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6 mai 2020

#LLDDF : L'économie covidée était-elle une construction sociale aléatoire ou inégalitaire ?



La pandémie Covid-19 était la première épidémie à provoquer un arrêt des économies nationales et de l'économie internationale. Aussi bien la peste noire du Moyen-âge que la grippe espagnole, de Hong-Kong ou du Japon n'avaient eu un tel impact que celle du Coronavirus. Le pluralisme interprétatif raisonné ou non battait son plein et les commentateurs usaient des mêmes astuces pour tenter de démontrer qu'ils avaient raison, qu'ils tenaient la bonne explication. Du CAP à l'agrégée, du professeur au docteur, tous avaient en commun le fait de choisir quelques éléments pour accréditer leur idéologie ou leur intuition, tous s'interdisaient, au final, d'étudier la situation en ce début du 21e siècle. 

Le plus mauvais d'entre eux était le chef des français, la Présidence Macron qui multipliait les allocutions au point qu'il ne faudrait pas longtemps pour les appeler Radio Élysée, le Français en chef parle aux covidés, voici la météo du jour, les départements sous occupation virale et les zones libres de déplacements. La situation serait des plus drôles si plus de 25 000 français, de vieux mâles blancs selon Eric Le Boucher, un éditorialiste des journaux Les Echos et L'Opinion n'étaient morts indépendamment de leur couleur de peau. Les milliers de chinois morts du Covid-19 n'étaient pas des blancs, excepté selon la sociologie puisque Blanc signifiait alors Classe Sociale Supérieure. S'il était prouvé que le confinement avait permis, ne serait-ce qu'en Europe, d'épargner la vie de plus de 60 000 européens en même pas trois mois, le retard pris pour confiner les populations européennes et l'absence d'équipements de protection individuelle tels les masques avait causé son lot de surmortalité dont les politiciens en place tenaient à se dégager de toutes responsabilités médiatiques et juridiques. Ils présidaient pour donner des ordres et non pour être comptables de leurs résultats si macabres étaient-ils.

La situation n'était pas étudiée par un collège de scientifiques et de dignes politiciens mais par des docteurs en communication, des spin doctors et stratèges de l'opinion publique, afin, bien évidemment, de dédouaner la Présidence de la République Française et son gouvernement d'une quelconque responsabilité mais aussi de tenter de canaliser et cristalliser la colère populaire sur des artefacts, des fusibles pour mieux protéger ces coupables irresponsables. Marlène Schiappa jamais en manque d'idées pour créer une nouvelle polémique avait déclaré que la mythomane Sibeth Ndiaye, la déléguée de la parole vraie du gouvernement Édouard Philippe était, avec ses instrumentalisations du racisme et de l'égalité Homme-Femme, un rôle modèle pour les jeunes Françaises à la peau noire. Ainsi, se comporter en fausse victime était la voie à suivre pour la jeunesse française qui souhaitait s’aliéner et refuser tout projet d'émancipation.
Le compte Twitter @CamaradeCharles aurait sûrement ressorti les analyses de Michel Clouscard sur le capitalisme de la séduction, ce brillant étudiant, candidat au Capes d'Histoire de l’Éducation Nationale, croyait dans l'existence des classes sociales définies par Marx et Engels. S'il adorait mettre la musique du film 1984 de Georges Orwell sur les vidéos qu'il publiait sur Youtube, son désir manifeste d'apprendre devait lui permettre de savoir qu'Orwell ne croyait pas dans l'existence de ces classes sociales comme catégories permettant de faire de bonnes analyses de la situation.

Étudier la situation, c'est ce qui distinguait le novice de l'expert. Le novice avait pour obligation de l'étudier pour saisir le réel, il ne bénéficiait pas d'une expertise lui permettant à partir de quelques éléments d'avoir une vue globale, une esquisse réussie de cette captation du réel. Sans ce bénéfice avec ces raccourcis, il s'avérait que le novice dans le cas d'une situation d'urgence, complexe et risquée était meilleur que l'expert qui ne savait raisonner, de par ses raccourcis, qu'à l'aide de raisonnements par analogie.
Ainsi, il devenait aveugle à toute nouveauté, incapable de la saisir ou de l'apercevoir. Finalement, l'expert était comme les programmes informatiques qui avaient appris à reconnaître les chiens et les chats dans les images, ils finissaient par voir des chiens et des chats partout. Si les Français représentaient 1% de l'humanité, ils comptabilisaient 10 % des morts du Covid-19. La gestion de la Présidence Française ne pouvait le nier autant par sa négation des rapports sanitaires depuis 2016 alertant d'une pénurie de masques, l'absence d'écoute des alertes de l'ambassadeur de France en Chine, que ses invitations aux Français à aller au théâtre.

La première conséquence de la pandémie Covid-19 était la mort de personnes âgées dans des proportions significatives sans être alarmantes pour autant. Avec 250 000 morts en un trimestre à l'échelle de la planète, le Covid-19 n'était même pas dans le palmarès des 10 choses tuant le plus d'humains. Pour autant aussi bien la Chine, son foyer que d'autres pays avaient immédiatement opté par un confinement et un arrêt de leur économie. 

 
La mort n'était plus perçue de la même manière, n'était plus supportable de la même façon. Concernant l'Occident, d'une mort à l'Antiquité jusqu'au Moyen-âge considérée comme naturelle et intégrée à la vie familiale, excepté pour des morts accidentelles, les gens mourraient chez eux lors de veillées funèbres, ils étaient accompagnés par tous. Les progrès de la médecine et le développement des hôpitaux avaient fait que la mort était devenue interdite, les gens mourraient dans une chambre d'hôpital loin de leur famille, la prise en charge des derniers instants était faite par le personnel hospitalier, généralement des infirmiers. Le covid-19 avait fait que cette mort interdite, déléguée à l'hôpital, avait refait irruption dans le quotidien des européens. De nombreux italiens avaient témoigné d'avoir eu à supporter de voir mourir l'un des leurs et d'avoir dû attendre le retrait du corps jusqu'à plusieurs jours après le décès. Point de veillées funèbres n'avaient été mises en place, cette tradition s'était dissipée, ce rituel d'aide avait disparu face à la mort, cette angoisse de chacun. Ils accusaient alors l’État d'avoir mal agi car sans rituel, sans habitude, complètement perdus. Certains pays en Europe avaient vu leur système hospitalier débordé par le nombre de cas, pour autant ces pays étaient toujours mieux dotés que les pays africains qui connaissaient une mortalité bien moindre sûrement en raison de leurs choix thérapeutiques différents de ceux des européens, censés être les plus éclairés, les mieux équipés, les plus scientifiques. Quelle analyse en faire ? Quelle étude de la situation ?

Au-delà des débats purement médicaux sur comment traiter au mieux le Covid-19 sachant que la littérature scientifique avait déjà mis en exergue que le succès d'une thérapie ne reposait jamais sur l'unique médicamentation. Le concept du Bâ développé au Japon et au Canada avait démontré dans le secteur pharmaceutique que l'analyse de l'environnement, des relations sociales et la formation du patient avaient leurs impacts sur la qualité et les bénéfices du traitement. Ainsi, la prise en compte de l'habitat, la vie sociale et l'éducation thérapeutique modifiait l'impact d'un traitement, le seul médicament n'était pas suffisant pour réussir. Cela avait permis aussi bien aux laboratoires de faire davantage d'économies dans les posologies et protocoles de traitement qu'aux patients d'avoir une meilleure qualité et espérance de vie. Donc, au-delà des débats purement médicaux, l'arrêt de l'économie et l'obligation de la redémarrer au plus vite posait la question de l'étude de la nouvelle situation avec l'intégration des masques, de la distanciation sociale qui impacteraient chaque travail, chaque emploi, chaque déplacement professionnel.

Le premier trimestre d'arrêt avait déjà permis de faire prendre conscience des avantages et inconvénients du télé-travail et du télé-enseignement, ainsi que des obligations pour les employeurs afin de protéger leurs salariés en contact toujours indispensables avec leur clientèle. 
Si les télé-travailleurs avaient maintenant recours à des jeux sérieux pour maintenir une cohésion et un esprit d'équipes, les télé-enseignants et télé-apprenants avaient du mal à se faire à un enseignement à distance pouvant être qualitatif.
Il fallait dire que l’Éducation Nationale avait complètement raté le virage numérique malgré la création d'une multitude de commissions censées faciliter la transformation numérique. Les élus s'étaient baignés voire noyés dans un populisme à des fins électoralistes par l'achat et la distribution de tablettes onéreuses, et la ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem avait vendu les données des élèves français à Microsoft empêchant l'émergence d'outils éducatifs adaptés à la culture française et privant la France de l'analyse de ses données pour s'éclairer. Et, le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer dépensait des sommes folles dans un dédoublement des classes élémentaires sans amélioration significative.
Entre les tropismes passéistes des pédagogistes, des enseignants, et des syndicats de parents et les propositions des professionnels des sciences de l’Éducation, le fossé semblait infranchissable, le dialogue impossible, la réussite hors de portée. Pourtant des pays bien plus pauvres que la France obtenaient de meilleurs résultats aux évaluations internationales sans qu'aucun de ces corps ne s'interroge davantage sur les améliorations et changements à opérer d'urgence. Ils se laissaient déclasser juste en chantant lors de manifestations récurrentes tel un coq de poulailler faisant son rituel matinal.

Une nouvelle situation économique ..

#InOdinWebTrust : Ainsi font font font les petites marionnettes ...


L'obligation de porter des masques et d'avoir la bonne distance sociale étaient les nouveaux comportements à adopter, il y aurait donc une traduction économique. Si l'économie comportementale était connue du grand public pour ses expériences en laboratoire, son appui sur les théories des jeux et ses connexions avec les neurosciences, cette science, pouvant être récompensée par un Prix Nobel comme Esther Duflo, était méconnue du grand public et lapidée par les autres courants en économie, et en sociologie. Le fait que ces économistes comportementalistes raisonnaient comme des physiciens pour étudier la véracité de leurs propositions dérangeait. Ils menaient des études aléatoires afin, comme les physiciens, d'isoler un élément et seulement un afin de déterminer et de connaître son impact réel dans la suite des événements. Avec la constitution de groupes témoins, d'essais aléatoires et anonymisés comme pouvait aussi le pratiquer l'industrie pharmaceutique. Il s'agissait pour les économistes comportementalistes de valider les meilleures pistes, de déterminer les éléments déclencheurs de réussite mais aussi d'optimiser l'aide à la décision pour lutter contre la pauvreté et aider au développement économique. 
La question que posait les économistes comportementalistes à la société et à la société savante socio-constructiviste était la même que celle posée par le libre arbitre, la même que celle posée par la philosophie, la même que celle des féministes, la même que celle des physiciens sur la causalité naturelle ou événementielle et la causalité à l’œuvre impliquant intention et décision. 

Pour Jean-Paul Sartre, l'Homme est condamné à être libre, il précisait “l’homme est un être dont l’essence ne peut être affirmé, car cela entre en contradiction avec l’homme et son pouvoir de se transformer indéfiniment”, il distinguait l'être-en-soi et l'être-pour-soi, deux catégories fondamentales à ses yeux de la condition humaine.
Ainsi, Jean-Paul Sartre s'inscrivait dans le courant socio-constructiviste et la causalité à l’œuvre. Il mettait de côté dans L’Être et le Néant dont sont extraits cette pensée, la causalité événementielle ou naturelle, ce que les évolutionnaires nommaient l'impact de la Nature Humaine avec ses gènes et hormones qui faisaient que l'homme et la femme n'étaient pas uniquement différents à cause de leur système de reproduction mais étaient bien différents y compris dans leur quotidien à tout niveau même si individuellement ils pouvaient être identiques.
Les cerveaux étaient différents, les centres d'intérêts et stratégies sociales étaient différents, et les sociétés égalitaires n'apportaient que plus de dépression chez les femmes et échec scolaire chez les hommes en complément d'une lutte contre les violences conjugales qui était dispendieuse et contre-productive contrairement aux sociétés dites inégalitaires mais postulant sur la complémentarité homme-femme sans pour autant établir une supériorité de l'un sur l'autre et où les femmes et les hommes développaient plus de similarité dans la réussite et plus d'égalité en droit et actes à l'arrivée.

L'Homme étant un être de Nature et de Culture, la question du libre arbitre imposait de prendre en considération les éléments événementiels indépendant de l'Homme comme l'environnement ou l'impact génético-hormonal et les éléments causaux à une œuvre humaine dépendant de l'environnement et de l'impact génético-hormonal cette fois et de ses décisions et intentions libres et réfléchies.
Ainsi, le viol n'était pas l'expression d'une domination masculine issue d'une culture patriarcale saupoudrée d'une culture du viol comme le déclamaient les socio-constructivistes telles que la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, mais une violence au même titre qu'un homicide pouvant s'associer au besoin de l'espèce humaine à se perpétuer y compris par le viol. Et par ailleurs, les femmes lesbiennes violaient davantage leur partenaire que les hommes hétérosexuels, et les hommes homosexuels faisaient les couples les moins violents derrière les couples hétérosexuels et les couples de lesbiennes, ce qui aurait du mettre la puce à l'oreille des féministes pour commencer à apercevoir leurs erreurs de raisonnement.

Si la crise économique engendrée par la pandémie Covid-19 allait causer plus de morts que la pandémie elle-même, seule l'économie comportementaliste aurait pu permettre de relancer au mieux l'économie et sauver des vies, mais pour cela il fallait croire que 2 + 2 = 4 et le reste suit, ce que la société refusait, persuadée que le leadership féminin, majoritairement hermétique aux mathématiques pourtant féminines, était meilleur tout en croyant que 2 + 2 = 5.

L'économie covidée ne serait pas inégalitaire mais les Français n'étaient plus en mesure de le savoir. Ils avaient été emportés davantage par leurs croyances que par la pandémie. Le dernier Français savait sa lapidation approcher, il avait bien vécu, il n'avait plus peur de la mort, il avait su vivre.

Le récit préscénarise les comportements et chaque Maître des Assassins connaissait le recours aux prophéties auto-réalisatrices, les humains avaient besoin de croire, le pendant de ne pas être omniscient.

Les épisodes précédents :
Épisode 1
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 2
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html
Épisode 3
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 4
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-les.html
Épisode 5
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html 
Épisode 6
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html
Épisode 7
Épisode 8

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de_29.html
Épisode 9
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-grace.html
Épisode 10
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 11
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-la.html
Épisode 12
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 13
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/llddf-cesar2020-le-cesar-de-la-taqiya.html
Épisode 14
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-8-mars-2020-journee-du-droit-de.html
Épisode 15
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Épisode 16

https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elections.html
Épisode 17
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elites-francaises.html
Épisode 18
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/lldf-conspiracy-watch-et-les-decodeurs.html
Épisode 19
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-le-proces-du-president.html
Épisode 20
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-et-protection-de.html
Épisode 21
https://code7h99.blogspot.com/2020/04/llddf-covid-19-et-lenfant-bleu.html
Épisode 22
Épisode 23

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