat.



Dans la théorie de la Tabula Rasa, les anthropologues ont affirmé que l'Homme ne sait rien à la naissance. Il se construira dans sa manière de voir le monde des gens avec qui il se trouve, que les humains sont différents des animaux.
Ainsi, il y a un refus d'accepter que tous les enfants naissent avec des prédispositions pour comprendre les connaissances de base de manière universelle indépendamment de la Culture et du contexte historique.
Or, les différences culturelles sont superficielles, un phénomène de surface sans importance quant aux connaissances de base sur la causalité, la personne, la notion de relation sociale qui elles sont basées sur les prédispositions ou capacités innées de l'Homo Sapiens.
Aussi bien l’aborigène, le chinois du 14e siècle, le français de 2019 pensent la même chose de ce qu'est un animal, une personne, la morale.

Le problème de cette position extrême est de deux niveaux :

1 - Notre nature humaine ne serait que l'expression de nos gènes, soit des connaissances implicites et inchangeables or nous avons démontré le contraire avec l'exemple de la pornographie et l'impact de la pilule.

2 - Avoir un calendrier différent amènerait à penser le temps différemment.

 

Du terrorisme des féministes suffragettes à celui des islamistes, les discours victimaires battent leur plein au détriment de la démocratie et de la raison. Après la guerre des classes, la guerre des sexualités, du genre et des "races", la France s'éloignant toujours plus de la déclaration des Droits de l'Homme et du citoyen parallèlement à sa chute dans tous les classements internationaux. Si le vœux de la France a été la République Une et Indivisible, le citoyen n'a plus les mêmes droits en sa qualité de citoyen mais a des droits en fonction de sa revendication identitaire en raison des moyens alloués et des discours des membres du gouvernement, la France finance elle-même sa propre fin.


Merci de votre intérêt

1 déc. 2019

La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme : De la politique des identités au radicalisme, la laïcité comme ultime rempart ?


Notre troisième et dernier chapitre de ce dossier : La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme. Dans la première partie, nous avons abordé les dérives du féminisme et dans la seconde, celles du LGBTisme. Nous concluons ce dossier :

La démocratie française à l'épreuve de l'Islamisme : De la politique des identités au radicalisme, la laïcité comme ultime rempart ?
Le 21e siècle avec l'émergence du numérique a permis à des concepts de s'appuyer sur la force centrifuge des réseaux sociaux qui avec leurs bulles filtrantes et attentionnelles font de nos cerveaux, un champs de bataille où l'intelligence est mise à mal alors que les réseaux numériques vantent l'intelligence collective et connective.

Aussi bien l'industrie que le spirituel plongent le cerveau humain dans un brouillard informationnel, communicationnel et cognitif. Il est vrai que le cerveau humain même s'il n'a pas livré tous ses secrets est d'une extraordinaire complexité mais présente quelques faiblesses majeures comme le circuit de la récompense.

De Pavlov à Skinner, figures tutélaires du Behaviorisme, le circuit de la récompense a été utilisé dans l'apprentissage pour mieux faire apprendre. L'un des exemples étant le fameux : "Sois sage, tu auras une image" pour amener les élèves à davantage se concentrer en classe et à canaliser leur attention.

Avec les réseaux sociaux, les principes du circuit de la récompense ont été exploités afin de maintenir l'attention des internautes sur les sites, à les rendre addictifs.


Les réseaux sociaux sont également le lieu des algorithmes qui sont là pour maintenir l'attention, nous pouvons sans exagérer écrire pour capturer le cerveau. Suivant vos affinités, les algorithmes vous proposeront telles informations, tel contact. Des principes du Behaviorisme renforcés par ceux du connectivisme et social learning, autre théorie de l'apprentissage. Or, capturer le cerveau  revient à livrer trois batailles : Logos, Pathos et Ethos.


Logos et les idées
Les experts scientifiques face au reste du monde dont les communicants ou quand la démonstration est face au slogan.
Slogan de l'écologie : Le nucléaire est le diable et l'éolienne est un ange. 
Or, les rapports d'experts montrent que concernant le bilan Carbone, le nucléaire supplante l'éolienne. La France a un meilleur bilan Carbone que l'Allemagne. 
Slogan de l'agriculture "Bio" : Les produits phytosanitaires sont la mort, le travail de champs à la main c'est le paradis. 
Or, tous les produits qu'ils soient naturels ou crées en laboratoire sont des produits à base des mêmes molécules
Slogan dans le domaine de la santé : L'herboristerie est naturelle et l'industrie pharmaceutique est toxique.
Or, l'industrie pharmaceutique ne fait que mettre en cachets les bons dosages des produits créant ainsi moins d'accidents d'intoxication.

Et l'idée de l'universalisme français ?
Il est actuellement attaqué par une instrumentalisation de l'intersectionnalité. Ce concept développé par Kimberlé Crenshaw avait pour objectif de montrer la complexité de certaines personnes dans certaines situations. Simplifié à l'outrance par les féministes et les islamistes, l'intersectionnalité sert à mettre en cause l'universalisme.

La personne n'étant plus un être de Culture mais un être de Nature forcément différent de l'autre. Les individus passant de la question Qui je suis ? et Qui je peux devenir ?, de Sujet à Que suis-je ? et Ce à Quoi je m'assigne à résidence Objet.

Ainsi, nous pouvons observer des personnes se réclamer de l'Identité Musulmane qui vient s'opposer à  l'idée d'Identité Française et dans les autres registres, les féministes se réclamer de l'Identité Féministe au lieu de l'identité de Citoyen, etc...

Dans les universités, les Cultural Studies notamment dans la sociologie sont connues pour leur relativisme à l'emporte pièce, comme nous l'avions écrit avec Rokhaya Diallo ou l'éloge de la régression, cela remet au goût du jour la compétition entre cultures et la tentation d'expliquer la suprématie d'une culture sur l'autre et de dresser des frontières, des pré-carrés pour chaque culture quand l'Histoire de l'Humanité est globale et interconnectée comme l'explique Sanjay Subrahmanyam, l'historien détesté par les intersectionnels. 

Les féministes comme les LGBTistes et les Islamistes détestent la complexité du monde qui ne leur permet plus de faire circuler leurs slogans simplificateurs et mutilateurs du réel.

Pathos et les émotions
Actuellement, nous pouvons observer sur les réseaux sociaux, une course à la victimisation, un concours de la plus grande victime. la concurrence victimaire bat son plein.
Les personnes se présentent avec leurs blessures, leurs traumas, leurs oppressions et leur victimisation. Pas une journée ne se passe sans qu'une personne fasse un "thread" sur twitter sur : "J'ai été oppressée, j'ai été victime, Scandale !"

Nous pouvons le constater avec les féministes, les LGBTIstes et les Islamistes dont le slogan se résume à #JeSuisVictimeSarl.

Les féministes se présentent comme des victimes du patriarcat, même quand elles sont violentes, elles expliqueront que c'est une violence de légitime défense. En quoi un infanticide 70% des mères auteures d'infanticides est de la légitime défense ?
Les LGBTistes se présentent comme des victimes de la société hétérosexuelle. En quoi la société hétérosexuelle est responsable des violences inter-LGBT ? En quoi la société hétérosexuelle est responsable de l'incapacité de deux personnes du même sexe à faire un enfant ?
Les Islamistes se présentent comme des victimes de l'Occident colonial. Pourquoi les victimes des attentats sont-elles majoritairement musulmanes et ont lieu dans les théocraties musulmanes en voie de sécularisation ? En quoi l'Occident est responsable du radicalisme des sociétés saoudiennes ou iraniennes pour citer les deux théocraties qui pratiquent la peine de mort pour l'homosexualité, ou l'apostasie et proposent la lapidation pour l'adultère ? En quoi l'Occident est responsable que la société marocaine met à la poubelle 24 bébés par jour car conçus hors mariage et que l'avortement y est interdit ?

Nous constatons bien que nous sommes sous le règne de l'émotion faisant fi du réel. Le ressenti des individus primant sur la réalité d'une situation parfois complexe. Ces victimes professionnelles pourront en faire un commerce identitaire avec la petite musique accompagnant un visage plein de larmes.
Les messages d'indignation sur les réseaux sociaux étant ceux qui sont le plus partagés et donc mobilisent le plus le cerveau humain tout en se donnant l'image d'appartenir à un camps du bien, même illusoire.

Du Je pense donc je suis à Je m'indigne donc je suis RT et aimé.

De la fille de l'ambassadeur du Koweït expliquant à l'ONU la barbarie des irakiens dans les maternités koweïtiennes à la mère de famille voilée pleurant avec son enfant telle la madone alors qu'elle ne respecte pas les lois de laïcité à l'école et se retrouve, de facto, exclue d'une activité scolaire.

Ethos et les valeurs
Ces identités de navrés, de personnes clamant #JeSuisOppressée #JeSuisDouleur souhaitent également l'établissement d'une censure et font la promotion d'une culture de l'effacement avec la bénédiction d'un autre mouvement qui est le politiquement correct. Tous contre tous, il ne faut froisser l'égo de personne, le blasphème est-il encore un droit ?


Ainsi, les féministes exigent que les peintures de Gauguin soient retirées des musées au motif de son histoire personnelle, tel musée ne fera plus l'acquisition d’œuvres d'hommes au motif que les femmes seraient sous représentées. Des collectifs veulent renommer des œuvres au motif que le titre serait raciste, une demande de censure est faite pour les films de Roman Polanski, etc...
Quant aux islamistes, ils font de même avec l'explosion des Bouddhas, la destruction des œuvres pré-islamiques et des lieux de culte d'autres religions dans les territoires qu'ils occupent.

Plus spécifiquement sur le sujet de l'islamisme, chacun a pu voir lors de la manifestation du 10 novembre à Paris, cette image postée par la sénatrice EELV, Esther Benbassa :

Une manifestation où les personnes de confession musulmane expliquent qu'elles seraient tels les juifs d'hier. Une argumentation également faite par le haut-commissaire à la retraite Jean-Paul Delevoye
Or, est-ce que ces slogans et ces appels à l'émotion résistent face à la démonstration ?
Maintenant que l'inversion victimaire est démontrée, qu'en est-il de la laïcité et de la lutte contre l'islamisme en France ?

L'islamisme comme tout mouvement politique identitaire est en phase avec les autres mouvements identitaires tels que le féminisme et le LGBTisme pour les raisons que nous avons explicité précédemment. Sa différence réside dans ses passages à l'acte mortifère.
Si en France, les mouvements Féministes et LGBTistes tentent d'agir en tronquant les études scientifiques pour faire avancer leurs idées sectaires et leur culture de l'effacement, en jouant sur les émotions avec le  #JeSuisVictimeSarl et en souhaitant imposer de nouvelles valeurs sans lien avec l'humanisme et l'universalisme français, l'Islamisme fait face à la laïcité qu'il tente d'instrumentaliser comme un concept "islamophobe" mais aussi par un dévoiement de la loi de 1905 sur le financement des lieux de culte.
Presque tous les partis politiques français ont des élus qui mettent en place des montages financiers afin de financer des lieux de culte alors que selon la Laïcité, l’État français ne reconnaît et ne finance aucun lieu de culte et la nouveauté 2019 réside dans une lettre de la préfecture de Lyon où il est demandé aux universités de favoriser l'Islam comme l'explique Zineb El Rhazoui dans un thread sur Twitter.

Comme le souligne Zineb El Rhazoui, des mots aux actes, quel symbole ? Et là nous arrivons à l'utilisation sans cesse croissante du symbole en France.

L'Universalisme et la Laïcité, des symboles français en dehors de tous soupçons ?

La France a eu un passé colonial en même temps que son siècle des lumières. L'étude de l'Histoire de France récente montre un différentialisme suivant que les habitants soient de la métropole ou des DOM-TOM, le scandale du Chlordécone aux Antilles illustre ce propos. Le concordat en Alsace-Moselle est une autre illustration de ce différentialisme puisque les religieux y sont reconnus et financés par l’État Français.

Comme nous l'avons abordé, la question de la capture des cerveaux, d'attirer leur attention et de la fixer dans des boucles attentionnelles par le jeu des algorithmes des réseaux sociaux fait que la radicalité et l’extrémisme vont émerger chez certains individus avec la spécificité pour l'Islamisme d'un passage à l'acte mortifère comme nous avons pu le constater à la préfecture de Paris, à Londres ou à La Haye, il y a peu et conformément aux prédictions #Odin. Cela ne signifie pas qu'il existe un continuum de la violence, cette théorie fallacieuse partagée par les féministes, les LGBTistes et les islamistes, cette émergence provient de la théorie du Chaos et non de la continuité.
Ainsi, émerge ce qui a été appelé le terrorisme Low Cost puisque non piloté et financé par une organisation terroriste elle-même. La presse évoquant des actes isolés et maintenant des incidents terroristes. Cette minimisation n'est peut-être pas la meilleure solution pour dissiper l'effet de la contagion émotionnelle et de gagner la bataille des idées et des valeurs.

L'erreur consiste au niveau des idées à criminaliser à distinguer de judiciariser ou psychiatriser le Logos car cela participe à hystériser le Pathos ce qui impacte alors l'Ethos des uns et des autres.
Cette erreur de procéder fait sortir du champs républicain de plus en plus de monde qui peuvent se regrouper et s'unir dans les mouvements de désobéissance civile comme nous l'avons observé avec des actions burkinis dans les piscines municipales ou du mouvement Extinction Rebellion financé par le communautariste Soros.
Mais aussi d'actions militantes comme le Block Day mené par des jeunes issus de classes aisées pour interdire l'accès aux magasins à des populations populaires ayant besoin des soldes pour acheter lors du Black Friday ou encore la communication du CCIF, un collectif contre "l'islamophobie" qui est un instrument de propagande au service d'un projet d'islamisation de la République qui a été relayée par l'élu de France Insoumise Madjid Messaoudene contre l'association humanitaire des Restos du Cœur qui a été insultée d'être islamophobe et ont appelé les musulmans à cesser leurs dons. Cette injure publique de la part d'un élu, pratiquant aux frais de sa municipalité un Jihad judiciaire par ailleurs, repose sur un double mensonge. Le premier est une attaque vers la charte des Restos du Cœur quant à la neutralité de leurs bénévoles, ils mettent en accusation un choix politique légal voulu par Coluche et le second mensonge est de celui de "l'islamophobie" qui n'a aucune valeur légale en France, ce mot, cette injure publique est une création des Frères Musulmans afin de faire taire les critiques sur l'Islam et de rétablir le délit de blasphème.

 
Dans un autre registre, la désobéissance civile vise à un appel à l'abstention lors d'élections favorisant ainsi des politiciens clientélistes avec tous les dommages causés à la démocratie française et sa représentativité devenant factice.


Merci de votre intérêt.

28 nov. 2019

La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme : Noisiel, symbole du LGBTisme ?


Dans la première partie de ce nouveau dossier : La démocratie française à l'épreuve du Féminisme, du LGBTisme et de l'Islamisme, nous avons abordé la question du féminisme sous l'angle du Grenelle des violences faites aux femmes en montrant les principales failles, angles morts et partis pris idéologiques déconnectés de la réalité française. Dans cette deuxième partie, nous abordons la question du LGBTisme.

Affaire Noisiel :
Une sextape où deux personnes ont une relation homosexuelle a été diffusée sur Twitter. #Noisiel sera en top tendance de Twitter avec une majorité de tweets homophobes concernant les deux jeunes hommes. L'un d'eux sera obligé de fuir la France pour trouver refuge dans sa famille dans un pays d'Afrique.
Si la France s'est longtemps enorgueillie d'être un refuge en accordant l'asile à des personnes LGBT en danger de mort dans leur pays, cet épisode montre qu'en 2019, des français LGBT sont obligés de quitter la France pour rester en vie. Une bascule historique.

Comme nous l'avions déjà écrit le 5 avril 2019 :
France : LGBTophobie, la Dilcrah met en place une nouvelle politique de l'échec.
les violences contre les personnes dites LGBT continuent leur progression et le LGBTisme n'est pas étranger à cette montée des violences.

Si la France a pu se féliciter, à raison, de lutter contre les discriminations dont faisaient l'objet les personnes LGBT, si les associations LGBT ont pu œuvrer à une époque à plus de liberté, ce n'est plus le cas aujourd'hui. La majorité des associations LGBT en France ne lutte plus contre des discriminations mais œuvrent à plus de censure par le tropisme de leur combat et à imposer une manière d'être pour les homosexuels comme pour les hétérosexuels.

Nous allons prendre quelques exemples pour illustrer notre propos.

L'association SOS Homophobie a fait un communiqué sur l'affaire Noisiel où écrit-elle :
"Nous regrettons que cette situation soit, une fois de plus, un prétexte pour les réactionnaires afin de stigmatiser les banlieues". Cette même association avait, lors de l'agression de la transsexuelle Julia à Paris pendant une manifestation d'algériens, usé du même argument et elle avait été taclée, à juste titre, par l'association l'amicale des jeunes du refuge :


Cette argumentation de SOS Homophobie qui prétend lutter contre les discriminations est également la même que celle de l'élu France Insoumise Madjid Messaoudene lors d'un échange avec Lyes Alouane, ce dernier était l'objet d'agressions verbales et physiques quand il vivait en banlieue :

Nous avons d'un côté des personnes LGBT qui sont discriminées et / ou agressées et de l'autre des associations LGBT qui sont plus dans la défense contre une stigmatisation de l'homophobie issue de personnes de culture musulmane que dans la défense de victimes.  Ces mouvances associatives LGBT qui peuvent appeler à boycotter des gayprides ou l'Eurovision sous prétexte qu'elles ont lieu à Tel Aviv comme l'a fait Act-up Sud Ouest, Act-up Sud-Ouest dont le représentant vient d'être condamné pour injures publiques à l'égard de la manif pour tous. Là, la question de stigmatisation ne se pose pas pour ces associations LGBTistes, leurs indignations sélectives contribuent à plus de violences. Elles se comportent comme les associations servant de cheval de Troie à l'Islam politique prônant le Jihad armé qui après chaque attentat commis par un musulman viennent sur place pour dénoncer "l'islamophobie" des victimes. Au prétexte d'un "pas d'amalgame", elles empêchent, elles tentent de censurer un réel débat sur l'homophobie dans certaines banlieues connues pour leur islamisation. Elles condamnent ainsi autant les habitants non homophobes de ces quartiers que les homosexuels y vivant tout cela pour demander plus de subventions à l’État français.

Quel est le réel français ?

Une étude IFOP de juin 2019 montre que :

63% des personnes de confession musulmane interrogées perçoivent l'homosexualité comme "une maladie" ou "une perversion sexuelle"pour 14 % des personnes de confession catholique et 10 % des personnes sans confession.

"En 2016, notre enquête IFOP pour l’institut Montaigne montrait déjà que les musulmans sont des gens qui attachent beaucoup plus d’importance que le reste de la population à la religion et aux préceptes moraux de cette dernière dans leurs comportements, analyse pour Causeur le directeur du pôle Politique/Actualité à l’Ifop, François Kraus. Cela se traduit par une morale sexuelle beaucoup plus rigoriste, et une plus forte rigidité à l’égard de toute transgression de la norme hétérosexuelle". "Ceux qui n’accepteront pas que leur enfant soit homosexuel sont ceux qui vont dans un lieu de culte toutes les semaines, que ce soit à la messe ou à la mosquée", relève en outre le sondeur.

Sur quoi communiquent les associations et activistes du LGBTisme ?

Pourtant quand nous lisons les comptes twitter des associations que nous avons évoqué, leurs attaques sont dirigées quasi systématiquement contre la manif pour tous et les catholiques, oubliant que cette dernière compte aussi des militants de l'Islam Politique. 

Le plus révélateur est le compte twitter @ParisPasrose tenu par un homme qui se fait passer pour une femme dont les tweets sont vindicatifs à l'égard des catholiques et il ne tweete quasiment jamais contre l'homophobie des personnes de culture musulmane. De même, le président de l'association Urgence Homophobie, Guillaume Mélanie dont nous avions épinglé la violence des tweets à l'égard de femmes, tweete contre l'homophobie verbale de catholiques et rien contre l'homophobie physique de musulmans. 

Autre fait surprenant dans ces mouvances associatives LGBT qui s'auto-proclament être les représentants des personnes homosexuelles, bisexuelles ou transsexuelles, sans qu'aucune élection n'ait eu lieu est qu'elles sont toutes officiellement des soutiens de la gauche PS et France Insoumise (qui défilent au cri d'Allahu Akbar avec les islamistes) quand les études sur le "vote homosexuel" montre que ces derniers sont plutôt à droite, voire à l'extrême-droite. 

Par ailleurs, ces mouvances LGBTistes sont connues maintenant pour des actions de censure comme avec leurs actions contre Sylviane Agacinski à l'université de Bordeaux - Montesquieu puisque pour ces associations comme les syndicats étudiants Sud et Générations : être contre la traite humaine induite par la GPA c'est être homophobe. De même des homosexuels ont vu leur compte twitter suspendu à la demande d'activistes LGBT car ils publiaient les études montrant une surviolence au sein des couples de lesbiennes lors du débat sur la PMA pour toutes.

Si en France la GPA est pour le moment interdite, cela n'empêche pas la presse française comme le Huffington Post de se féliciter que le couple Christophe Beaugrand et Ghislain Gerin qui ont eu recours à la GPA, soit ont acheté un enfant en sélectionnant une gestatrice pour devenir des pères d'intention. Les mêmes qui vont se plaindre ensuite de quoi ? D'être mal traités en raison de leurs pratiques dignes des négriers de la France coloniale ? Ils instrumentaliseront l'homophobie pour justifier leurs pratiques tout comme le secrétaire d'état Gabriel Attal avait instrumentalisé l'homophobie pour faire taire le scandale de sa promotion par son mari en dehors des règles déontologiques.

Ces associations qui ne cessent de se plaindre des violences commises contre les personnes LGBT ne luttent pas contre les discriminations, elles en vivent. Pour elles, la sexualité définit l'identité de la personne, elles sont dans l'identitarisme, c'est pourquoi nous avons crée ce néologisme de LGBTIsme.

Des Rôles Modeles à la création de stéréotypes conformistes.

Alors que les adolescents homosexuels se suicident davantage que les autres, que proposent ces associations ? Des rôles modeles.


C'est-à-dire, à titre d'anodin symbolique, des personnes à la sexualité revendiquée et affichée qui serviraient d'exemples. Et quelles sont les personnes qu'elles mettent en avant : Bilal Hassani, un artiste qui se travesti, qui s'habille en femme. Donc le rôle modèle pour les jeunes homosexuels serait de s'habiller en femme. Ces Associations expliquant les dangers de la menace du stéréotype ne font que les renforcer. Heureusement ces associations ne représentent qu'elles mêmes et elles peuvent accuser les homosexuels d'homophobie comme l'a fait Urgence homophobie car ces derniers refusent de s'identifier à un travesti, elles ne font qu'augmenter les préjugés et démontrer qu'elles ne défendent que leurs rentes de situation et non la lutte contre les discriminations. Pour cela, elles devraient cesser de proposer des rôles modèles, s’intéresser aux recherches scientifiques en la matière et lutter de manière égale contre toutes les formes d'homophobies peu importe leurs émetteurs.

Ces associations LGBTistes devraient lire les travaux sur l'empathie, elles comprendraient que les LGBT n'ont pas besoin de rôles modeles pour être heureux. Seuls les esprits ayant un hubris de dictateur ont besoin de rôle modeles pour dicter la conduite des uns et des autres.
Ces associations LGBTistes pensent exactement de la même manière que les mollahs iraniens, qui bien que condamnant à mort l'homosexualité, acceptent que les homosexuels garçons vivent s'ils acceptent de devenir des femmes en se faisant opérer, de même pour les homosexuelles obligées de devenir des transsexuels.

Tout garçon homosexuel est amené à s'interroger sur les questions de masculinité et de virilité tant les insultes "féminisantes" pleuvent dès lors qu'une personne est connue pour être homosexuelle tout comme chaque fille homosexuelle est amenée à s'interroger sur la question de la féminité en raison des insultes "masculinisantes".
La sexualité ne définit pas une personne, c'est une composante parmi d'autres, il y a des homosexuels dans tous les partis politiques : de l'extrême-droite à l'extrême gauche. Et là encore, les recherches scientifiques montrent la diversité des identités liées au sexe et non au genre contrairement à ce que répandent ces associations LGBTistes.

Et les viols, quid des violences !
Puisque ces associations prétendent lutter contre les violences, comment se fait-il qu'elles soient si silencieuses sur les viols entre homosexuels qui sont pourtant documentés bien que faisant peu l'objet de publications dans la presse dite LGBT ?

Autant les viols commis dans les établissements gay où des personnes droguées sont violées et violentées dans l'indifférence générale à la vue de tous que les viols conjugaux notamment au sein des couples lesbiens comme le révèlent différentes études américaines et canadiennes.

Faire que chaque individu vive librement indépendamment de sa sexualité ne sera jamais atteint avec ces associations LGBTistes qui méprisent la Science et la diversité comme les féministes qui ne supportent pas que des femmes aient un avis différent du leur. Leur idéologie, leur sectarisme priment sur le réel et sa complexité.

La boucle est bouclée

Nous avons commencé cet article avec le cyberharcèlement d'un jeune homme de Noisiel décrié par la communauté LGBT dont Guillaume Mélanie.


Nous allons le conclure par un cyberharcèlement mené par la communauté LGBT sur un très jeune homme prenant le métro.


Cette capacité a d'une part prendre en photo des inconnus et à diffuser leur image sans autorisation est effrayante et caractérise le cyberharcèlement et quand cet appel est relayé par une personne qui déclare avoir collaboré à la lutte contre le cyberharcèlement cela devient stupéfiant mais venant de Guillaume Mélanie, nous n'en sommes pas étonnés. Il dénonce les comportements des autres qu'il pratique lui-même.


L’homosexualité s’explique entre 8 et 25% par la génétique (Ganna, et al. - 2019) et l’homophobie présente une plus forte héritabilité génétique (36% au minimum et certainement autour de 60-70%) que l’homosexualité (25% maximum). La variance s’explique à 36-82% par la génétique, 29-52% par l’environnement et à 0-18% par l’éducation (Zapko-Willmes - 2018).

Dans la troisième partie, nous traiterons le cas de l'Islamisme et de la démocratie française.




Merci de votre intérêt.

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