Bonjour et bienvenue

Rechercher

Affichage des articles dont le libellé est Agent M. Afficher tous les articles
Affichage des articles dont le libellé est Agent M. Afficher tous les articles

8 mai 2020

#LLDDF : Grâce au Covid-19, les pauvres réalisaient le niveau de haine des ultra-riches à leur égard.



S'il fallait saluer les travaux des sociologues Pinçon-Charlot pour avoir aussi bien détaillé le fonctionnement du gotha des gothas, des ultra-riches, d'avoir mis en évidence comment les compétences relationnelles et sociales pouvaient devenir des outils d'asservissement, de domination et d'exclusion de l'altérité, cela n'empêchait pas leur faillite à ne pas avoir su voir que ce mode de fonctionnement clanique était universel et propre à toute communauté d'intérêts et de corps. Seul Georges Orwell avait su sans s'en rendre compte comprendre qu'indépendamment de sa volonté, il ne serait jamais un pauvre et accepté comme tel par les pauvres. Au mieux, il serait considéré comme un déclassé. Il avait eu beau voyager, dénoncer le racisme et les conséquences de la pauvreté, chaque séjour parmi les plus pauvres n'avait jamais été des moments de fraternité, les pauvres lui faisaient toujours comprendre qu'il ne serait pas des leurs, qu'il serait toujours différent, un autre. Son intelligence, sa capacité de compréhension et volonté d'intégration ne pouvaient lui permettre d'être intégré comme un des leurs, il en serait toujours exclu de par sa naissance. Ainsi, si les pauvres reprochaient aux riches de les exclure, les pauvres excluaient identiquement tous les autres. Pour autant la haine des uns n'était pas la haine des autres et les conséquences étaient de la responsabilité des riches.
 
La pandémie Covid-19 mettait sous une lumière des plus crues, la haine dont faisaient objet les pauvres dans le monde et particulièrement en France, le pays des étiquettes. Outre les débats entre le Premier Ministre Édouard Philippe et la Présidence Macron qui démontraient l'absence de considération pour le peuple, infantilisé comme jamais, avec le confinement, les inégalités n'étaient plus simplement plus criantes mais encore plus mortelles. L'humanité laissait mourir les pauvres occidentaux dans des proportions qui plairaient aux économistes chargés des caisses de retraites et d'allocations chômage. S'il était connu que le chômage augmentait de 30% le risque de suicide, que la pauvreté augmentait la surmortalité d'une catégorie de la population dans les mêmes proportions, le Covid-19 avec sa gestion calamiteuse par les élites mondialisées apportait son lot de nouveaux indicateurs et d'éclairage. Le libre arbitre du pauvre était interrogé.

Les blagues sur la cocaïnomanie de la Présidence Macron faisaient florès après chacune de ses interventions télévisuelles, son point Radio Élysée. L'illuminé parle aux Français avec des références fascistes des plus évidentes comme "enfourcher le tigre", "essayez la dictature" avec "les gens qui ne sont rien" et capables d'aucune pensée.
En rendant des plus difficiles l'économie souterraine, le confinement faisait apparaître des crises de la Faim et le public était sensible à la question de la faim et malnutrition chez les jeunes enfants. Les campagnes humanitaires déployées depuis de nombreuses années sur la faim dans le monde notamment des pays pauvres avaient toujours su mobiliser les occidentaux tout en installant le fait que si l'Occident comptait aussi des pauvres, ces derniers ne pouvaient pas mourir de faim. Or, avec le confinement, les écoliers les plus pauvres n'avaient plus accès aux cantines scolaires, le pizzagate en Espagne l'avait mis en évidence. Quand le gouvernement d'un pays européen en est à proposer une pizza par jour aux enfants pauvres, la fin n'est plus une évidence mais une conclusion déjà actée même si sa conscientisation est toujours en cours.

De la Start-Up Nation où la responsabilité de la pauvreté et des échecs incombait toujours à l'individu à l'irruption du réel, dénudé des habits langagiers de la responsabilité, les solutions proposées par la Macronie et son gouvernement faisaient que les pauvres n'avaient aucune chance, excepté de compter sur leur réseau solidaire quand ils en avaient mais elles les plaçaient alors dans des logiques tribales.


Contrairement aux socio-constructivistes qui étaient des déterministes, c'est-à-dire que l'individu ne pouvait être ni félicité ou ni blâmé puisqu'il n'était pas libre. Il était déterminé par un système, les causes de ses réussites comme de ses échecs ne lui appartenaient plus, elles étaient celles du système. Ainsi, les féministes évoquaient la domination patriarcale pour se dédouaner de leur propre violence et actes, les pauvres de la domination capitaliste avec la reproduction des héritiers élitistes pour expliquer leur condition, les noirs et les maghrébins de la domination coloniale blanche pour se dédouaner de leur racisme auto-entrenu, le sujet devenait un objet d'un système sans libre arbitre, sans volonté propre, sans possibilité d'émancipation, sans responsabilité.
Le sujet était un fétiche, un jouet aux mains d'autres, ce qui comme conception ne pouvait qu'alimenter les thèses complotistes et conspirationnistes dont les communautés identitaires s'emparaient pour se dédouaner de leurs exactions et revendications pensant duper les autres comme Rudy la Conspi de Conspiracy Watch, comme Tariq la trique de l'islamopshère, et comme Macron face à son GiletsJaunesLand coronalandé comme Schiappa, De Haas ou la Fondation des Femmes exonérant les femmes de toutes formes de violence et de maltraitance.
La physique avait déjà abordé et répondu à ces questions de déterminisme. Les équations de la Physique classique et quantique étaient déterministes mais quand une mesure était faite, le hasard, l'aléa intervenait rendant l'ensemble imprévisible. La physique distinguait le déterminisme du prédictible. Un système pouvait être régit par des équations déterministes sans être prédictible comme le démontrait la théorie du Chaos ou les systèmes à trois corps dont les positions sur un temps long ne pouvaient être prédites bien que déterminées initialement.

Si la rétribution et la punition étaient des systèmes sociaux permettant la régulation des comportements d'une société pouvant prétendre au titre de civilisation, elles étaient aussi les tenants de la décision humaine avec le circuit de la récompense du cerveau déclenchant les hormones de la confiance, du plaisir ou de l'anxiété.
Simplement pour être légitimes, rétribution et punition devaient être libres de droits, avoir leur responsabilité, leur liberté d'être par elles-mêmes. Cette responsabilité morale ainsi mise en place et partagée permettait de contrarier ou de favoriser certaines actions tout en laissant un réel choix à l'individu, ce que l'on nommait devenir une personne de bonne volonté.
Indépendamment de trancher sur la question du libre arbitre des pauvres, les actions et comportements individuels déclenchaient des affects allant de la haine, au ressentiment à la gratitude et l'admiration ce qui attribuait une valeur morale à ces mêmes actions et comportements. La Chine l'avait érigé grâce à la technologie en contrôle social automatisé avec le crédit à points de ses sujets, citoyen y étant exclu au même titre que la diversité d'opinions.

La question devenait dans un système qui se voulait de bonne réciprocité où la société comme l'individu attendait de l'autre, de bonnes actions, quels comportements développer face à un enfant ignorant les règles, un fou incapable de les apprendre, un schizophrène ou un sociopathe décidant de jouer avec ?

D'attitudes habituellement réactives, "il a été bon, je serais bon" à une attitude se pensant basée de manière objective. C'est un enfant, il est entrain d'apprendre, c'est un fou, il n'est pas capable, il faut le mettre sous tutelle dans le bon endroit, c'est un schizophrène ou un sociopathe, il faut le soigner ou le juger et le mettre hors d'état de nuire à l'aide d'une camisole chimique, effective comme la prison ou un lieu dédié en complément d'une thérapie adaptée s'il était estimé récupérable.
Simplement cette première analyse souffrait d'un premier défaut. En effet, si l'individu avait eu une enfance dite malheureuse, la réaction de la population, de l'avocat, du jury n'était plus la même, la réaction semblait modifiée par des critères objectifs comme des circonstances de développement singulières qui déterminaient, expliquaient la mauvaise action, le mauvais comportement. D'une attitude hostile exigeant punition, la société et les individus passaient à une attitude compréhensive réclamant empathie et deuxième chance. Seuls les cas d'aliénation avérée étaient exemptés de punition. Toutefois, considérer que tout était déterminé n'était-il pas la manifestation d'une aliénation totale ?
Un passé sordide faisait en sorte que la responsabilité de l'individu était transférée aux conditions de son développement. Soit aussi que l'individu n'était pas capable de s'en émanciper mais aussi que certains n'arriveraient pas à s'en émanciper, cela interrogeait la chaîne des responsabilités afin d’être  un individu libre d'agir en pleine conscience.

Si le parcours d'un individu pouvait susciter des attitudes empathiques en raison d'une enfance dite malheureuse, faisant le criminel devenir victime, cela conduisait aussi à une baisse des attitudes réactives comme la punition ou la gratification, soit que le jugement sur l'autre était d'avantage affectif qu'objectif et dédouanait la responsabilité de l'individu, amoindrissait le postulat et l'existence d'une société visant à émanciper les individus de leurs conditions initiales sans pour autant prendre fait et cause pour une unique détermination en raison des conditions de départ.
Pour juger d'une circonstance aggravante de manière objective fallait-il refuser l'idée du déterminisme et admettre la pleine responsabilité d'un acte indépendamment de la situation. Frapper une personne vulnérable n'était pas acceptable peu importe ses actes, comment en avoir conscience dans le feu de l'action ?

Si les cadres étaient heureux du télétravail et envisageaient une nouvelle vie dès le déconfinement effectif, quel avenir était proposé aux pauvres Français ? Quelques primes ? D'abord 1 000 euros au prorata du travail hebdomadaire, un tee-shirt avec la mention héros, un nouveau scandale avec les primes pour les aides-soignants des Ehpad, ces mouroirs indignes qui tranchaient avec la fortune de leurs propriétaires ?
Le jour d'après serait bien différent, quoique les riches en disent et quoiqu'ils fassent. Ils ne l'avaient juste pas compris, persuadés que leurs croyances dans leur réussite ne tenaient qu'à leur seul mérite même si certains en avaient.

#Odin : Chaque tombe nécessite un corps

Les épisodes précédents :
Épisode 1
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 2
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html
Épisode 3
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 4
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-les.html
Épisode 5
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html 
Épisode 6
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html
Épisode 7
Épisode 8

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de_29.html
Épisode 9
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-grace.html
Épisode 10
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 11
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-la.html
Épisode 12
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 13
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/llddf-cesar2020-le-cesar-de-la-taqiya.html
Épisode 14
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-8-mars-2020-journee-du-droit-de.html
Épisode 15
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-la-derniere-lecon-duniversalisme.html
Épisode 16

https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elections.html
Épisode 17
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elites-francaises.html
Épisode 18
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/lldf-conspiracy-watch-et-les-decodeurs.html
Épisode 19
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-le-proces-du-president.html
Épisode 20
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-et-protection-de.html
Épisode 21
https://code7h99.blogspot.com/2020/04/llddf-covid-19-et-lenfant-bleu.html
Épisode 22
Épisode 23
Épisode 24
https://code7h99.blogspot.com/2020/05/llddf-leconomie-covidee-etait-elle-une.html
 

6 mai 2020

#LLDDF : L'économie covidée était-elle une construction sociale aléatoire ou inégalitaire ?



La pandémie Covid-19 était la première épidémie à provoquer un arrêt des économies nationales et de l'économie internationale. Aussi bien la peste noire du Moyen-âge que la grippe espagnole, de Hong-Kong ou du Japon n'avaient eu un tel impact que celle du Coronavirus. Le pluralisme interprétatif raisonné ou non battait son plein et les commentateurs usaient des mêmes astuces pour tenter de démontrer qu'ils avaient raison, qu'ils tenaient la bonne explication. Du CAP à l'agrégée, du professeur au docteur, tous avaient en commun le fait de choisir quelques éléments pour accréditer leur idéologie ou leur intuition, tous s'interdisaient, au final, d'étudier la situation en ce début du 21e siècle. 

Le plus mauvais d'entre eux était le chef des français, la Présidence Macron qui multipliait les allocutions au point qu'il ne faudrait pas longtemps pour les appeler Radio Élysée, le Français en chef parle aux covidés, voici la météo du jour, les départements sous occupation virale et les zones libres de déplacements. La situation serait des plus drôles si plus de 25 000 français, de vieux mâles blancs selon Eric Le Boucher, un éditorialiste des journaux Les Echos et L'Opinion n'étaient morts indépendamment de leur couleur de peau. Les milliers de chinois morts du Covid-19 n'étaient pas des blancs, excepté selon la sociologie puisque Blanc signifiait alors Classe Sociale Supérieure. S'il était prouvé que le confinement avait permis, ne serait-ce qu'en Europe, d'épargner la vie de plus de 60 000 européens en même pas trois mois, le retard pris pour confiner les populations européennes et l'absence d'équipements de protection individuelle tels les masques avait causé son lot de surmortalité dont les politiciens en place tenaient à se dégager de toutes responsabilités médiatiques et juridiques. Ils présidaient pour donner des ordres et non pour être comptables de leurs résultats si macabres étaient-ils.

La situation n'était pas étudiée par un collège de scientifiques et de dignes politiciens mais par des docteurs en communication, des spin doctors et stratèges de l'opinion publique, afin, bien évidemment, de dédouaner la Présidence de la République Française et son gouvernement d'une quelconque responsabilité mais aussi de tenter de canaliser et cristalliser la colère populaire sur des artefacts, des fusibles pour mieux protéger ces coupables irresponsables. Marlène Schiappa jamais en manque d'idées pour créer une nouvelle polémique avait déclaré que la mythomane Sibeth Ndiaye, la déléguée de la parole vraie du gouvernement Édouard Philippe était, avec ses instrumentalisations du racisme et de l'égalité Homme-Femme, un rôle modèle pour les jeunes Françaises à la peau noire. Ainsi, se comporter en fausse victime était la voie à suivre pour la jeunesse française qui souhaitait s’aliéner et refuser tout projet d'émancipation.
Le compte Twitter @CamaradeCharles aurait sûrement ressorti les analyses de Michel Clouscard sur le capitalisme de la séduction, ce brillant étudiant, candidat au Capes d'Histoire de l’Éducation Nationale, croyait dans l'existence des classes sociales définies par Marx et Engels. S'il adorait mettre la musique du film 1984 de Georges Orwell sur les vidéos qu'il publiait sur Youtube, son désir manifeste d'apprendre devait lui permettre de savoir qu'Orwell ne croyait pas dans l'existence de ces classes sociales comme catégories permettant de faire de bonnes analyses de la situation.

Étudier la situation, c'est ce qui distinguait le novice de l'expert. Le novice avait pour obligation de l'étudier pour saisir le réel, il ne bénéficiait pas d'une expertise lui permettant à partir de quelques éléments d'avoir une vue globale, une esquisse réussie de cette captation du réel. Sans ce bénéfice avec ces raccourcis, il s'avérait que le novice dans le cas d'une situation d'urgence, complexe et risquée était meilleur que l'expert qui ne savait raisonner, de par ses raccourcis, qu'à l'aide de raisonnements par analogie.
Ainsi, il devenait aveugle à toute nouveauté, incapable de la saisir ou de l'apercevoir. Finalement, l'expert était comme les programmes informatiques qui avaient appris à reconnaître les chiens et les chats dans les images, ils finissaient par voir des chiens et des chats partout. Si les Français représentaient 1% de l'humanité, ils comptabilisaient 10 % des morts du Covid-19. La gestion de la Présidence Française ne pouvait le nier autant par sa négation des rapports sanitaires depuis 2016 alertant d'une pénurie de masques, l'absence d'écoute des alertes de l'ambassadeur de France en Chine, que ses invitations aux Français à aller au théâtre.

La première conséquence de la pandémie Covid-19 était la mort de personnes âgées dans des proportions significatives sans être alarmantes pour autant. Avec 250 000 morts en un trimestre à l'échelle de la planète, le Covid-19 n'était même pas dans le palmarès des 10 choses tuant le plus d'humains. Pour autant aussi bien la Chine, son foyer que d'autres pays avaient immédiatement opté par un confinement et un arrêt de leur économie. 

 
La mort n'était plus perçue de la même manière, n'était plus supportable de la même façon. Concernant l'Occident, d'une mort à l'Antiquité jusqu'au Moyen-âge considérée comme naturelle et intégrée à la vie familiale, excepté pour des morts accidentelles, les gens mourraient chez eux lors de veillées funèbres, ils étaient accompagnés par tous. Les progrès de la médecine et le développement des hôpitaux avaient fait que la mort était devenue interdite, les gens mourraient dans une chambre d'hôpital loin de leur famille, la prise en charge des derniers instants était faite par le personnel hospitalier, généralement des infirmiers. Le covid-19 avait fait que cette mort interdite, déléguée à l'hôpital, avait refait irruption dans le quotidien des européens. De nombreux italiens avaient témoigné d'avoir eu à supporter de voir mourir l'un des leurs et d'avoir dû attendre le retrait du corps jusqu'à plusieurs jours après le décès. Point de veillées funèbres n'avaient été mises en place, cette tradition s'était dissipée, ce rituel d'aide avait disparu face à la mort, cette angoisse de chacun. Ils accusaient alors l’État d'avoir mal agi car sans rituel, sans habitude, complètement perdus. Certains pays en Europe avaient vu leur système hospitalier débordé par le nombre de cas, pour autant ces pays étaient toujours mieux dotés que les pays africains qui connaissaient une mortalité bien moindre sûrement en raison de leurs choix thérapeutiques différents de ceux des européens, censés être les plus éclairés, les mieux équipés, les plus scientifiques. Quelle analyse en faire ? Quelle étude de la situation ?

Au-delà des débats purement médicaux sur comment traiter au mieux le Covid-19 sachant que la littérature scientifique avait déjà mis en exergue que le succès d'une thérapie ne reposait jamais sur l'unique médicamentation. Le concept du Bâ développé au Japon et au Canada avait démontré dans le secteur pharmaceutique que l'analyse de l'environnement, des relations sociales et la formation du patient avaient leurs impacts sur la qualité et les bénéfices du traitement. Ainsi, la prise en compte de l'habitat, la vie sociale et l'éducation thérapeutique modifiait l'impact d'un traitement, le seul médicament n'était pas suffisant pour réussir. Cela avait permis aussi bien aux laboratoires de faire davantage d'économies dans les posologies et protocoles de traitement qu'aux patients d'avoir une meilleure qualité et espérance de vie. Donc, au-delà des débats purement médicaux, l'arrêt de l'économie et l'obligation de la redémarrer au plus vite posait la question de l'étude de la nouvelle situation avec l'intégration des masques, de la distanciation sociale qui impacteraient chaque travail, chaque emploi, chaque déplacement professionnel.

Le premier trimestre d'arrêt avait déjà permis de faire prendre conscience des avantages et inconvénients du télé-travail et du télé-enseignement, ainsi que des obligations pour les employeurs afin de protéger leurs salariés en contact toujours indispensables avec leur clientèle. 
Si les télé-travailleurs avaient maintenant recours à des jeux sérieux pour maintenir une cohésion et un esprit d'équipes, les télé-enseignants et télé-apprenants avaient du mal à se faire à un enseignement à distance pouvant être qualitatif.
Il fallait dire que l’Éducation Nationale avait complètement raté le virage numérique malgré la création d'une multitude de commissions censées faciliter la transformation numérique. Les élus s'étaient baignés voire noyés dans un populisme à des fins électoralistes par l'achat et la distribution de tablettes onéreuses, et la ministre de l’Éducation Nationale Najat Vallaud-Belkacem avait vendu les données des élèves français à Microsoft empêchant l'émergence d'outils éducatifs adaptés à la culture française et privant la France de l'analyse de ses données pour s'éclairer. Et, le nouveau ministre Jean-Michel Blanquer dépensait des sommes folles dans un dédoublement des classes élémentaires sans amélioration significative.
Entre les tropismes passéistes des pédagogistes, des enseignants, et des syndicats de parents et les propositions des professionnels des sciences de l’Éducation, le fossé semblait infranchissable, le dialogue impossible, la réussite hors de portée. Pourtant des pays bien plus pauvres que la France obtenaient de meilleurs résultats aux évaluations internationales sans qu'aucun de ces corps ne s'interroge davantage sur les améliorations et changements à opérer d'urgence. Ils se laissaient déclasser juste en chantant lors de manifestations récurrentes tel un coq de poulailler faisant son rituel matinal.

Une nouvelle situation économique ..

#InOdinWebTrust : Ainsi font font font les petites marionnettes ...


L'obligation de porter des masques et d'avoir la bonne distance sociale étaient les nouveaux comportements à adopter, il y aurait donc une traduction économique. Si l'économie comportementale était connue du grand public pour ses expériences en laboratoire, son appui sur les théories des jeux et ses connexions avec les neurosciences, cette science, pouvant être récompensée par un Prix Nobel comme Esther Duflo, était méconnue du grand public et lapidée par les autres courants en économie, et en sociologie. Le fait que ces économistes comportementalistes raisonnaient comme des physiciens pour étudier la véracité de leurs propositions dérangeait. Ils menaient des études aléatoires afin, comme les physiciens, d'isoler un élément et seulement un afin de déterminer et de connaître son impact réel dans la suite des événements. Avec la constitution de groupes témoins, d'essais aléatoires et anonymisés comme pouvait aussi le pratiquer l'industrie pharmaceutique. Il s'agissait pour les économistes comportementalistes de valider les meilleures pistes, de déterminer les éléments déclencheurs de réussite mais aussi d'optimiser l'aide à la décision pour lutter contre la pauvreté et aider au développement économique. 
La question que posait les économistes comportementalistes à la société et à la société savante socio-constructiviste était la même que celle posée par le libre arbitre, la même que celle posée par la philosophie, la même que celle des féministes, la même que celle des physiciens sur la causalité naturelle ou événementielle et la causalité à l’œuvre impliquant intention et décision. 

Pour Jean-Paul Sartre, l'Homme est condamné à être libre, il précisait “l’homme est un être dont l’essence ne peut être affirmé, car cela entre en contradiction avec l’homme et son pouvoir de se transformer indéfiniment”, il distinguait l'être-en-soi et l'être-pour-soi, deux catégories fondamentales à ses yeux de la condition humaine.
Ainsi, Jean-Paul Sartre s'inscrivait dans le courant socio-constructiviste et la causalité à l’œuvre. Il mettait de côté dans L’Être et le Néant dont sont extraits cette pensée, la causalité événementielle ou naturelle, ce que les évolutionnaires nommaient l'impact de la Nature Humaine avec ses gènes et hormones qui faisaient que l'homme et la femme n'étaient pas uniquement différents à cause de leur système de reproduction mais étaient bien différents y compris dans leur quotidien à tout niveau même si individuellement ils pouvaient être identiques.
Les cerveaux étaient différents, les centres d'intérêts et stratégies sociales étaient différents, et les sociétés égalitaires n'apportaient que plus de dépression chez les femmes et échec scolaire chez les hommes en complément d'une lutte contre les violences conjugales qui était dispendieuse et contre-productive contrairement aux sociétés dites inégalitaires mais postulant sur la complémentarité homme-femme sans pour autant établir une supériorité de l'un sur l'autre et où les femmes et les hommes développaient plus de similarité dans la réussite et plus d'égalité en droit et actes à l'arrivée.

L'Homme étant un être de Nature et de Culture, la question du libre arbitre imposait de prendre en considération les éléments événementiels indépendant de l'Homme comme l'environnement ou l'impact génético-hormonal et les éléments causaux à une œuvre humaine dépendant de l'environnement et de l'impact génético-hormonal cette fois et de ses décisions et intentions libres et réfléchies.
Ainsi, le viol n'était pas l'expression d'une domination masculine issue d'une culture patriarcale saupoudrée d'une culture du viol comme le déclamaient les socio-constructivistes telles que la secrétaire d'Etat Marlène Schiappa, mais une violence au même titre qu'un homicide pouvant s'associer au besoin de l'espèce humaine à se perpétuer y compris par le viol. Et par ailleurs, les femmes lesbiennes violaient davantage leur partenaire que les hommes hétérosexuels, et les hommes homosexuels faisaient les couples les moins violents derrière les couples hétérosexuels et les couples de lesbiennes, ce qui aurait du mettre la puce à l'oreille des féministes pour commencer à apercevoir leurs erreurs de raisonnement.

Si la crise économique engendrée par la pandémie Covid-19 allait causer plus de morts que la pandémie elle-même, seule l'économie comportementaliste aurait pu permettre de relancer au mieux l'économie et sauver des vies, mais pour cela il fallait croire que 2 + 2 = 4 et le reste suit, ce que la société refusait, persuadée que le leadership féminin, majoritairement hermétique aux mathématiques pourtant féminines, était meilleur tout en croyant que 2 + 2 = 5.

L'économie covidée ne serait pas inégalitaire mais les Français n'étaient plus en mesure de le savoir. Ils avaient été emportés davantage par leurs croyances que par la pandémie. Le dernier Français savait sa lapidation approcher, il avait bien vécu, il n'avait plus peur de la mort, il avait su vivre.

Le récit préscénarise les comportements et chaque Maître des Assassins connaissait le recours aux prophéties auto-réalisatrices, les humains avaient besoin de croire, le pendant de ne pas être omniscient.

Les épisodes précédents :
Épisode 1
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 2
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html
Épisode 3
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 4
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-les.html
Épisode 5
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html 
Épisode 6
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html
Épisode 7
Épisode 8

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de_29.html
Épisode 9
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-grace.html
Épisode 10
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais.html
Épisode 11
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-la.html
Épisode 12
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
Épisode 13
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/llddf-cesar2020-le-cesar-de-la-taqiya.html
Épisode 14
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-8-mars-2020-journee-du-droit-de.html
Épisode 15
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-la-derniere-lecon-duniversalisme.html
Épisode 16

https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elections.html
Épisode 17
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elites-francaises.html
Épisode 18
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/lldf-conspiracy-watch-et-les-decodeurs.html
Épisode 19
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-le-proces-du-president.html
Épisode 20
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-et-protection-de.html
Épisode 21
https://code7h99.blogspot.com/2020/04/llddf-covid-19-et-lenfant-bleu.html
Épisode 22
Épisode 23

16 avr. 2020

#LLDDF : Covid-19, Amazon était-il interdit de livrer des humains GPA en France ?



La nouvelle avait fait crépiter le réseau social Twitter, l'entreprise Amazon était condamnée suite à une action en justice des syndicats Sud et la CGT pour ne pas avoir tenue à jour son carnet de bord des risques liés aux changements organisationnels et d'hygiène induits par le Covid-19. Indépendamment des mesures prises par l'entreprise pour protéger ses salariés aussi bien pour limiter au mieux la transmission du Coronavirus que les risques psycho-sociaux, l'administratif n'était pas considéré comme suffisamment performant pour les tribunaux français. 

Une Française née sans utérus avait commandé un enfant GPA en Ukraine, la livraison n'avait pu aboutir en raison de la pandémie. Elle expliquait son désarroi et l'absence d'empathie du service client de la clinique. Elle avait déjà acheté des baby-gros pour habiller sa nouvelle commande, allait-elle en faire des masques de protection ? Elle avait déjà payé sa commande, allait-elle être remboursée ? Le réseau social Twitter crépitait encore plus.

L'entreprise Amazon décidait de fermer ses entrepôts, les livraisons aux Français s'effectuaient depuis les plateformes logistiques étrangères. Tant en France, Amazon avait mis en chômage partiel ses salariés et mis fin aux contrats d'intérim, tant dans les pays limitrophes à la France, Amazon avait embauché plus de personnels pour faire face à l'afflux de commandes.

Si l'achat d'enfants GPA était interdit en France, les tribunaux français ne condamnaient jamais les Français effectuant ces achats, leur laissant, ainsi, le droit de bafouer la législation, de participer, à leur niveau, à la marchandisation d'êtres humains tout en beuglant contre les prostitués qui choisissaient librement de faire commerce de leurs charmes.

En revanche, ne pas tenir à jour un carnet de bord des risques valait condamnation et chômage massif, toute l'absurdité de la technocratie française était en marche et à son maximum durant cette période de pandémie où les mesures efficientes de prévention et de protection contre le Coronavirus, la mise en place de solutions alternatives face au confinement pour approvisionner la population en nourriture et en médicaments ne pouvaient être effectives et permettre de limiter au mieux le nombre de morts. C'était un choix présidentiel, la bureaucratie avant la vie des gens, le bon formulaire dûment remplit avant l'existence humaine. Même Kafka n'avait pas été si loin dans ses écrits.

Si la Présidence Macron avait été élue pour son projet de Start-Up Nation, la réalité avait montré que ses discours, quand ils ne provoquaient pas les uns contre les autres, n'avaient aucune réalité, aucune existence, aucune matérialisation ni dématérialisation. La Présidence des Lettres s'enfermait dans un déni profond de la situation avec un ton lyrique qui plaisait aux journalistes et éditorialistes de sa Cour mais clivait la population à un tel niveau que même les services de renseignement ne savaient plus comment endiguer la colère qui grandissait et n'attendait que la fin du confinement pour s'exprimer pleinement.

Au final, les Français ne mourraient pas du Coronavirus mais de leur ignorance et arrogance. De première nation du monde du temps de l'Empire Français à cette déchéance, il avait fallu moins de 50 ans pour balayer la société française, vieille de plus de mille ans. L'apathie qui régnait en France avait quelque chose d'extra-ordinaire tant cela démontrait comment une école mal pensée et mal construite pouvait faire qu'un pays disparaissait le temps d'une simple vie tout en s'enorgueillissant d'avoir l’École Nationale des Administrations et toute une série d'écoles dites des grands corps. L'un des rares pays à avoir des écoles dédiées à la technostructure des institutions était rayé de la carte du monde en raison d'une structuration dispendieuse et inadaptée à la perpétuation de la vie.

Si les croyances des individus dans leur efficacité étaient le facteur clef de leurs actions et de leur réussite, cela mettait aussi en exergue que la motivation, la pensée, le ressenti et le comportement étaient impactés et déterminants dans la mise en actes ou non. Un fonctionnement était considéré comme optimal quand les aptitudes et les croyances d'efficacité étaient en phase. Il s'agissait alors de connaître les aptitudes requises, soit la maîtrise des savoirs à mettre en œuvre pour mieux lutter contre une épidémie en général et le Covid-19 en particulier.
Si les épidémiologistes, comme à leurs habitudes, étaient en discussion, en débat sur la meilleure façon, il fallait y associer d'autres spécialistes des secteurs de l'économie et du social pour mieux lutter contre les conséquences macabres du confinement. Les Français se retrouvaient à devoir choisir en fonction des résultats d'études aléatoires, ce qu'ils avaient toujours refusé pour lutter contre la pauvreté en écartant les travaux d'un de leurs prix Nobel, l'économiste Esther Duflo. Quelle douce ironie.
Alors que les Français avaient un niveau élevé de croyances dans leur efficacité personnelle, leurs résultats étaient médiocres et généraient activisme social, revendications, reproches, désir de changer de milieu, apathie, insatisfaction, désengagement voire résignation avec une auto-dévalorisation entretenue par des associations financées par des fonds publics et le groupe France Télévision leur expliquant qu'ils étaient racistes, sexistes, discriminants, etc...

Les français piailleraient de ne pouvoir acheter leurs enfants GPA et de ne pas être livrés en temps et en heure pendant que leur pays tel le radeau de la Méduse coulait à pic. Sacrés Français, la French Touch touchait à sa fin. La faillite macabre des technocrates dont Emmanuel Macron incarnait la quintessence était totale avec sa volonté d'être le technopère suprême, le thaumaturge incapable de disruption ni d'incrémentation. Le pouvoir macroniste se félicitait d'avoir dressé plus d'un million de procès verbaux pour non respect du confinement pendant que les français mourraient dans les Ehpad et à leur domicile. C'était fantastique. Le Macron Boy's Club avec Christophe Castaner était heureux de mettre autant d'amendes, de ne pas tester la population ni de l'outiller d'équipement de protection individuelle. L'argent et l'irresponsabilité coupable avant tout.


Ce n'était pas la mondialisation qui avait unifié le monde, les flux de populations, de capitaux, de marchandises et d'informations avaient toujours eu lieu depuis le commencement de l'humanité, l'Occident avec son siècle des Lumières n'avait que montré l'indispensable nécessité du pluralisme mais avait refusé de l'appliquer. 
Un simple virus microscopique, un Coronavirus nommé Covid-19 avait, à lui seul, unifié les populations en termes de valeurs et droits universels, avait imposé une construction du monde humainement plus vivable et mis en évidence l'impératif d'une éthique universaliste avec une politique sans faiblesse de reconnaissance du pluralisme aussi bien pour les européens, que pour les anciens mondes chrétiens, musulmans, bouddhistes, shintoïstes ou hébraïques. 
Un simple virus avait réalisé cet exploit, à lui tout seul, à mettre en lumière l'intrication entre Droits de l'Homme et Droits de la Nature.

Les épisodes précédents :

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais_12.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-les.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html 
https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de.html

https://code7h99.blogspot.com/2020/01/la-lapidation-du-dernier-francais-de_29.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-grace.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-la.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/la-lapidation-du-dernier-francais-des.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/02/llddf-cesar2020-le-cesar-de-la-taqiya.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-8-mars-2020-journee-du-droit-de.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-la-derniere-lecon-duniversalisme.html

https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elections.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-les-elites-francaises.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/lldf-conspiracy-watch-et-les-decodeurs.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-le-proces-du-president.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/03/llddf-covid-19-et-protection-de.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/04/llddf-covid-19-et-lenfant-bleu.html
https://code7h99.blogspot.com/2020/04/llddf-covid-19-le-virus-de-la.html

Articles les plus lus